mardi 9 décembre 2008

Baiser pour exister!

Je ne vais pas bien ! Depuis hier, ça roule à une vitesse folle dans ma tête. Mes fondations s’écroulent, je perd toutes mes certitudes, mais a bien y penser est-ce que j’ai déjà été vraiment certaine de quelque chose, je ne sais plus… peut-être suis-je seulement en train de m’en rendre compte ?

Je me question sur mon existence, sur se qui occupe ma vie, de la façon dont je la gère. Pour la plus part des gens, leur travail importe beaucoup, ils se définissent à travers leur occupation. Moi, je m’en contre fou ! Mon boulot sert à payer les comptes, à m’acheter de nouvelles fringues lorsque le cœur me le dit, à payer mes sorties et tout l’alcool que je peux ingérer. On me félicite régulièrement pour mon accomplissement professionnel, on me dit irremplaçable, que j’y suis pour beaucoup dans notre chiffre d’affaire. À bien y penser, je me dis que je devrais être flattée, me sentir valorisée, que cela devrait me donner envie de me dépasser. Mais non ! Au travail, je me comporte comme un automate, je m’en balance qu’on trouve que je travaille bien ou pas, en autant que la paye rentre !

Je suis perçue par plus d’un comme une carriériste, celle qui n’a pas de vie et qui se dévoue corps et âme pour l’entreprise. Mais si ils savaient… je perdrais sans doute mon emploi, qui veut d’une putain pour représenter sa boîte. Encore pire ! une pute qui ne demande même pas d’être payée !

La seule chose dans la vie pour laquelle je me dévoue corps et âme, c’est mon plaisir et celui des hommes, mais surtout le mien ! Je me sens vivre lorsque dans un regard je vois apparaître le désir, je me sens vivre lorsque je vois l’absence dans les yeux de celui qui me pénètre, je me sens vivre quand mon corps se voit prit de violents spasmes de plaisir, lorsque la jouissance emplit ce vide, si grand… à l’intérieur de moi !

Je sais très bien que je mène cette vie pour ne pas avoir mal, pour ne plus en laisser un me blesser encore une fois. J’ai fermé mon cœur il y a bien longtemps ! Et là, j’ai l’impression que malgré moi… je perd le contrôle !

lundi 8 décembre 2008

Discuter avec soi

Depuis que je suis rentrée dans la boîte pour laquelle je travail, régulièrement des collègues m’invitent à l’heure du lunch en tête à tête. Je suis devenue en quelque sorte la conseillère de tous et chacun en matière de vie privée. Je me suis souvent demandée qu’est-ce qui les poussait tous à venir me voir ainsi, surtout que je sais que la majorité d’entre eux bavasse dans mon dos. J’ai fini par croire qu’ils avaient confiance en ma discrétion, comme je ne parle jamais que de boulot ou de température avec eux.

Aujourd’hui, je suis allée manger avec l’une d’elle, elle est à peine plus jeune que moi et travaille avec nous que depuis quelques mois. Elle fait partie de gens que je qualifie de discret, avant ce midi je ne connaissais à peu près rien d’elle.

Elle avait envie de jaser de sa situation mais ne savait pas avec qui le faire, elle a pensé à moi… Elle m’a raconté que depuis 8 mois, elle voit un homme. Ensemble ils vont souper, ils sortent danser, ils vont au cinéma, ils baisent, ils leur arrivent à l’occasion de partager le même lit pour la nuit. Elle se questionne sur leur relation, elle n’a jamais pensé sérieusement à s’investir avec lui, ils n’en ont jamais parlés non plus. Elle dit être bien avec lui, qu’elle sent qu’il a des sentiments pour elle et elle avoue en avoir elle aussi, mais elle ne serait pas prête à qualifier tout ça d’amour.

Après l’avoir laissé m’exposée sa situation, je lui ai demandé si elle s’attendait à se que je sois vraiment franche avec elle. Elle m’a répondu que c’était justement se qu’elle voulait de moi. Je lui ai dis que j’avais l’impression qu’elle était très amoureuse de cet homme et que selon moi, la seule raison qui fessait qu’elle n’est pas encore abordée tout ça avec lui, c’est qu’elle avait peur d’être blessé si elle s’abandonnait dans cet amour. Je lui ai dis ne pas croire aux relations prévilégières de ce genre, que je ne crois pas qu’une femme puisse coucher ainsi avec le même homme durant si longtemps sans en être amoureuse, que cela ne fait pas partie de notre nature Elle s’est mise à pleurer, je me suis alors sentie très mal à l’aise. Entre deux sanglots, elle m’a remercié, elle m’a dit qu’elle avait besoin de ça, que quelqu’un ose lui mettre la vérité au visage. Elle m’a parlé d’elle, du mal qu’elle avait eu, qu’elle préférait ne plus s’impliquer afin de se protéger. Elle m’a raconté longuement, j’étais là sans rien dire, je crois qu’elle avait juste besoin qu’on l’écoute.

En sortant du restaurant, j’ai eu un vertige, j’ai fait le choix de ne pas retourner au bureau. J’ai d’abord mit ça sur le compte du manque de sommeil dû à ma fin de semaine très mouvementé et au stress que je vis au travail ces derniers temps. En arrivant chez moi, j’ai pris un bain, puis me suis allongée.

J’ai repensé à cette discussion que j’avais eu avec elle, j’ai compris d’où m’étais venue ce malaise. Elle, elle aurait très bien pu être moi ! J’aurais pu dire se qu’elle me disait en d’autres mots… mais en bout de ligne j’aurais voulu dire exactement la même chose.

Et moi, j’avais été là devant elle, complètement déconnecté de moi-même, j’étais arrivée à faire abstraction de celle que je suis et de se que je vis depuis presque 10 ans. Je lui ai dis qu’une femme ne pouvait pas coucher avec le même homme aussi longtemps sans… mais qu’est-ce que c’est 8 mois, c’est rien du tout ! Est-ce que j’ai réellement échangé avec elle ou bien étais-je entrain de me parler à moi ? Est-ce vraiment ma perception des choses ou bien ai-je tout simplement répété se que tout le monde raconte. Je ne sais plus, je ne me comprends plus...

samedi 22 novembre 2008

Par derrière!

Après notre grosse discussion à Fred et moi, j’ai évité le bar où il travaille durant deux longues semaines. Malgré le fait qu’il m’ait dit plusieurs fois que c’était correct, que ça ne le dérangerait pas de me voir draguer, je me sentais un peu mal à l’aise.

Hier, j’ai finalement décidé de m’y rendre. Fred était vraiment beau et il avait l’air bien, ce qui par ricochet m’a fait du bien à moi aussi. Je me suis assise au bar, j’ai bu quelques verres… tranquille, à observer les alentours.

Une jeune femme est venue s’asseoir à mes côtés. Elle était toute petite, on aurait dit un format miniature mais elle était très belle, un regard brillant et un visage d’ange. Il y avait quelque chose de surprenant qui émanait de cette si petite personne, une assurance presque inébranlable, elle me rendait inconfortable, juste d’être là à côté de moi. Elle s’est retourné vers moi, en me pointant Fred du doigt, elle m’a demandée si je le connaissais de façon personnelle, que c’était l’impression qu’on donnait. Je lui ai dis qu’effectivement on se connaissait depuis longtemps. Elle a voulu savoir si on était en couple, j’ai donc compris que Fred lui plaisait. Je lui ai dis que notre relation était purement amical et qu’elle n’avait pas à se gêner. Elle s’est levée et est aller s’asseoir de l’autre côté du bar.

C’est difficile à expliquer mais ça me fessait du bien de voir Fred discuter, rire, charmer une autre que moi. Lorsqu’il passait près de moi, dans son regard je pouvais constater à quel point nous étions proches, à quel point nous étions compères, c’était d’une douceur pour mon cœur. J’ai senti qu’il me disait aller vas-y, t’en fait pas pour moi, ça va aller. Ça m’a soulagé.

Je suis allée danser. Après quelques minutes de déhanchement solitaire, quelqu’un est venu se coller à moi par derrière au rythme de la musique. Il a déposé ses mains sur mes hanches et son mouvement de bassin était très sensuel, pour ne pas dire trop suggestif. Pouvez-vous m’expliquer messieurs d’où vous viens cette fâcheuse habitude d’aborder les femmes par l’arrière ? Ne pourrions-nous pas avoir le loisir de voir d’abord qui pose ses mains sur notre corps, ne pourrions-nous pas pouvoir choisir ?

J’ai alors dû me casser le cou afin de voir qui me tenait dans cette étreinte si serré. C’était un beau morceau, son visage m’était familier, mais j’étais certaine de ne pas le connaître, peut être l’avais-je déjà croisé auparavant. Comme je consentais à se que ce jeune homme me touche, je me suis mise à danser moi aussi de façon très évocante. Je voulais lui faire sentir mon désir, le désir que nos deux corps se rencontrent de manière plus intime. Je tenais ses mains dans les miennes, je les ai posé sur mon ventre, d’un fort mouvement circulaire je frottais mes fesses contre son sexe. Il s’est délié les mains afin d’en introduire une sous ma camisole et me caresser la peau. Ses mains étaient chaudes et moites. Je sais qu’il fessait très chaud sur la piste de danse, mais j’aimais croire que le mercure montait ainsi dû à son excitation grandissante. Une érection très subite, que je n’ai pas senti naître est venue le confirmer dans le creux de mes reins. Il s’est alors mit à m’embrasser dans le cou, à me lécher l’oreille et à me mordiller le lobe. Je sentais ma petite culotte se gorger de ma concupiscence. ״ J’ai tellement envie que tu me touches !״ lui ai-je lancé. ״ Je le sais, ça se sent, t’es le genre de femme qui aime le sexe pis qui s’en cache pas ! Pis moi aussi, j’ai crissement envie de te toucher ! m’a-t-il répondu. ״ Donc, on s’en va ?״ l’ai-je presque supplié. ״ Non ! pas maintenant, pas encore !״ m’a-t-il dit en riant. Je lui ai demandé pourquoi, il n’a pas daigné me répondre.

Nous avons continués à bouger ainsi à l’unisson, notre conduite était presque obscène mais personne autour ne s’emblait s’en offusquer. J’ai senti sa main s’insérer entre nos deux corps, pour me caresser le cul. Il a ensuite faufilé sa main entre mes cuisses et s’est mit à me chatouiller la chatte, j’étais tellement mouillée qu’il devait sentir la moiteur au travers mon jeans. C’était terriblement agréable, je crois que le fait que cela se passe au milieu de centaines de personnes ajoutait à la sensation. Je voulais partir… comme j’avais la nette impression qu’il me demanderait d’attendre encore, je suis partie, je me suis dirigée vers la porte et suis sortie à l’extérieur. Il me suivait en me criant d’attendre. ״ Tu vas où ?״ m’a-t-il demandé sur le trottoir. ״ Je sais pas, je m’en va, avec ou sans toi, je suis juste pu capable de me supporter ! Tu m’amènes quelque part ? Où tu veux !״

On a marché vers sa voiture, on est monté, à peine assise, j’ai déboutonner mon jeans, descendu ma fermeture éclaire et je me suis mise à me masturbée sans me poser de question. Je ne me rappel pas avoir été aussi excitée… enfin cela fessait très longtemps. L’air subjugué, il me fixait. ״ Aller pars le ton criss de char, j’en peux pu, j’ai envie que tu me baise ! Trouves un petit recoin tranquille… peut-être derrière un magasin, je sais pas… ״ Alors qu’il conduisait de façon très distraite, je jouissais sur le banc d’à côté. Il s’est stationné, j’ai enlevé mon pantalon, l’ai déshabillé et l’ai chevauché. Ça été bon, je peux même dire excellent ! Je suis finalement très heureuse que cet homme n’ai aucun savoir vivre et qu’il m’ait abordé par derrière
!

vendredi 14 novembre 2008

Notre amour!

Dimanche dernier, comme convenu j’ai bruncher avec Fred. Ça été un moment très difficile pour moi, je m’y suis rendue à reculons, pas parce que je ne voulais pas le voir mais bien puisque je savais que nous avions à mettre des choses au clair. Je souhaitais le retrouver comme avant, comme si cette discussion n’avait jamais existé, comme si il n’était jamais venu vivre chez moi.

Fred était déjà là à m’attendre, lui qui est toujours en retard. Il avait la mine défaite, les yeux bouffis. Jamais je ne l’avais vu pleurer, jamais j’ai même pu croire qu’il l’avait déjà fait. Je me suis assise sans rien dire. Nous sommes restés là un bon moment sans ouvrir la bouche, j’ai fini par brisé se silence qui se fessait de plus en plus lourd. Je lui ai avoué trouver cette situation bien compliquée et qu’une chose était certaine pour moi, je ne veux pas le perdre que sans lui j’aurais l’impression d’être complètement perdue. Il m’a dit que pour lui c’était exactement la même chose…

On a commandé, on a mangé, sans même s’adresser la parole. J’ai craqué, lui aussi, nous étions là tous les deux à pleurer sans se regarder. Nous étions là tout le deux, un en face de l’autre, mais il y avait un mur invisible qui nous séparait. À cet instant, j’ai eu l’impression que tout était terminé ! J’avais le cœur en morceaux. Nous avons payés nos factures et sommes sortis. Fred m’a invité à aller chez lui pour qu’on puisse parler, puisque nous ne l’avions pas fait.

Arrivé chez lui, il s’est excusé, me disant qu’il n’aurait jamais pensé que les choses pourraient devenir aussi compliquées entre nous, qu’il ne l’avait pas prévu. Parce que Fred à pour habitude de tout prévoir, de tout calculer, de tout contrôler. Qu’il savait qu’il avait gaffé et que c’était sans doute la dernière fois qu’il me voyait, que trop souvent il avait fait le con avec moi et qu’il était bien conscient que ma patience avait des limites. Je lui ai dis qu’il ne comprenait rien… que je l’aimais plus que je pouvais m’aimer moi-même, que les moments les plus dure que j’avais traversé dans ma vie avait été ceux où il en était sorti et que je ne voulais plus jamais que cela arrive.

Il a relevé la tête, le visage en larme, les yeux remplis d’espoir.
״ Ça veux-tu dire que t’es d’accord ? ״ m’a-t-il demandé.
״ Fred… je sais pu, je comprend pu rien ! C’est toi qui m’as toujours dit que l’engagement c’était de la marde, que c’était pas pour du monde comme nous, qu’on était d’une autre espèce. Ça fait presque 10 ans que tu te fous de ma gueule parce que je suis émotive, parce que j’ai des rêves. Tu m’as tellement lavé le cerveau que j’ai fini par être d’accord avec toutes tes conneries ! Je sais que tu m’as jamais tordu un bras, mais j’ai fini par être d’accord avec toi ! J’ai jamais su pourquoi toi, tu voulais rien savoir de l’amour, on dirait que c’est un secret d’état ! Toi, tu sais tout de moi pis moi je sais rien, ça me dérange pas dans le fond, j’ai accepté tes cachettes, tes mystères ! Mais, moi j’ai changé… l’amour avec un grand A, je le voulais, je le cherchais désespérément, tu m’as fait voir que je pouvais vivre sans, et que je pourrais être heureuse. Et je suis heureuse ! y’a personne qui me fais mal maintenant, y’a même personne qui me connaît, sauf toi ! Pis là, toi tu veux qu’on soit ensemble! Je sais, pas comme tout le monde, à notre façon mais ensemble quand même. Est-ce que tu peux comprendre que là, moi je suis fuckée ben raide ! Moi aussi je voudrais… je pense, je l’sais pu ! Mais le problème c’est que dans vie à chaque fois que je tiens à quelqu’un, y me crosse pis criss son camp ! Comprends-tu ? ״ que je lui ai crié dans un seul souffle, je parlais tellement vite, qu’il n’a pas pu placer un mot et je sais même pas si il a tout comprit tellement j’étais énervée. Je me suis effondrée sur le tapis et je crois bien avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, j’avais du mal à respirer tellement je pleurais. À y repenser, je devais avoir l’air d’une vraie hystérique !

Fred m’a rejoint par terre, il m’a prit dans ses bras et m’a bercé tout doucement, je me suis calmée, il me fessait du bien. ״ Ma petite princesse à ben raison, tu peux ben rien comprendre pis je pense ben que le plus fucké des deux, ben… c’est moi !״ m’a-t-il chuchoté à l’oreille. On a rie ensemble.

Il m’a dit qu’il ne comprenait pas bien se qui c’était passé durant son séjour chez moi mais qu’il avait réalisé une chose, qu’il m’aime bien plus qu’il l’a toujours cru. Et que lorsque j’avais été en couple depuis qu’on se connaît, avec Emy et Antoine ou bien même les histoires avec Steve (le DJ au club) ou Amélie (ma secrétaire), chaque une de ses réactions s’expliquent aujourd’hui, il a peur de me perde, que jusque là, il n’avait jamais comprit se qui le fâchait autant, parce que après tout c’était ma vie et que là c’était plus que clair pour lui. Que si je m’engageait avec quelqu’un il perdrait sa place au près de moi, mais que toutes mes baises c’est pas pareil que c’est pas des menaces pour lui, puisqu’il sait que je reviendrai toujours à lui. Il m’a juré ne jamais m’avoir menti, que lui-même ne le savait même pas, que ça lui a sauté au visage…

On s’est entendu qu’on ne ferait pas de projets communs, que notre relation ne changerait pas, du moins pas pour l’instant, qu’une chose était certaine qu’on tenait l’un à l’autre et que nous ne voulions pas nous perdre. Quelle belle conclusion n’est-ce pas ? J’ai le cœur léger et le sourire aux lèvres !

lundi 10 novembre 2008

Quelle soirée...

Depuis mercredi soir, ma libido était à son maximum, tous les hommes que je croisais avant un petit quelque chose d’attirant, je les trouvais tous sexy, se qui n’est pas le cas habituellement. Je crois que c’est le résultat de ma privatisation des dernières semaines et de ma colère contre Fred, qui se mélangeaient. Mais je me sentais incapable de pousser les choses afin d’aller chercher se qui me fessait si envie. Je me suis sentie moche et pathétique durant 2 longues journées. Et, je restais dans l’incompréhension de se qui était en train de se passé avec mon Fred. J’ai retourné ça de tous les côtés et cela restait toujours aussi confus pour moi.

Vendredi après avoir terminé de vous écrire, je me suis dis que je devais sortir un peu et arrêter de me morfondre. Je me suis préparée et je suis passée chez le ״pusher״ de Fred. J’étais un peu mal à l’aise de m’y rendre sans m’annoncer, je n’aie pas son numéro de téléphone puisque j’y suis toujours allée qu’avec Fred. Seb en ouvrant la porte a semblé surpris de me voir là, mais m’a invité à rentrer avec un grand sourire. Il m’a offert une bière et nous nous sommes fait quelques lignes ensembles. Il m’a dit ne pas vouloir se mêler de se qui ne le regardait pas mais qu’il s’était toujours demandé se qui pouvait bien se passé entre Fred et moi. Ce que je lui aie expliqué sans aucune gêne. Il m’a questionné sur mes sentiments pour lui. Pour la première fois, je n’arrivais pas à expliquer ce que Fred était réellement pour moi, il est certain qu’il y a une forme d’amour entre nous, mais pas celle dont tout le monde parle, que tout le monde rêve, entre nous c’est autre chose. J’ai volontairement fait dévier le sujet, je n’avais pas envie de parler de lui, de penser à lui, je voulais juste me changer les idées faire comme si Fred n’existait pas.

Je l’ai regardé ce soir là avec un regard nouveau, Seb m’a alors paru comme quelqu’un d’humain, de sensible. Il est bel homme, un peu abîmé par la drogue mais beau tout de même. Je me suis approchée de lui, l’ai embrassé, je lui ai demandé si il aurait envie qu’on se paie du bon temps. Il m’a repoussé et m’a dit que se n’était pas l’envie qui lui manquait mais que malgré se que je pouvais penser de lui, il avait des principes. Je n’étais pas certaine de comprendre. ״ Je ne crois pas que Fred va apprécier, mais bon… il est passé ici mercredi soir, il m’en a acheté pour pas mal plus que d’habitude. Hier vers midi, il est revenu, il avait l’air d’un zombie, je ne l’avais jamais vu avec une face de même, y faisait peur ! Il en voulait d’autre, il avait tout sniffé ! Je l’ai invité à rentrer, Fred a pleuré comme ça se peut même pas ! J’ai jamais vu un gars brailler de même, je te le jure ! Il m’a parlé de vous deux. Mais là j’en dirais pas plus parce que je commence à vraiment pas me mêler de mes affaires. (mon prénom), Fred c’est un bon jack, tu devrais lui donner une chance, je connais pas toute votre histoire, mais une chose est claire c’est que vous allez bien ensemble, il y a une complicité entre vous, c’est beau de vous voir allez, moi je vous ai toujours envié ! Jusqu’à hier je pensais que vous étiez un couple, j’ai tombé sur le cul quand y m’a toute raconté ça. Bon, c’est vrai que c’est pas de mes affaires, mais je te donne juste mon opinion, t’en fait ben se que tu veux !״ m’a dit un peu trop sur de lui. J’avais un vendeur de dope, que je croisait de temps en temps, devant moi qui était en train de me dire se que je devrais faire de ma vie. Je n’avais pas l’intention de m’étendre sur le sujet, j’ai donc prit mon petit sac qui traînait sur la table et lui ai souhaité une belle fin de soirée.

En marchant dans la rue, j’ai eu la gorge qui s’est noué, mes yeux se sont remplit d’eau, ça me fessait de la peine de savoir que Fred n’allait pas bien et que je n’étais pas là pour prendre soin de lui. J’ai eu envie d’aller le voir, mais qu’est-ce que j’aurais bien pu lui dire… j’étais pas la bonne personne pour le consoler présentement. J’ai pris un taxi et j’ai demandé qu’on me dépose dans un club.

La place était bondé, je savais en y arrivant que je n’aurait sans doute aucune difficulté à trouver se que je cherchais. Je me suis installée au bar, j’ai commandé un verre, balayé du regard la piste de danse. Mes yeux on croisé ceux d’un homme pas mal du tout. Je lui ai fais signe du doigt de venir me rejoindre. On a échangé sur des banalités pendant quelques minutes. Je l’ai alors invité à me suivre aux toilettes, mon invitation à été accueillit avec enthousiasme. On s’est faufilé discrètement dans une cabine sous les yeux d’une jeune femme au regard complice. Je n’avais qu’une envie, qu’on me prenne ! J’avais envie d’être dévoré ! J’ai retiré ma culotte l’ai mit dans mon sac que j’avais déposé sur le crochet derrière la porte. Je me suis assise sur la couve, les pieds sur la lunette de la toilette, il semblait ahuri mais heureux du déroulement des évènements. J’ai agrippé son collet, l’ai attiré vers mes lèvres pour l’embrasser, j’ai pris sa main pour la diriger sous ma jupe, il s’est mit à me caresser sans hésitation. Ouf !!! que ça faisait du bien, j’en avais tellement besoin. Il m’a regardé et m’a demandé si ça lui coûterait quelque chose. Il m’a confondu avec une prostituée, ça m’a fait rire, se n’était pas la première fois que cela m’arrivait et chaque fois ça m’amuse toute autant. Je l’ai rassuré en lui disant que j’avais juste envie d’être baisé ! Il a recommencé à me touché, j’étais adossé au mur et le regardais. Il m’a dit que j’étais encore mieux que dans ses fantasmes. Wow !!! quel beau compliment ! Il a sorti un préservatif de la poche de son jeans, l’a enfilé, m’a soulevé et s’est inséré en moi. Nous étions là, tous les deux au centre de cette si petit cabine à baiser, il était fort, je n’avais aucun point d’appuie à par ses bras très puissants. J’ai jouis en silence, la gorge nouée, au cœur le sentiment de trahir Fred… J’ai repris mon sac, sans le regarder et je suis sortie, sur le trottoir j’ai senti que j’allais pleurer, mais je ne le voulais pas.

Je suis rentrée dans le club d’à coté, je suis allée directement au toilette, je me suis fais une petite ligne. Je suis ensuite aller prendre un verre. J’étais là depuis à peine quelques minutes, que j’ai remarqué qu’une fille et un garçon me regardait avec insistance en se parlant à l’oreille. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien se dire, j’en n’avais aucune idée et pour être honnête je m’en balançais ! Après un moment, j’ai senti une main sur mon épaule, c’était la fille. Elle m’a avoué être gêné de m’aborder de la sorte mais qu’elle avait quelque chose à me proposer et ne voulait surtout pas que je le prenne mal. Elle et son chum avaient un fantasme… Décidément, j’étais dédiée à être un fantasme ce soir là. Elle rêvait de voir son copain faire jouir une autre femme. Je me suis retournée pour regardé le mec en question, puisque je leurs avait prêté que très peu d’attention, à ne même pas me souvenir se à quoi il pouvait bien ressembler. Il avait quelque chose de mignon mais surtout semblait très timide, je me demandais comment un gars qui dégageait si peu d’assurance pourrait bien faire un truc comme ça. La jolie brunette poursuivi en me disant que j’étais très désirable, que je dégageais quelque chose de très sexuelle. C’est normal, je suis une salope, me suis-je dis à moi-même, pas très fière de cette que j’étais à cette instant précis… Je m’étais jamais donnée en spectacle de la sorte, bien sur j’avais déjà cru voir un ombre au travers d’une fenêtre mais jamais j’avais consenti à se que quelqu’un soit là juste à côté. À vrai dire, personne ne m’avait jamais proposé une telle chose. ״Et puis ?״ m’a-t-elle dit en regardant le sol. Je me suis alors dis pourquoi pas, elle voulait qu’on se rende chez eux, se que j’ai refusé, je lui ai dis qu’on irait à l’hôtel et nul par ailleurs et que c’est eux qui payeraient. Elle m’a dit qu’elle devait tout d’abord aller voir son chum. Je n’étais pas certaine d’être bien avec cette proposition mais…. Elle est revenue, me disant que c’était bon pour eux, on est donc partie tous les trois.

Arrivé dans la chambre, elle s’est assise sur un petit fauteuil une place, nous on s’est installé sur le lit. Lui, il s’est mit à me déshabiller en embrassant partout, il m’embrassait le visage en prenant soin d’éviter mes lèvres. J’ai eu alors l’impression que c’était une entente entre eux. Je le sentais très excité mais aussi très inconfortable. Moi aussi je l’étais (inconfortable), j’étais là les yeux fermés, à ne rien faire, je bougeais à peine. Je la sentais elle, pas très loin de nous, qui nous regardais, j’avais mal pour elle… je ne comprenais pas se qui pouvait lui plaire à regarder son homme avec une autre. Je n’arrivais à me laisser aller, je n’étais pas excité le moins du monde, pourtant j’aurais cru que cela aurait pu éveillé l’exhibitionniste en moi. Il a essayé d’entrer un doigt en moi, j’étais tellement sec, que rien ne pouvait trouver place par là. J’ai ouvert les yeux, elle elle aimait se qu’elle voyait, elle se touchait par-dessus ses vêtements, je pouvais voir que ses mamelons étaient dures, j’ai alors senti l’excitation grandir en moi. J’ai alors repris le main de l’homme pour la ramener entre mes jambes, il a glisser ses doigts en moi sans aucune difficulté cette fois. J’ai retirer son chandail, en la regardant, elle qui retirait le sien en même temps, je me suis mise à embrasser son torse, elle avait laissé sortir ses seins de son soutien-gorge et se pinçait le bout, elle avait une de ses poitrine à faire rougir d’envie.

Je leur ai demandé si on pouvait changer les plans, je voulais qu’elle se joigne à nous. Elle le regardais en le suppliant d’accepter du regard et lui la fixait n’ayant l’air plus sur de rien. Elle s’est levée et s’est dirigée vers nous sans attendre sa réponse, comme elle ne venait toujours pas après un long silence. Je leur ai demandé de ne pas se toucher, que je souhaitais moi la toucher et que lui s’occupe de moi. Personne n’a rien dit, j’ai donc compris qu’ils acceptaient ses nouvelles règles. Elle s’est assise devant moi et lui a recommencé se qu’il avait interrompu. Je l’ai caressé, j’ai porté ma bouche à son sein, je l’ai mordiller doucement, elle respirait de plus en plus fort, se qui m’encourageait. Lui a déposé sa langue sur mon sexe brûlant, il semblait du coup avoir beaucoup plus d’aisance et d’assurance. J’embrassais son ventre tout en déboutonnant son pantalon, elle souleva les fesses afin de me faire comprendre que je pouvais la dénuder. J’ai demandé à l’homme de se tasser afin que je change de position, je me suis mise à quatre pattes le visage entre les jambes de sa conjointe, je lui ai dis vouloir le sentir dans moi. Alors que je léchais le sexe de madame, monsieur me pénétrait. Elle gémissait devant moi et lui râlait derrière moi. Elle me plantait les ongles dans le dos et lui me claquait les fesses. Tous les deux étés brutaux avec moi, pas trop, juste assez pour que cela me plaise. C’était tellement bon de savoir que j’apportait tout se plaisir à ce couple. Je sentais que c’était là… que j’allais venir d’une seconde à l’autre mais lui l’a fait sans crier gare et s’est retiré. Il s’est excusé en disant qu’il ne me laisserait pas en plan, qu’il me ferait jouir à son tour.


Je lui ai dis que c’était avec elle que je voulais jouir. Je me suis étendue sur elle, j’ai mis ma main entre nos sexes en exerçant une pression sur le sien, je me frottais sur elle de façon effrénée, elle appréciait, son corps me le criait, son souffle se fessait court et son cœur battait à une vitesse folle, elle a crier... elle a jouit. J’étais la seule à ne pas avoir eu mon plaisir, elle a soulever mon visage et m’a embrasser avec tendresse. Elle m’a dit vouloir essayé… essayé de me manger, qu’elle n’avait jamais fait ça avec une femme auparavant et qu’elle en avait vraiment envie. Je l’ai regardé lui, qui était toujours a genoux dernière nous, une belle érection entre les jambes, il a acquiescé du regard. Je me suis retournée sur le dos, je l’ai laissé prendre place entre mes cuisses, lui je l’ai attiré vers moi, j’ai enfoncé sa queue dans ma bouche pour lui faire une fellation. Elle me léchais, m’embrassais, me suçait de façon très surprenante, pendant que je jouissais à répétition dans sa bouche, lui venait dans la mienne. C’était magique !!!

Ils m’ont remerciés d’avoir accepté leur proposition, je leur ai dis que c’est moi qui les remerciait de m’avoir permis de vivre se moment. Elle m’a demandé si nous pourrions répéter l’expérience. ״ Oui, peut être… si on se recroise un jour״ lui ai-je répondu.

En marchant vers chez moi ce soir là, je me sentais légerte, je me sentais bien. C’était la première fois que je baisais à trois et j’étais très heureuse de l’avoir fait !


vendredi 7 novembre 2008

Mon Fred à la maison!

Je reviens à ma vie ! Après près de deux mois, de routine, de tendresse, de petites attentions, d’inconfort, de perte de contrôle, de bon sexe, de vie à deux… je retrouve mon chez moi, mon indépendance, ma solitude…ma vie !

Il y a plusieurs semaines, Fred a dû quitter son logement puisqu’il y a eu un important dégât d’eau chez lui, il a à peu près tout perdu et son appart devait être retapé. En bonne amie, je lui ai proposé le gîte à la maison. Au départ, l’idée me plaisait, je me suis dis qu’après tout on s’entend bien, on rie ensemble et que j’aurais des baises autant que je le souhaiterais.

Mais la réalité est que je suis bien seule et que j’ai fais ce choix depuis bien des années et que cela me convient toujours autant. Comme je n’ai qu’un lit et que mon divan n’est pas très confortable, nous avons donc partagés mon lit durant tout ce temps, ça m’a fait bizarre de m’endormir tous les soirs à ses côtés.

On a eu de bons moments, je ne me suis jamais envoyée en l’air aussi souvent par le passé, même lorsque j'étais en couple. On a fait des folies, on a poussé l’audace comme nous ne l’avions jamais fait auparavant.

J’ai découvert des facettes de mon Fred qui m’était jusqu’alors insoupçonné, il a un petit côté romantique, je l'ai trouvé très mignion par moment ; a mon retour du boulot j’avais un bain de coulé, des chandelles pleins la salle de bain, il me préparait des petits festins, se qui est très apprécié pour moi qui se nourrit essentiellement du resto ou des menus pré préparés, j’ai écouté des films collés à me faire jouer dans les cheveux… Une partie de moi était bien à travers tout ça, qui n’aime pas qu’on prenne soin de nous ?

Mais il y a aussi eu des jours où j’ai prié qu’a mon retour il ne serait pas là, qu’il serait sorti ou mieux encore qu’il serait rentré chez lui, où on reprendrait chacun notre vie comme avant. Mes hommes me manquaient aussi, Fred m’avait demandé que pour le temps qu’il serait là, je n’aie pas d’autres partenaires, pas d’aventures…aucune ! Qu’il se sentirait mal à l’aise de sentir l’odeur du sexe d’un autre sur moi… À deux reprises, je me suis permise de le faire. Fred m’a alors fait la gueule durant les jours qui ont suivis, me rappelant constamment ce que j’avais accepté. J’ai essayé de comprendre, et je lui ai expliqué que pour ma part si il souhaitait le faire ça ne me dérangerait pas, qu’il pouvait ne pas rentrer coucher quand il le voulait et que le lendemain je l’accueillerait jambes ouvertes. Lui, il ne voulait pas me faire ça…

Mercredi soir, il m’a avoué que son logement était prêt depuis deux semaines, qu’il avait fait l’acquisition de nouveaux meubles, mais qu’il ne m’en avait pas parlé avant, puisque l’idée de rentrer l’attristant. J’ai piqué une de ses colère, je ne me rappelle pas si j’ai déjà été aussi fâchée après quelqu’un. Je l’ai trouvé malhonnête , profiteur… Fred m’a dit avoir bien réfléchit et qu’il aimerait que nous passions plus de temps ensemble, que peut-être une fois nos baux terminés nous pourrions nous acheter un petit quelque chose ensemble… Où nous aurions chacun notre chambre, qu’on pourrait avoir des aventures chacun de notre côté, que nous pourrions être un couple (sans en être un) ouvert, qu’on pourrait aussi prendre nos vacances ensemble cette été et aller quelque part ensemble, pour décrocher. Je n’entendais plus rien, le mot ensemble ne fessait que résonner dans ma tête. Je voulais juste qu’il quitte, je lui ai demandé de partir, je lui ai dis que j’avais besoin d’être seule, que je ne voulais pas qu’il me téléphone ou vienne me voir et que dimanche nous irions bruncher. Je ne sais toujours pas ce que je lui dirai…

Jusqu’à maintenant j’avais toujours cru que Fred était mon pendant masculin, après tout c’est lui qui m’a apprit à gérer ma vie comme je la mène ! Fred n’a jamais été en couple, et n’a jamais voulu l’être ! Il a toujours méprisé les gens qui s’engageaient parce que pour lui, la routine c’est la mort ! C’est bien entendu une relation non conventionnelle qu’il me propose, mais reste que je trouve que ça commence à lui ressembler dangereusement ! Une chose est certaine c’est que je ne veux pas le perdre, sans lui, je suis complètement perdue…

vendredi 19 septembre 2008

Je m'étais gourée!

C’est temps-ci mon amie Nadia m’emmerde, à vrai dire elle m’emmerde depuis près d’un mois. Cela a commencé un soir de semaine, je crois que c’était un mardi, elle m’a invité à souper et à regarder un film chez elle. Comme ça fessait quelques semaines que nous ne nous étions pas vu j’étais enchantée par son invitation. De plus, nous allions être seule puisque son copain était parti pour Québec quelques jours.

Nous avons mangé, bu quelques verres de vin, on a échangé sur nos vies respectives, on a rie c’était agréable. Je me suis toujours bien sentie avec elle, nous nous connaissons depuis la petite école. Elle avait déjà loué le film, c’était Borderline, le film Québécois, comme je ne l’avais toujours pas vu et que j’en avais entendu beaucoup de bien, ça m’allait. Nous l’avons donc écouté.

Une fois le film terminé, elle s’est retourné vers moi : ״Et puis, t’en penses quoi ?״ m’a-t-elle demandé avec un regard un peu trop insistant. Je lui ai dis ne pas avoir été très impressionné, que c’était somme toute un bon film mais que je m’attendais à plus ! ״ Non, non ! C’est pas ça que je veux dire ! Tu te reconnais pas là dedans ?״ J’étais pas trop sur de comprendre qu’est-ce qu’elle voulait dire par là. Me parlait-elle des scènes explicites ou bien que cette fille à un problème de santé mental ! Elle me parlait bien de la partie pas trop saine d’esprit !

J’ai été sans connaissance, mon amie, ma Nadia était-elle vraiment en train de me dire ça ! Je lui ai dis que je ne me reconnaissais pas en elle, que j’avais l’impression qu’elle était en trait de tout mélanger. Elle m’a avoué être inquiète à mon sujet depuis déjà un bon moment, que la façon dont je menais ma vie n’étais pas normal, que ma sexualité était déviante… et que lorsqu’elle a vu se film, elle a tout comprit ! Elle m’a dit que se n’était pas facile pour elle d’aborder ça avec moi et qu’elle le fessait parce qu’elle tenait à moi. Elle m’a proposé d’aller consulter un psychiatre et qu’elle pourrait m’y accompagner. Quoi !!! Là, elle allait trop loin !

En quoi cela n’est pas normal d’aimer le sexe ? Elle fait bien l’amour avec son copain jusqu’à 5 fois par semaine, se qui est souvent plus que moi ! Oui, moi c’est avec des inconnus, je n’ai pas eu de relation stable depuis 4 ans et puis alors ? Se n’est pas comme si je ne savais pas pourquoi, je le sais, je suis seule parce que je le choisis, parce que les hommes m’ont fait trop mal et que j’ai décidé que c’était terminé ! Est-ce que ça c’est un problème psychiatrique ?

La soirée n’a pas très bien terminé, il y avait beaucoup de tensions dans l’air, elle elle pleurait et moi je suis partie fâchée !

Depuis, elle m’appel plusieurs fois par semaine pour me casser les oreilles avec ça. Cette semaine, je lui ai demandé d’arrêter de me téléphoner, que je n’avais plus d’intérêt pour elle, que je la trouvais dérangeante, que j’avais toujours senti qu’elle me respectait, qu’elle ne me jugeait pas et c’est pour ça que je ne lui cachait rien. Je croyais qu’elle était une vraie amie pour moi, mais que finalement je m’étais bien gourée !

Tout ça me fait bien de la peine, mais je ne peux pas accepter qu’une amie me traite de la sorte !

Elle m’a même amené à douter, je me suis documentée, je me suis dis, si jamais elle avait raison. Mais je ne me suis pas reconnue dans la description qu’on fait des gens aillant se problème. Je ne suis pas une spécialiste mais se que j’ai compris c’est qu’ils ont de la difficulté à gérer leurs émotions, qu’ils ont des relations conflictuelles, qu’ils sèmes souvent la bisbille autour d’eux, qu’ils ressentent un grand vide à l’intérieur… Et tout ça se n’est pas moi !

Aujourd’hui une page se tourne pour moi, une amitié de longue date se termine mais je me console en me disant qu’elle n’était peut-être pas aussi vraie que je le croyais.

lundi 8 septembre 2008

Le fétichiste

C’était une des premières journées chaudes de l’année, je suis descendue prendre une pause à l’extérieur afin de profiter du soleil, j’en avais vraiment besoin puisque depuis quelques heures je me cassais la tête à tenter de trouver une solution à un problème qui me semblait sans issue.

J’ai marché un peu, me suis-je assise sur un banc pour fumer une cigarette. Le début de l’été reste mon moment de prédilection ; la vie, la renaissance me donne l’impression qu’il n’y a rien d’impossible. Je me sens forte, je me sens vivre… fini avec cette saison qui me déprime trop ! Les gens sortent, déambulent dans les rues, vont manger à l’extérieur, tout le monde semble plus beau.

Un homme est assit sur la terrasse de l’autre côté de la rue, il lit un journal en sirotant un café. Je me lève et traverse pour aller le rejoindre. Je lui demande si je peux boire un café avec lui. Il ne lève pas les yeux pour me regarder, il reste fixé sur mes jambes, je suis mal à l’aise, je me demande si ma tenue est inappropriée pour une journée de travail, ma jupe est-elle trop court ? Pourtant, elle est très classique ! Il accepte, relève la tête et m’offre un merveilleux sourire.

Je lui parle un peu de mon tracas au boulot, il rie en me disant que tout ça est du chinois à ses oreilles et qu’il est bien heureux de ne pas avoir un job comme le mien. Lui, il est photographe professionnel pour un magasine. Il me parle de son métier, tout ça me semble si simple, si léger, je l’envie ! Il me dit être à Montréal depuis à peine quelques mois, et qu’il ne connaît presque personne, il se promène, fait de la photo même durant les jours de congés. Il me semble passionné, il en parle avec une étincelle au fond du regard. On est resté là à papoter un bon moment.

Je lui dis avoir besoin de me changer les idées, que j’ai la tête qui va éclater. Je lui demande si il ne pourrait pas m’aider, s’il n’aurait pas envie de m’inviter chez lui, qu’on baise ensemble pour que j’évacue mon stress. ″Wow ! jamais on m’a fait une proposition aussi directe ! Tu dois être sur de toi pis pas à peu près ! J’ai donc pas le choix d’accepter !″ m’a-t-il dit en se relevant.

Il vivait tout proche, on a marché pour s’y rendre. Il vivait dans un vieil appart avec de très hauts plafonds, de belles moulures de bois, tout ses murs étaient tapissés de photographies. C’était très chaleureux comme endroit, un endroit où l’on se sent bien !

Il m’a demandé si j’accepterais qu’il me pose, il était inspiré. L’idée me plaisait ! ″ J’accepte de jouer le jeu, si tu prends pas ma face mais je suis prête à se que tu me prennes nue !″ lui ai-je répondu en retirant ma blouse. ″ Wouin ! Toi, tu t’es dis un jour, je ferai jamais rien comme les autres, c’est ça ?″ m’a-t-il dit sans me regarder en marchant vers sa chambre. ″ Quelque chose comme ça !″ me suis-je dis à moi-même à voix haute.

Il m’a photographié tout le temps que je dévêtisse, c’était amusant, je fessais un strip-tease à une caméra, je posais, je me déhanchais, je me sentais comme une star, c’est bon d’avoir toute cette attention.

Lorsque j’ai voulu me déchausser, il m’a demandé de garder mes sandales, que pour lui rien n’était plus sexy qu’une femme portant des talons aiguilles. Je me suis étendue sur son lit, je me touchais, me courbais, m’exposais, lui fessait voir tous les recoins de mon anatomie. Il s’approchait de plus en plus pour faire de gros plans, je sentais sa chaleur, son souffle, son odeur. J’ai entendu des centaines de clic, ça résonnait dans ma tête, je me sentais hypnotisé, j’étais presque en transe… là, c’était assez, le désir ne fessait que grandir en moi, je voulais qu’il me baise ! Il avait assez joué, c’était mon tour !

Je lui ai dis que tout ça avait été bien mais que je voulais lui rappeler pourquoi j’étais là. Il voulait d’abord mettre les photos sur son ordinateur pour qu’on les regarde ensemble. Se qu’il fit. Les photos étaient bonnes, jamais auparavant je ne m’étais trouvée aussi belle, j’étais belle, j’étais chaude, j’étais très désirable ! Après en avoir regardé une cinquantaine, j’étais satisfaite, je n’avais pas besoin d’en voir davantage. J’ai roulé sa chaise vers l’arrière, afin de pouvoir m’agenouiller entre lui et son bureau. ″ Tu peux continuer à te rincer l’œil pendant que je te suce !″ lui ai-je suggéré en déboutonnant son pantalon. Après quelques minutes, je lui ai demandé si il avait des préservatifs, il me pointa un tiroir, je me dirigeais vers la commode , il s’est alors mit à se masturber frénétiquement en fixant une photo de moi prise de dos où l’on pouvait me voir des fesses jusqu’au talon aiguille.

C’était spécial de voir un homme se masturber ainsi en regardant une photo de mon postérieur. J’ai retirer sa main de sa verge en lui disant : ″ J’espère que tu comptes pas jouir sans moi ?″ Il m’a regardé en s’excusant, en m’expliquant que cela avait été plus fort que lui, que cette photo le rendait fou de désir. ″ Parfait ! t’as l’original devant toi !″ lui ai-je dis en riant. Je me suis assise sur lui à califourchon, j’ai commencé à bouger doucement en le fixant, son érection était molle, j’ai donc mis un peu plus d’entrain afin de réanimer la bête, j’ai attiré ses mains vers mes seins afin qu’il me les caresse, se qu’il fit que quelques secondes. Je sentais qu’il perdait son érection, un homme débandait alors qu’il était en moi, c’était insultant ! Il poussa le haut de mon corps vers la droite, s’étira le cou afin de me regarder le derrière. Comme par magie son sexe s’est éveillé, il était à nouveau très dure. J’accélérais de plus en plus la cadence, nos corps s’emboîtaient parfaitement. C’était bon ! Entre deux souffles, je lui murmura : ″ T’avais besoin de voir mon cul ! C’est se qui te fait bander ! T’as envie de mieux le voir, tu veux changer de position?″ ″ C’est pas vraiment ça ! C’est tes pieds que j’ai besoin de voir, c’est tes pieds qui m’excite ! Pis oui, j’aimerais qu’on change de position pour mieux les voir !″

Nous nous sommes levés, je l’ai laissé me guider… je me suis retrouvée couché sur le dos, une jambe dans les airs à observé un homme qui était coucher en moi à faire des mouvements de va et vient, j’étais alors complètement déconnectée ! Lui, il prenait son pied, ça se voyait. Il embrassait, suçait, léchait mon pied, ma sandale ! Son souffle était court, il râlait. J’ai dû me ressaisir, sinon il jouirait sans moi, j’ai fermé les yeux devant cette étrangeté. Je me suis concentrée sur se que je ressentais, après tout il bougeait bien ! J’ai finalement eu mon orgasme, heureusement ! Il m’a suivi de quelques secondes.

En marchant vers le bureau, je pensais à se qui venait tout juste de se produire. J’avais baisé avec un homme, qui lui avait baisé avec mon pied !

jeudi 4 septembre 2008

Mon puceau

Pour moi lorsqu’il s’agit d’un homme, sa situation financière, son mode de vie, son profil professionnel, son âge, ses expériences précédentes n’ont que très peu d’importance pour moi, pour ne pas dire aucune, comme je ne souhaite rien de plus qu’une aventure avec eux !

Il m’est donc arrivé de coucher avec des hommes de toutes sortes, j’ai aussi souvent couché avec des hommes plus jeunes que moi, bien plus jeune ! Les hommes qui se disent très expérimentés ne sont pas nécessairement les plus habiles, je me dis souvent qu’il faut en prendre et en laisser. Les hommes ressentent souvent le besoin d’impressionner, de me faire mention de leur tableau de chasse. Comme si cela ferait une différence une fois l’acte terminé, moi se qu’ils ont pu faire avant je m’en contre balance, la seule chose qui m’intéresse c’est se que je vivrai avec eux !

J’ai couché avec plusieurs hommes qui étaient vierges avant moi et bien honnêtement si certains ne me l’auraient pas dit je ne l’aurais pas su ! La baise c’est un art, pour un c’est inné et pour l’autre ça vient avec le temps, la pratique. Mais tout ça reste bien mécanique, même avant l’avoir fait on sait se que l’on doit faire. Certains se mettent de la pression et d’autres se laissent aller.

Parmi tous ses puceaux un m’a marqué, juste à pensé à lui je deviens excitée ! Il reste un très beau souvenir pour moi, son prénom m’échappe et je trouve ça très dommage. J’ai la vague impression qu’il avait un nom composé… Il était très jeune, nous avons dix de différence, en le regardant je ne l’aurais pas cru, j’aurais dis cinq tout au plus.

Je me rappelle très bien de ce soir là, c’est resté frais à ma mémoire. J’étais sortie avec Nadia, ma copine d’enfance, alors qu’elle se déhanchait sur la piste, moi j’étais au bar à observée ! Je cherchais celui avec qui je partirais. L’ambiance était bonne, je me sentais belle, je me sentais chaude, je me sentais chatte ! Je l’ai aperçu, il m’observait de l’autre côté du bar, je lui ai fais un baiser souffler, accompagné d’un clin d’œil. Il s’est approché de moi et m’a offert un verre. Il avait un petit quelque chose de mignon, de grands yeux curieux, un sourire taquin, un physique de gym, un beau style vestimentaire et il sentait bon. Un homme qui sent bon, c’est tellement craquant !

Je crois que je l’intimidais, il n’arrêtait plus de parler. J’avais peine à comprendre se qu’il me racontait, tout ça me semblait si absurde, mais il me fessait rire ! Il me plaisait, il ne me restait qu’à lui proposer qu’on parte ensemble. J’avais la forte impression qu’il vivait toujours chez maman et papa, se qu’il me confirma, je lui ai demandé si il avait une voiture, non plus ! Il a proposé qu’on aille chez moi, je lui proposa une petite baise dans les toilettes du club.

C’est là qu’il m’a avoué être vierge et que se n’était pas vraiment de cette façon qu’il s’était imaginé sa première fois (dans des toilettes) et que si cela m’intéressait toujours il pouvait m’amener à l’hôtel. On est donc parti ensemble.

Il m’a demandé de tout lui montrer, il lui était déjà arrivé de caresser une fille, de se faire caresser mais sans plus. Il m’a dit m’avoir choisir parce qu’il s’avait que j’étais plus vieille que lui et sans doute plus expérimentée. On a beaucoup parlé pendant qu’on baisait ensemble. Je le guidais dans ses touchés, dans ses baisés, dans ses mouvements, il était un élève doué, il apprenait vite. Jamais avant lui un homme ne m’avait demandé de verbaliser autant. C’était du nouveau, c’était excitant, c’était plaisant ! J’ai dansé pour lui, je me suis caressée devant lui, je lui ai expliqué se qui me fessait du bien, se qui m’excitais, je lui décrivais se que je ressentais à l’instant même, pour l’encourager à continuer. Il avait un petit côté pervers, il voulait toujours et encore plus, il voulait tout expérimenter, il était insatiable ! On a baisé comme ça toute la nuit, j’ai fini par m’effondrer de fatigue.

J’ai pu dormir que quelques heures, alors que je rêvassais, j’ai senti une langue gourmande me lécher entre les cuisses, je me suis replacée afin de lui faciliter l’accès à mon plaisir. Ses coups de langue assuraient, ils étaient précis d’une bonne longueur et d’une pression juste se qui était agréable. J’étais d’une telle mollesse, probablement un mélange du manque de sommeil ainsi que de se réveille si agréable ! J’ai attiré son corps vers ma bouche enfin de pouvoir le sucer en même temps. On est resté un bon moment comme ça à embrasser le sexe de l’autre, à se caresser, c’était bon ! Je sentais que je n’attendrais pas l’orgasme de cette façon, il me maintenait dans un niveau d’excitation qui était magique, j’aurais eu envie que cela ne cesse jamais. Je ne vivais pas cette frustration que j’avais si souvent connu, j’aurais eu envie de ressentir se que je ressentais durant une éternité, c’était parfait. Depuis déjà un moment, il avait éjaculer mais il n’avait pas arrêté, il avait compris que j’étais bien, que j’appréciais grandement se qu’il me fessait vivre. Cela aura été mon plus long cunnilingus à vie, j’aurais apprécié qu’il continu encore mais je ne pouvais lui en vouloir lorsqu’il s’est arrêté. Je me suis retournée, j’ai légèrement écarté les cuisses en lui demandant de me pénétrer, j’aurais aimé pouvoir le chevauché une dernière fois mais je n’en avais plus la force. Et je sentais que je n’avais pas à m’inquiéter, il me ferait jouir ! Je le savais ! Il m’a prit avec ardeur et tendresse. Je sais qu’aujourd’hui il a dû en faire jouir plus d’une, et c’est un honneur pour moi de me rappeler que j’aurais été sa première !

Nous nous sommes quittés en se remerciant l’un l’autre de cette nuit exquise ! Je ne l’ai jamais recroisé, mais j’aime me le remémorer, j’aime me toucher en pensant à lui !

dimanche 31 août 2008

Mes hommes

Lorsque je sors pour me trouver un homme mes critères de sélection ne sont pas toujours les mêmes. Cela dépend dans quel état d’esprit je me trouve, de la journée que j’ai passé et de mes besoins. Vous avez sans doute l’impression que je n’aime que le sexe qui est cru mais j’aime aussi la tendresse, après tout je suis une femme. Mais ne m’offrez surtout pas un, lorsque j’ai envie de l’autre ! Et je ne cherche pas la meilleure performance à chaque soir, parce que celle-là je l’ai déjà trouvé, j’ai mon Fred. Je recherche plutôt l’expérience nouvelle ! Quelques fois, j’ai envie d’avoir le contrôle tandis qu’à d’autres moments, j’ai envie d’être plus docile.

Après les années, j’ai appris à deviner les hommes dans leurs préférences et attitudes sexuelles, seulement qu’en les observant. Je ne suis pas infaillible mais rarement je me trompe. Mes meilleurs baiseurs sont généralement ceux qui n’ont l’air de rien, des hommes souvent timides et qui dégagent une certaine insécurité. Ils sont plus attentif, ils me donnent souvent se que je veux, ils entendent se que je ne dis pas, se que mon corps leur hurle !

Tandis que les hommes qui sont sur d’eux et qui démontrent de l’assurance sont souvent centré sur eux-mêmes ! Se qui peut aussi entraîner d’excellente partie de plaisir. Un instant où nous sommes deux mais n’avons rien à foutre de l’autre et de son plaisir, où nous pouvons être de purs égoïstes !

Alors, je me dois d’être vigilante lorsque je choisis un homme. Je ne dois pas me presser, je dois les observer afin de faire le choix le plus judicieux. Les soirs où je suis plus indécise, où je n’arrive pas à savoir se que j’ai envie, j’y vais de façon plus instinctive.

Lorsque je me sens moche, je me choisis un trophée, c’est bon pour mon ego ! Ce soir, c’est se que je vais chercher, c’est se dont j’ai besoin !

vendredi 15 août 2008

Elle

Lundi matin, je m’envolerai vers Toronto où je vivrai une aventure extraconjugale, je serai infidèle à mes hommes pour baiser avec une femme durant quatre nuits ! Cela dure depuis maintenant deux ans. La boîte pour laquelle je travail m’envoie trois ou quatre fois par an dans une convention, où tous nos succursales se réunissent pour analyser le marché, les nouvelles directions à prendre et les différentes perspectives. Depuis maintenant cinq ans, je nous représente leur des conventions. J’y suis toujours accompagnée de ma secrétaire afin qu’elle rédige pour moi les procès verbaux des réunions. Mon directeur a toujours cru bon de ne louer qu’une chambre pour minimiser les coûts lors de ce déplacement.

Vous pouvez vous imaginez ma déception lors de mon premier voyage pour la compagnie, arrivée à l’hôtel, on nous a remis à ma secrétaire et moi les clefs de la même chambre. Alors que je croyais pouvoir profiter de cette semaine à l’extérieur pour visiter les bars locaux et faire des rencontres. La chose devenait impossible puisque je partageais ma chambre avec cette vieille grincheuse qui me servait à l’époque de secrétaire. Avec le temps, je m’y suis habituée, après tout j’étais là pour travailler.

Il y a deux ans, la vieille est partie à la retraite, je me suis donc engagée une nouvelle secrétaire, très efficace et combien plus sympathique. Lors de notre premier voyage ensemble, le premier soir lorsque nous nous sommes mises au lit, Amélie (ceci est un nom fictif, afin de conserver son anonymat et par le fait même, le mien) m’a demandé si j’étais au courant de tout se qui circulait à mon sujet au bureau. Je lui ai dis que tout ça n’avait que trop peu d’importance à mes yeux, que moi j’étais là pour faire mon travail et non pour me faire des amis. Et que si cela les amusait, ils pouvaient bien continués, que tout ça ne m’affectait pas, puisque de toute façon j’en étais persuadée personne ne pouvait voir juste.

Elle s’est alors assise dans son lit, elle m’a dit qu’elle contrairement à tous voyait juste, qu’elle avait passé suffisamment de temps en ma compagnie pour m’avoir deviné malgré tout le mystère que je laissais planer autour de moi. Je lui ai alors dis que malgré tout le respect que j’avais pour elle, je la trouvais bien effronté, que je ne laissais planer aucun mystère, mais plutôt que je tenais à ma vie privée et que si elle souhaitait conserver son emploi elle devrait s’en accommoder. Elle m’a demandé de la pardonner, qu’elle ne voulait pas être insolente mais qu’elle avait juste envie qu’on discute entre femme.

J’ai alors eu peur, peur qu’elle sache pour vrai qui j’étais ! Après tout, elle était à peine plus jeune que moi, se pouvait-il que nous fréquentions les mêmes endroits, m’avait-elle observé et ainsi deviné. J’aurais dû penser à tout ça, j’aurais dû me réengager une autre vieille ! J’étais alors plongée dans mes pensées lorsqu’elle m’a dit du tac-o-tac, qu’elle ne me jugeait pas, qu’elle avait rien contre les lesbiennes. J’ai alors éclaté de rire et j’étais bien sure très soulagée qu’elle ne sache pas finalement ! Je lui ai dis qu’elle avait tout faux et que malheureusement elle ne pourrait pas nourrir la curiosité de tous ses commères à notre retour.

Elle m’a assuré que là n’était pas son intérêt, et qu’en fait elle aurait aimé que je lui réponde que je l’étais, que depuis quelques années elle avait envie d’essayer avec une femme. Et que depuis qu’elle travaillait pour moi, elle s’était plu a imaginée que se serait avec moi qu’elle réaliserait ce fantasme. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire, j’étais alors sans mot. Après Emy, j’avais toujours cru qu’elle aurait été la seule, mais à cet instant l’idée me plaisait ! Est-ce que je pouvais lui faire confiance, est-ce que je pouvais ainsi mélangé mes deux univers ? Je pensais à Fred, qui m’aurait formellement interdit de même y penser, mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de Fred et de tous ses principes à la con. Mon instinct animal me poussait à risquer le tout pour le tout.

Depuis déjà un moment, j’étais là à fixer le mur devant moi, à ne rien dire, complètement perdu. Elle s’est excusée, elle m’a dit qu’elle comprenait que je sois offusquée, qu’elle n’aurait jamais dû, qu’elle avait été bien trop loin, que dès le lendemain elle reprendrait l’avion pour Montréal et qu’à mon retour, je trouverais sa lettre de démission sur mon bureau.

Je lui ai demandé d’arrêter de nous jouer ce petit drame et que c’est maintenant qu’elle allait trop loin ! Je lui ai dis qu’elle était une très bonne employée et que je ne pouvais me permettre de la perdre. Dans son visage, je pouvais y lire de l’incompréhension. Je me suis à peine déplacée vers la droite dans mon lit, j’ai soulevé les couvertures et j’ai tapé le matelas pour lui faire comprendre de venir me rejoindre. Elle m’a regardé droit dans les yeux, elle m’a semblé hésitante, elle s’est levée et est venue s’asseoir près de moi.

Je lui ai dis que ce soir là pour la première fois, j’acceptais de parler de moi à quelqu’un du bureau et qu’elle avait toute intérêt à ne pas me le faire regretté ! Elle m’a assuré que je n’avais pas à m’inquiété. J’ai alors choisis de lui faire confiance. Mais quand même pas totalement, elle n’avait pas besoin de tout savoir. Je ne lui ai pas parlé de comment je menais ma vie…

Je lui ai parlé des hommes qui avaient jusqu’alors croisé ma route, du mal qu’on m’avait fait, que j’avais décidé que je resterais célibataire depuis quelques années déjà. Que j’avais sorti avec une femme, il y avait de ça six ans. Elle m’a sourit et m’a dit qu’elle avait donc raison, que j’étais lesbienne ! Je lui ai expliqué que Emy avait été là seule, qu’après elle, je m’étais dis que plus jamais je coucherais avec une femme, que se n’était pas pour moi. Je l’ai embrassé puis lui ai dit qu’encore aujourd’hui la vie me donnait une leçon, qu’on ne devait jamais dire jamais.

Je lui ai dis qu’avant d’aller plus loin, certaines choses devaient être clair entre nous, que se qui se passerait devait rester ici. Et qu’elle ne devait pas se créer d’ententes envers moi, qu’à notre retour, elle redeviendrait ma secrétaire et qu'elle ne serait jamais rien d’autre pour moi. Elle m’a répondu que tout ça lui allait à merveille.

On a baisé ensemble pour la première fois cette nuit là, et depuis entre nous s’est installé une petite routine. Lorsque nous sommes à l’extérieur et que nous entrons dans notre chambre le soir, nous sommes maîtresse à l’abri des regards. J’aime bien ces moments passés avec elle mais j’aime aussi que cela n’arrive que quelques fois par année, de cette façon je ne m’en lasse pas…


Amélie a un copain depuis un moment, il sait que j’existe, et il accepte qu’elle ait des aventures avec moi. Et au dire d’Amélie, il aime l’idée qu’elle soit bisexuelle, ça l’excite de nous imaginer ensemble lorsqu’elle
part. La seule chose qu'il lui a demandé c’est de ne jamais me voir, et que si un jour il me croise qu’il ne sache pas qui je suis, comme les partys de Noël au bureau sont sans conjoint, ça nous simplifie la chose. Et je dois dire que je préfère qu’il ne sache pas qui je suis !

Et bien sur que Fred le sait, il sait tout ! Je crois même qu’il est un peu jaloux, il ne veut jamais que je parle d'elle, avant que je parte il veut toujours me baiser et à mon retour toujours il m’évite pendant quelques jours…


lundi 11 août 2008

La mante religieuse

J’ai toujours été plutôt têtue, je n’aime pas trop qu’on me dise quoi faire ou comment faire, je veux pouvoir décider par moi-même comme une grande fille. Il m’arrive souvent de me planter, mais on ne dit pas que c’est de nos erreurs qu’on apprend ? Chaque fois je me relève, souvent j’ai honte de moi, je ne suis pas fière du tout de ce que j’ai fais, j’en pleur mais après la vie reprend son cour.

Après notre brisure, j’ai recommencé comme avant, les soirs où Fred travaillait j’allais le rejoindre, on avait reprit notre vie presque comme si rien n’était jamais arrivé. Nous avions retrouvés notre complicité, nos fous rires, nos petits jeux… J’étais bien, je me sentais de nouveau très légère. En vivant de cette façon, je n’avais à peu près jamais à me poser de questions.

Depuis le début, Fred m’avait toujours dit qu’il n’y avait qu’une seule règle à respecter si je ne voulais pas d’ennuie, si je ne souhaitais pas que ma vie devienne compliquée. Jamais, au grand jamais je devais coucher avec quelqu’un qui fait parti de mon entourage, même si ce n’était pas de façon immédiate. Cette règle nous excluait bien entendu !

Il y avait un nouveau DJ qui travaillait au club, il s’appelait Steve et il était plutôt mignon, le type d’homme pour qui je craque physiquement. Jamais j’avais discuté avec lui, on se saluait poliment tous les soirs, mais sans plus. Rapidement, j’avais remarqué que très souvent il me reluquait et très probablement c’était-il fait le même constat.

Lors de notre rituel brunch du dimanche, j’ai posé des questions à Fred à son sujet. Il a laissé tombé sa fourchette et m’a regardé droit dans les yeux : ״ Bon ! Tu vas pas me dire que la petite princesse qui attend son gentil prince est de retour !״ m’a-t-il dit. ״ Je crois qu’on va régler une chose une fois pour toute, je suis vraiment écoeurée qu’a chaque fois que je te dise quelque chose qui ne te plait pas tu me parles comme si j’étais une écervelée, je suis censée être ton amie et on parle pas comme ça à nos amies ! Et deuxièmement, je ne veux pas sortir avec lui, je veux juste coucher avec !״ lui ai-je crié. Tout le monde autour de nous s’est retourné. ״ Ok ! mais ça vaut quand même pas la peine que tu montes sur tes grands chevaux ! Et tu ne serais pas en train d’oublier la seule règle qui régit notre existence ?״ m’a-t-il demandé. ״ Fred, ça c’est ta règle, pas la mienne ! Et après tout qu’est-ce qui te dit que Steve ne vit pas comme nous, tu n’es certainement pas le seul à éviter toute engagement ! Et faut pas oublier qu’il vit dans le même univers que toi, celui des clubs, où tout est superficiel !״ lui ai-je répondu. Nous en avons longuement discutés et nous ne sommes pas arrivés à une conclusion commune, pour Fred c’était une connerie et pour moi une bien bonne idée.

Souvent, j’avais pensé à Steve, à ce que j’avais envie qu’il me fasse, à ce que je pourrais lui faire, dans ma tête défilait des images très obscènes. Je ne me rappelais pas du jour où j’avais entendu aussi longtemps pour baiser un homme que je désirais, cela remontait à déjà bien des années. Lorsque je choisissais un homme, tout au plus quelques heures plus tard, je le sentais en moi.

J’ai attendu toute la semaine que mercredi arrive, ce soir là il me baiserait j’en avais décidé ainsi ! Je m’y suis rendue vers deux heures, cela ne me servait à rien d’arriver trop tôt, il ne pouvait pas quitter avant 3 heures trente. Je suis allée prendre un verre un bar de Fred. ״ Ah ! t’es là ! Je ne croyais pas te voir ce soir, je pensais que t’étais tombée dans ta semaine! m’a-t-il dit en riant. Je lui ai expliqué pourquoi je n’étais pas arrivée plus tôt. ״ J’aurais dû y pensé ! Tu fais toujours à ta tête, malgré les bons conseilles de ton Fredou !״ m’a-t-il dit en me donnant un bec sur l’épaule.

Lorsque le club s’est vidé, je suis allée retrouver Steve qui rangeait ses disques. Je lui ai demandé si il avait quelqu’un dans sa vie, il m’a dit qu’il était seul depuis déjà un bon moment. Je lui ai proposé de l’accompagner chez lui, je ne saurais pas trop expliqué pourquoi, mais j’étais un peu gênée de lui faire des avances claires comme j’avais l’habitude de le faire. Il m’a demandé de lui donner dix minutes et qu’il serait toute à moi !

Il vivait à une vingtaine de minutes en voiture de là. Durant le trajet, j’observais son entrejambe, son jeans moulait sa queue, cela m’excitait de me l’imaginer. J’étais déjà tellement mouillée, j’espérais qu’elle soit grosse pour pouvoir bien la sentir ! Lorsqu’on est rentré chez lui, je lui ai à peine donné le temps de verrouiller la porte que déjà je l’avais plaqué au mur pour l’embrasser, pour le toucher. Je sentais son désir, il me désirait tout autant que je pouvais le désiré, si ce n’étais pas plus. Y a-t-il quelque chose de plus aphrodisiaque que de sentir l’effet qu’on procure à un homme ? Je lui ai arraché sa chemise, j’ai léché ses mamelons, pour ensuite que mettre à genoux devant lui et lui déboutonner son jeans. Il m’a prit par les bras et m’a relevé. Il m’a demandé d’attendre un peu, que rien ne pressait, qu’il aimerait pouvoir aller prendre une douche et manger quelque chose, qu’ensuite on se mettrait au lit, qu'on serait bien plus confortable.

J’ai eu envie de foutre le camp, jamais auparavant personne ne m’avait repoussé de la sorte, c’était insultant, dure pour l’ego, mais je ne pouvais pas partir comme ça, j’avais trop envie de baiser ! Je me suis assise au salon, il m’a proposé un bol de pâte que j’ai refusé, je n’avais pas faim, j’avais juste hâte qu’il termine toutes ses conneries ! Quarante-cinq minutes plus tard, il est venu me prendre par la main pour m’attirer dans sa chambre.

On s’est étendu, il a fermé la lumière, je lui ai demandé de la rallumer, ce qu’il a refusé. Les choses ne pouvaient définitivement pas se passer comme je le souhaitais. J’ai besoin de voir, de voir le désir, de voir l’extase, je veux qu’on me regarde, qu’on voit qu’on ait responsable de mes petites cries, de ma jouissance ! Pour moi, baiser dans le noir pourrait se comparer à un film sans images. Il embrassait bien, il me touchait tendrement, mais à chaque fois que cette fougue s’éveillait en moi, que la bête tentait de reprendre le contrôle, il me demandait de prendre mon temps et il me disait que nous avions toute la nuit. Bordel ! j’en pouvais plus, je voulais qu’elle me prenne férocement! J’ai dû le supplier pour qu’il me laisse lui faire une fellation. Au départ, il refusait, me repoussait, il souhaitait qu’on ait du plaisir ensemble disait-il. Je lui ai dis qu’il n’avait qu’a me caresser en même temps. Il me masturbait maladroitement, comme si il avait peur de me faire mal ou je ne sais quoi. Je n’ai même pas eu le plaisir d’avoir sa semence dans ma bouche, selon lui c’était un manque de respect pour la femme, il a jouit dans un mouchoir. Est-ce que je peux avoir le loisir de choisir se qui est un manque de respect à mon égard ?

Après un temps d’arrêt et bien trop de douceur, il m’a demandé si j’avais envie qu’il me fasse l’amour ! Oui, oui ! il a dit faire l’amour. Dans quel merdier je m’étais foutue ? Question de remettre les pendules à l’heure, je lui ai dis que depuis quelques semaines je rêvais qu’il me baise et que j’étais plus que prête ! Il s’est couché sur moi, il m’a pénétré, elle avait une belle grosseur, pas trop juste assez, c’était parfait ! Mais sa cadence était lente, trop lente, jamais j’arriverais à jouir, je me fessais bercer, un peu plus et je pourrais m’endormir ! Je lui ai proposé qu’on change de position, il ne voulait pas, il m’a dit qu’on était bien comme ça. Il a finit par jouir, moi pas ! J’avais déjà couché avec une centaine d’hommes à l’époque et jamais j’avais été aussi insatisfaite. Je pourrais même dire que j’en étais frustrée ! Pas que j’avais toujours couché avec des bons baiseurs mais j’avais toujours pu remédier à la situation. Malgré tout j’arrivais toujours à prendre mon pied !

Peu après, je me suis levée et me suis rhabillée, je lui ai expliqué que je préférais aller dormir chez moi. Il m’a dit que le lendemain il était en congé que se n’était pas lui qui mixait au club et qu’il aimerait bien qu’on passe la soirée ensemble. Je lui ai dis que je me devais de décliner son invitation et lui ai parlé de celle que j’étais, que je croyais qu’il le savait, que comme il m’observait depuis plusieurs semaines, je croyais qu’il avait comprit. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas très bien à décrire l’expression qu’il avait sur son visage, était-il déçu ou bien fâché ou peut-être bien les deux. Il m’a dit que non, il n’avait pas comprit, qu’il était peut-être un peu con mais que se n’était vraiment pas l’image qu’il s’était fait de moi. Je suis partie.

J’ai pris une taxi et j’ai décidé d’aller dormir chez Fred, je l’ai réveillé, il dormait depuis longtemps. Je lui ai raconté se qui avait été ma baise la plus pitoyable jusqu’à ce jour. Il m’a dit de me consoler, que lui en vivait régulièrement des comme ça ! Je suis allée prendre un bain, après un moment il est entré dans la salle de bain et m’a demandé si il pouvait venir me rejoindre. Il s’est assit entre mes jambes et s’est couché sur ma poitrine. ״ La petite princesse à envie que je sois romantique ce soir ?״ a-t-il dit en me caressant mollement les seins. ״ Va chier ! Pis arranges-toi pour me faire jouir !״ lui ai-je dis. Fred s’est agenouillé face à moi, m’a relevé les fesses pour les déposés sur ses jambes. Il s’est penché vers mon sexe, je lui ai agrippé les cheveux et lui ai enfoncé le visage dans ma chatte. D’une langue bien entraînée, il me léchait, d’une main il me stimulait l’intérieur et de l’autre il me pinçait un mamelon, le tout était parfaitement orchestré! Toute cette excitation qui avait été brimée remontait, si je me laissais aller, j’allais jouir ! Je ne voulais pas, pas maintenant, j’en voulais encore, je voulais en profiter, mais je n’y arrivais pas, j’ai jouis malgré moi !

Il m’a dit de reprendre mon souffle, de me mettre à quatre pattes, qu’il revenait à l’instant juste le temps d’aller chercher un condom. Je n’ai eu que le temps de me retournée et il était déjà là, il m’a pénétré avec force ! J’ai descendu une main dans l’eau pour me toucher, il m’a dit que ce soir j’avais congé et qu’il s’occupait de moi, il a alors remplacé ma main. J’étais au ange, c’était bon, Fred savait me donné se que j’avais besoin. Au moment même où j’allais jouir, il s’est retiré. ״ C’est pas pour maintenant ma jolie !״ m’a-t-il dit en me respirait dans l’oreille. Il m’a poussé la tête afin que je ne me relève pas. Il m’a embrassé tout le long de la colonne en descendant, pour ensuite me mordre les fesses, il m’a écarté les fesses et s’est mit à me lécher l’anus. J’étais tendue, je n’arrivais pas à me laisser aller, je ne savais pas trop si j’aimais ça, même dans mes rêves les plus fous jamais je m’étais imaginée que quelqu’un irait jusque là ! Il m’a demandé de lui faire confiance et qu’il était certain que j’allais aimé. Je l’ai laissé faire… Après quelques minutes, je me suis mis à apprécier, a vraiment aimé ça ! C’était cochon, c’était sale, c’était excitant ! Question d’ajouté à cette nouvelle sensation, je me suis caressée. C’était sublime, je n’arrivais pas à croire qu’il m’avait privé de ça pendant aussi longtemps ! ״ Je crois maintenant que le fruit est mûre ! Ben, si toi tu l’es pas, moi j’en peux plus״ m’a-t-il dit avant de me pénétré à nouveau. À peine une dizaine de coup de bassin et je jouissais ! J’ai tellement crié qu’il a dû me mettre une main sur la bouche, pour ne pas alerter tout son voisinage.

Le samedi soir suivant, alors que j’étais assise au bar tranquille à discuter avec Fred, j’ai eu droit à la vengeance de Steve. ״ Pour vous Messieurs, au bar du fond se trouve la mante religieuse, faites gaffe après avoir copulé avec vous elle vous dévorera le cœur ! Sinon, avis au intéressé c’est une pute que vous n’aurez pas à payé !״ Bien sure, tout ça suivi de ma description physique. Fred était mort de rire, moi pas ! Ce soir là, j’ai eu plus de proposition que j’en avais jamais eu jusque là, c’était insupportable, j’ai quitté le club alors qu’il n’étais même pas une heure.

Je n’y suis pas retournée jusqu’au jour où Fred m’a annoncé que Steve n’y travaillait plus.

mercredi 6 août 2008

Notre brisure

Cela a été le mode de vie que j’ai eu ״avec״ Fred durant presqu'un an. J’ai arrêté tout ça le soir où j’ai rencontré Emy. Avec elle, j’avais presque fini par oublier celle que j’avais été durant les derniers mois, j’étais bien moins sur le party, je n’avais plus envie de me faire baiser par un puis par l’autre, j’ai complètement perdu l’envie de sniffer… J’étais alors comblée par elle. Je ne ressentais plus ce manque…

Durant nos deux premières semaines de fréquentation, je suis disparue de la circulation, je n’ai donné de nouvelle à personne sauf à ma mère. Fred été inquiet, mon téléphone portable était éteint et je ne prenais plus mes messages, j’étais sur un nuage. Il a finit par savoir où je me terrais, puisque la colocataire d’Emy travaillait dans le même club que lui.

Donc un samedi aux petites heures du matin après le travail, il est débarqué chez Emy. Fred m’a dit que se n’était pas une façon de traiter ses ami(e)s, qu’il s’était fait du mauvais sang pour moi et que j’avais vraiment déconné ! Qu’il s’était imaginé les pires scénarios, jusqu’à se dire qu’on m’avait enlevé, violé et tué ! Il m’a invité à aller bruncher le lendemain. Je n’étais pas fière de moi… il avait raison, j’aurais au moins dû lui lâcher un coup de fils.

Lorsque j’ai raconté à Fred se que Emy et moi vivions, il s’est bien marré. Pour lui c’était clair comme de l’eau de roche, je ne pouvais être gaie, j’aimais les hommes… le sexe avec les hommes !!! Selon lui jamais une femme ne pourrait m’apporter se que lui ou n’importe quel autre arrivait à me donner. Au départ, ça m’a offusqué ! Pour qui se prenait-il ? Je l’ai alors trouvé prétentieux, je me suis dis que c’était de l’orgueil mal placé et que sans doute cela touchait son à ego, ébranlait sa virilité.

J’aimais Fred, jamais dans ma vie jusque là j’avais eu l’impression que quelqu’un m’avait aussi bien comprit qu’il avait pu le faire, mais là il ne me comprenait plus. J’ai trouvé ça dure, je perdais mon meilleur ami ! Nos repas au restaurant se sont espacés, nos conversations au téléphone se sont écourtées.

Lorsque j’ai laissé Emy, je suis allée le voir chez lui, je lui ai dis que j’avais merdé et que ça me fessait mal de l’avouer mais qu’il avait raison, que je n’avais rien à foutre avec une femme, que je m’étais racontée une belle histoire. Que tous ça n’avait été qu’un beau feu de pailles ! ״ Donc ma poupée chérie est de retour ? Quand tu chasses le naturel, il revient au galop !״ m’a-t-il dit. ״ Bah… c’est pas aussi claire que ça, j’ai tripé le temps qu’on a traîné ensemble mais je ne crois pas que j’ai envie de revivre de cette façon, je dois vieillir, passer à autre chose ! Bientôt, j’aurais mon BAC, j’ai envie d’être tranquille, de vivre normalement.״ lui ai-je répondu.

Pour Fred tout ça était n’importe quoi, il est de 7 ans mon aîné et lui vivait toujours ainsi et ne voyait pas le jour où cela allait changer ! Mais nous avons tout de même recommencé à nous voir sur une base plus régulière, on se retrouvait, on passait de longue soirée à discuter. Régulièrement, il me fessait des avances que toujours je refusais ! J’ai été abstinente durant plusieurs mois et je ne m’en portais pas plus mal.


Ce, jusqu’au jour où j’ai commencé à sortir avec Antoine, mon répondant de stage. Cela m’a prit un moment avant d’en parler avec Fred parce que j’appréhendais sa réaction… (avec raison). J’ai aussi attendu de m’assurer que ma relation avec Antoine était sérieuse et d’être suffisamment à l’aise avec lui pour lui parler de celle que j’avais été. Je ne pouvais prendre le risque qu’il soit mit au courant par quelqu’un autre (Fred), j’avais trop peur de le perdre ! Je l'aimais!

J’ai alors organisé un souper dans cet appartement qui allait bientôt être le mien, pour que les deux hommes de ma vie puissent se rencontre. Fred a été franchement désagréable toute au long de la soirée. Il parlait à Antoine comme si il été le pire des imbéciles, constamment il l’excluait de nos conversations, il se donnait un malin plaisir à lui montrer qu’il me connaissait comme le fond de sa poche. Il a même été jusqu’à lui raconter les baises que nous avions eues ensemble ! J’étais excessivement mal à l’aise, j’aurais aimé disparaître pour ne plus jamais revenir, j’avais honte ! J’aurais voulu revenir en arrière et que cette soirée n’ait jamais eue lieu ! Je me trouvais tellement conne d’avoir cru que ses deux là auraient pu devenir amis. Antoine est resté de glace devant le petit manège de Fred, alors que plus d’un se serait énervé pour moins. Dans un calme des plus totales, il s’est levé de table et nous a fortement suggérer de régler quelques trucs ensemble, qu’il n’avait pas à être témoin de tous ça, que ça ne regardait que nous et qu’il reviendrait dans deux heures pour nous laisser le temps.

Antoine m’a embrassé sur le front et est parti. J’étais incapable de regarder Fred dans les yeux, je bouillais de rage. Comment avait-il osé ? Comment un ami pouvait-il se comporter de la sorte ? J’ai demandé à Fred de quitter ! Ce qu’il a bien sur refusé. ״ Est-ce que t’a complètement perdu la tête, tu penses vraiment que se connard est le beau prince charmant que tu attends depuis que tu es petite fille ? Mais tu te trompes ma grande! Il est pire que tous ceux que tu as connu avant, c’est un criss de menteur! T'es aveugle ou quoi? Mais réveilles bordel ! Si tu penses que je vais le laisser te faire souffrir, tu te criss un doigt dans l'oeil ma belle !״ m’a-t-il dit sur un ton des plus méprisant. On s’est engueulé, il m’a dit des choses tellement blessantes, j’arrivais pas à y croire, mon Fred ne pouvait pas me parler ainsi, qu’est-ce qui lui arrivait ? ״ T’as intérêt à pas venir brailler chez nous quand ton petit crosseur va t’avoir brisé le cœur, parce que Fred-Chéri ne sera plus là pour toi, y’en a marre de tes conneries״ a-t-il crier avant de claqué le porte…

J’ai fais une croix sur Fred durant presque 4 ans, quelques fois j’y pensais, j’en pleurait ! Mais chaque fois, je me disais qu’il n’en valait pas la peine et qu’en fait il n’avait jamais vraiment été un ami pour moi... j’essayais de m’en convaincre. Je vivais pleinement mon bonheur avec Antoine et je n’avais plus besoin de Fred dans ma vie. Il m’est même arrivé à l’occasion de le juger, de juger sa façon d’être, sa façon de vivre.

Après le plus grand de fiasco de ma vie, ma rupture avec Antoine, Fred est resurgit dans ma tête, je pensais tout le temps à lui, il me manquait. J’aurais tellement eu envie qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me console, qu’il me dise qu’il était là et qu’il y serait toujours. J’ai été un mois à me morfondre, à m’apitoyer sur mon sort. Pour finalement me rendre chez lui où une femme d’un certaine âge m’a informé qu’il ne vivait plus dans ce logement depuis au moins 3 ans, j’ai essayé de l’appeler, mais son numéro n'était plus en service.

Qu’est-ce qu’il me restait? me pointer à son bar? travaillais-il toujours là?aurais-je ce culot ? est-ce que j’avais le choix ? Je m’y suis donc rendue, Jason se tenait devant la porte, après 4 ans il était toujours au poste. ״ Wow ! Une revenante, je croyais ne plus jamais te revoir, tu viens voir Don Juan ? C’est toute une surprise, il va être content de te voir !״ m’a-t-il dit en m’enlacent. Je ne fessais qu’espérer qu’il n’ait pas tord, que Fred serait aussi heureux que lui de me voir là.

Je me suis dirigée vers son bar, je m’y suis accotée et l’aie fixé. Il m’avait vu, je le sais mais il fessait comme si j’étais invisible. ״ On dit pas bonjour à sa vieille amie ?״ ai-je crié comme il se tenait à l’extrémité du bar, sans doute pour m’éviter. Il s’est retourné, s’est dirigé vers moi avec un regard plein de colère : ״ T’es vraiment la pire des connasses que j’ai jamais connu, tu dégages et tu reviens plus jamais icitte, est-ce que t’as compris ?״ ״Attends Fred! on a besoin de se parler ! l’ai-je supplié. ״Tu criss ton camp ou je te fais sortir ?״

Je suis sortie… j’avais pas envie de me donner en spectacle devant tous ses gens qui semblaient demander que ça. Je ne savais pas où aller, mais une chose était certaine, je ne pouvais pas rentrer chez moi bredouille! J’ai alors pensé à sa voiture, qu’il avait l’habitude de toujours stationner dans le même sombre recoin. J’ai été soulagé de la voir là, comme si elle m’entendait. Il ne me restait qu’à souhaiter que ma petite apparition lui ait coupé le goût de draguer et qu’il reviendrait seul.

J’ai attendu près d’une heure assise sur le capo de son auto. J’ai retiré mon chandail et j’ai patienté, j’étais là dans l’ombre les seins nus, je voulais qu’il me prenne comme il l’avait si souvent fait !

Lorsqu’il m’a aperçu, il n’a pas eu la réaction escomptée, pourtant Fred avait toujours été dingue à la vu de mes seins ! ״ T’es sourde ? Je t’ai demandé de crisser ton camp, c’était pas assez clair ? Tu décriss !״ J’ai retiré ma culotte, je lui ai lancé, j’ai ouvert les jambes pour qu’il puisse voir ma chatte toute rose, je me suis étendue sur le dos, d’une main je me macérais le sein gauche et de l’autre je me caressais entrejambe. J’étais excitée, je gémissais, j’allais jouir. Mais je ne voulais pas jouir de ma main, mais bien de sa queue ! J’ai arrêté, je ne pouvais plus continuer j’étais trop proche de l’orgasme. Je me suis assise pour voir qu’est-ce que Fred fessait. Il était là, à moins d’un mètre de moi et il se masturbait debout dans la rue, il était tellement beau ! Je suis descendue de là, je me suis retournée, j’ai relevé ma jupe pour qu’il voit mon cul, ce cul qui l’avait séduit le premier soir. J’ai penché le haut de mon corps sur la voiture, d’une main j’ai recommencé à me toucher et je lui ait ordonné de venir me prendre. J’en pouvais plus d'attendre, j’allais exploser de plaisir! À l’instant même où il m’a pénétré, on a jouit !!! Il m’a retourné, m’a embrassé et d’une voix pleine de douceur il m’a murmuré à l’oreille : ״ Tu sais pourquoi je t’aime autant, toi ? Parce que t’es une vraie garce !״

Nous avons passés les trois jours qui ont suivis dans son lit, nous en sortions seulement pour manger ou nous laver. Entre nous, les choses ne sont jamais revenues comme avant...

lundi 4 août 2008

Notre constat

J’ai alors adopté le style de vie de Fred, au début souvent j’ai été mal à l’aise dans tout ça, pas parce que ça ne me convenait pas mais plutôt parce que ça ne me ressemblait pas. J’avais toujours été une fille timide, celle qu’on draguait et jamais l’inverse, sexuellement je ne prenais que très rarement d’initiatives. Donc il m’a fallu poussé mes limites, se qui m’aidait à y arriver c’était de me raconter que j’étais une autre, que je l’avais toujours fait et que cela fessait partie de ma nature, j’ai abandonné la proie que j’étais pour devenir un prédateur ! Je trouvais ça très stimulant voir dire même très excitant.

Rapidement un petit jeu c’est installé entre Fred et moi, son terrain de chasse était son travail, il est aussi devenu le mien. J’allais le rejoindre là bas les soirs où il travaillait. Ensemble nous observions les proies potentielles, nous avions finit par connaître les goûts de l’autre, donc on se ״challengeait״ à savoir avec qui l’autre partirait en fin de soirée, on se lançait des défis, nous choisissions pour l’autre qui serait l’heureux(se) élu(e) de la soirée. Je dois vous avouez que tout ça m’amusait beaucoup !

Il m’arrive très souvent de me moquer de Fred, bien sure de façon très amical. Pour avoir une baise, il doit trimer dure, bien plus que moi, il lui arrive de rentrer seul, moi jamais ! Le problème ne lui appartient pas, le problème se sont les femmes. Fred est un des hommes les plus séduisant qu’il m’ait été donné de connaître, en plus d'être drôle et intelligent, certes il est arrogant et macho mais il ne se prend pas trop au sérieux. Cela serait de se mentir que de dire que les femmes n’aiment pas ça, enfin pour une grande majorité. Le problème de Fred c’est qu’il est honnête, jamais il ne dira à une femme qu’à ses yeux elle est différente des autres, qu’il chercher l’âme sœur, la perle rare, et c’est toute à son honneur, si il était un sale menteur cela lui rendrait la tâche bien plus facile !

Une chose est certaine, les femmes sont beaucoup moins portées sur la chose, du moins avec des inconnus et elles sont plus agace. Souvent, elles ne ferment pas la porte, elles se laissent draguées, en profite pour se faire payer des verres, elles l’embrasse, parfois même elles lui montre leur poitrine ou leur petite culotte, elles lui disent des obscénités, tout pour lui faire croire que c’est dans la poche, pour finalement s’éclipser en douce à la fin de la soirée.

Les hommes eux sont des pervers, des consommateurs de pornographie, ils ont l’imagination très fertile et ont des centaines de fantasme qu’ils aimeraient réalisés. Rarement complexé et souvent en admiration devant leur sexe, même si il est des plus communs. L’homme est facilement excitable, beaucoup plus animal, honnête avec lui-même et fidèle à son désir !

Avec le temps, j’ai raffiné mon approche, je ne tourne plus autour du pot, je suis crue et directe. Et comme je ne cherche pas l’amour, c’est la meilleur façon d’avoir se que je veut ! Pour plusieurs, je peux être considéré comme quelqu’un d’immorale mais j’ai quand même des valeurs ! Lorsque que j’aborde quelqu’un avant de dire quoique se soit, je lui demande toujours si il est célibataire, je n’encouragerais pas les actions qui m’ont tant blessés! Ensuite, je vais droit au but. Je lui demande si il n’aurait pas envie que je lui fasse une pipe, ou je lui dis que j’aurais terriblement envie qu’il me baise, ou encore que j’ai envie de me faire toucher, de me faire caresser ! Se sont mes formules gagnantes.

Pour nous amuser, Fred et moi avant tenue des statistiques durant quelques mois. Une femme sur huit part avec lui, tandis que pour ma part un homme sur sept me refuse, cela exclus bien sur les gens en couple. Je trouve que mon score n’est pas trop mal. Fred est jaloux de moi, je lui dis toujours qu’il ne peut pas se comparer à moi, qu’on ne chasse pas la même espèce, que lorsqu’il quitte avec quelqu’un il a beaucoup plus de mérite, qu’il doit user de ruse, dire la bonne chose au bon moment à la bonne personne, tandis que moi lorsque j’approche un homme c’est presque assuré que j’aurais se que je cherche. Enfin cela ne fait que nous confirmer que les hommes sont bien plus sexuels que les femmes.

vendredi 1 août 2008

Fred

J’avais 22 ans, j’étais célibataire depuis à peine 2 mois, j’en étais à ma 4ième rupture survenue suite à l’infidélité d’un partenaire. On pourrait croire qu’on finit par s’habituer à ce genre de situation mais bien au contraire, ça fait plus mal de fois en fois ! J’avais plus envie de rien, j’étais dégoûtée par les hommes, par la vie… Je n’avais plus d’énergie, plus d’appétit, j’avais juste envie de dormir… de dormir pour toujours. J’aurais voulu mourir mais je crois que je n’avais tout simplement pas le courage de poser ce geste.

J’en ai parlé à ma mère, elle m’a traînée de force chez le médecin. Il m’a dit que j’étais en dépression majeure, qu’il devait me mettre en arrêt et me prescrire des l’anti-dépresseurs. Des quoi ? Pas question !!!..... J’ai dû accepter afin de rassurer ma chère petite maman qui était assise là tout près de moi à sangloter.

Le temps de ma ״convalescence״ je suis retournée vivre chez ma mère à sa demande. J’étais là depuis 1 semaine à ne rien faire du tout du matin jusqu’au soir, elle s’inquiétait et souhaitait que je sorte un peu avec mes amies, question de me changer les idées. Ai-je besoin de vous dire que je n’avais vraiment pas la tête à ça ! Elle a elle-même téléphonée chez une copine pour qu’elle passe me prendre.

Nadia m’a amené danser avec des ami(e)s à elle. Une fois arrivée sur place, je me suis installée au bar et je n’ai pas bougé de là de la soirée. Le barman avec son air sur de lui et un peu trop arrogant, n’arrêtait plus de me faire la conversation, à croire que c’était une soirée tranquille et qu’il n’avait rien de mieux à faire que de m’emmerder de la sorte, alors que la place était bondée ! Je restais polie mais il n’avait droit qu’a des réponses courte, je jouais l’indépendante afin qu’il comprenne que je n’étais pas intéressées. Lorsqu’il m’a payé un verre, je me suis permise de lui dire qu’il perdait son temps et que présentement je n’avais nullement envie d’avoir un homme dans ma vie.

Il m’a répondu spontanément avec aucune pudeur : ״ J’veux pas t’marier, j’veux juste te fourrer, criss !!!״ J’avais peine à y croire, est-ce qu’il venait vraiment de me dire ça ? Alors que je restais là bouche bée, il me regardait en riant avec son air de fendant. Je lui ai dis que je devais aller à la salle de bain et je suis allée rejoindre Nadia sur la piste de danse. Après lui avoir raconté ce que le barman venait tout juste de me dire, Nadia m’a dit que se n’était peut-être pas une mauvaise idée et que je devrais acceptée, que ça me ferais du bien…

Il restait quinze minutes avant la fermeture. Je suis sortie du club pour prendre un peu d’air et surtout pour me demander si j’allais vraiment faire ça, si j’étais capable de le faire. Pourquoi pas ? Je suis retournée le voir et lui ai dis que ça m’allait. Il m’a expliqué où était stationné sa voiture, il m’a dit qu’on allait commencer là et que si pour tous les deux ça nous allait, il m’amènerait chez lui. Il m’a remit sa clef et un petit sac de poudre blanche. Je l’ai fais sourire lorsque je lui ai demandé qu’est-ce que c’était. ״ De la CO-CA-ÏNE beauté !״ m’a-t-il dit en me demandant d’aller l’attendre dans son auto, le temps qu’il ferme son bar. Je suis partie sans rien lui dire, il riait encore ! J’ai souhaité une belle fin de soirée à Nadia et ses ami(e)s, elle m’a dit de bien en profiter et de l’appeler le lendemain matin.


Je marchais dans les rues mal éclairées, vers mon destin, vers celle que j’allais devenir. J’étais effrayée, je me suis alors dis qu’il pourrait me tuer si il le voulait, c’était un pur inconnu, je ne lui avais même pas demandé son nom. Mais je continuais d’avancer, de toute façon qu’est-ce que j’avais à perdre ! Arrivée à sa voiture, je me suis assise côté passager, j’avais les mains moites et toujours ce petit sac dans le creux de ma paume. J’avais dans ma main de la coke, alors que je n’avais même jamais fumé un joint. J’ai décidé de m’en faire une petite ligne… et là tout ce stress, cette peur est disparue ! Je me sentais bien, je crois comme jamais j’avais pu me sentir bien ! Je m’en suis fais une autre et une autre encore, mais que de toutes petites.

Après presque trente minutes à attendre là, il est arrivé. Il a ouvert la portière et m’a demandé d’aller à l’arrière, puisqu’on serait plus confortable. J’ai obéit sans rien dire, il m’a couché et s’est étendu sur moi, il était déjà dure, je sentais son érection sur mon sexe, j’avais déjà hâte qu’il soit en moi ! Il s’est mit à m’embrasser voracement dans le cou, dans le décolleté, il a retiré mon chandail, m’a léché les mamelons d’une telle habiletée, qu’il m’était difficile de me contenir, que je n’arrivais plus à contrôler mon désir pour lui, déjà de petits gémissements fuyaient d’entre mes lèvres. J’ai attiré sa main sous ma jupe, il a tassé ma petite culotte et il a enfoncé deux doigts dans ma fente, j’étais tellement mouillée que mon jus coulait le long de mes cuisses, toute en retenant ses doigts en moi, j’ai déplacé son pouce vers le haut afin qu’il stimule mon joli bouton en même temps. J’ai jouis, j’ai crié ! Il a laissé mon sein pour me regarder avec son petit sourire :״ T’es encore plus cochonne que se que je m’avais imaginé ! Ouf! me faire dire ça m'a tellement excitée! Toujours en maintenant ses doigts, je ne voulais plus qu'il arrête, j’en voulais encore ! Je l’ai poussé afin de m’asseoir, je lui ai demandé de se mettre à genoux, j’ai ouvert son pantalon pour laisser sa queue en sortir, elle était belle, grosse et bien bandée !!! Je l’ai mise dans ma bouche, je l'ai enfoncé profondément dans ma gorge, je l’ai sucé!!! Comme si m'a vie en dépendait. Je voulais tout donner pour qu'à son tour il m'en donne encore plus! En moins d’une minute il a jouit, il goûtait bon, il goûtait l'homme, il goûtait le sexe! Il a retiré sa main de ma petite culotte et m’a demandé si je voulais aller chez lui. ״ Si tu me dis d’abord comment tu t’appels ! ״ Il m’a dit qu’il s’appelait Fred. Il m’a demandé si il me restait de la coke, on s’en ait fait une ligne et on est parti chez lui.

On a baisé toute la nuit ! On s’est aussi poudré toute la nuit, pour être capable de continuer parce que lui comme moi nous étions toujours insatisfait, nous en voulions toujours plus ! Il m’a mit de toutes les façons imaginables, il m’a tellement fait jouir !!!! Il a été doux, sensuelle, tendre mais il m’a aussi tiré les cheveux, claqué les fesses, il m’a traité comme une bête de sexe, jamais personne ne m’avait fait vivre un tel moment. Après maintenant 9 ans, personne n’a su lui arriver à la cheville, Fred c’est la baise du siècle sans contre dit ! Vers midi nous sommes tombés d’épuisement et avons dormit jusqu'à 19h.

Lorsqu’on s’est réveillé, on a baisé ! Fred m’a demandé de lui parler, de lui parler de moi. Il m’a dit que la veille au club, si il ne m’avait pas regardé le cul, il ne m’aurait jamais parler parce que j’avais l’air d’un cadavre… j’avais l’air morne, j’avais l’air triste et que durant la nuit, il m’avait vu sourire, rire, crier de plaisir et que j’étais tellement plus désirable ainsi. Je lui ai raconté mon histoire, je lui ai dis que je détestais les hommes et que je n’en voulais plus dans ma vie. Il m’a dit que j’étais comme lui, que j’aimais le sexe, que ça se voyait, que ça se sentait et que jamais je ne pourrais vivre sans, il n’avait pas tord. Il m’a parlé de lui, il m’a dit qu’il n’avait jamais aimé personne d’autre que lui-même, qu’à l’intérieur de lui c’était froid, c’était vide. Mais que malgré ça, il adorait les femmes, il adorait les voir jouir et que toujours il voulait se surpasser pour elle. Il m’a dit que je pourrais aussi vivre ainsi si je le voulais et que je serais heureuse.

Fred est toujours mon ami, mon meilleur ami ! On se voit régulièrement, on se raconte nos baises et quelques fois on baise ensemble et c’est toujours aussi bon !

mercredi 30 juillet 2008

Emy

Je l’ai connu le jour de mon 23ième anniversaire, Fred m’avait invité dans un party. Se soir là, je me suis complètement défoncée. C’était une belle soirée, les gens étaient cool et tout le monde s’en donnait à cœur joie, l’alcool coulait à flot et la dope s’y trouvait à profusion.

Fred m’a présenté Emy, une amie de longue date, m’a-t-il dit. J’ai échangé avec elle une bonne partie de la soirée. Elle m’a dit qu’elle était gaie et m’a demandé si je l’étais aussi. Je ne sais trop pourquoi, mais je lui ai dis oui ! Elle m’a invitée à aller passer la nuit chez elle, se que j’ai accepté avec beaucoup d’enthousiasme. Emy est une belle métisse bien roulée, une fille dynamique et qui dégage une assurance impressionnante. Ça m’a flatté qu’une aussi belle femme me fasse des avances.

Ce soir là, j’ai baisé pour la première fois de ma vie avec une femme. Lorsque j’y pense, je m’épate encore j’étais tellement à l’aise avec elle, comme si j’avais toujours couché qu’avec des femmes. C’était tellement excitant et ennivrant. Sa douceur et sa sensualité m’ont chamboulées. J’ai alors cru à une révélation, j’étais lesbienne. Une femme sait faire jouir une femme, sait la caresser, sait l’embrasser ! Personne auparavant ne m’avait manger la chatte comme elle l’a fait, jamais une langue m'a procuré cette effet! Même encore aujourd'hui...

Le lendemain, j’ai avoué à Emy qu’elle avait été ma première, avec un petit sourire en coin elle m’a répondu qu’elle le savait. Nous avons sortis ensemble pendant 9 mois. Au début, j’étais bien avec elle et contente de l’avoir rencontré. J’ai même fais mon coming out, j’en ai étonné plus d’un mais somme toute, les gens ont bien réagit.

Plus les mois passaient, plus je trouvais que notre sexualité tournait en rond. Pour arriver à m’exciter, je devais m’imaginer qu’une belle queue bien bandé allait me pénétrer...se qui n’arrivait jamais ! J’ai fini par être très frustrée sexuellement, je lui en ai parlé, elle m’a dit que cela n’était pas rare chez les femmes qui avaient connu des hommes et qu’on pourrait se servir de jouet lors de nos ébats. Au départ l’idée m’a plus, mais une fois dans l’action cela m’a rendu terriblement mal à l’aise, j’étais incapable de mouiller donc par le fait même incapable de me faire pénétrer !!!

Je me suis mis a évitée notre intimité, à l’éviter, à la repousser, je n’avais plus envie d’elle, plus envie qu’elle me touche, qu’elle me baise !!! Je ne passais plus jamais la nuit avec elle, il m’arrivait même de ne pas retourner ses appels. J’avais peur de la laissé, de me retrouver seule, de lui faire mal, de me tromper donc…

Emy n’est pas conne, elle savait bien qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnait plus entre nous, je refusais toutes discussions, je m’éclipsais aussitôt qu’elle abordait la chose. Elle est devenue très harcelante, j’avais droit à des dizaines des messages par jour, à des visites à l’improvise chez moi et au travail. Elle me suppliait de lui laisser une chance... de nous laisser une chance ! Un matin, je me suis tannée, je lui ai dis que j’en avais assez d’elle et qu’elle me pourrissait la vie !

J’ai l’ai recroisé quelques fois depuis et je sais qu’aujourd’hui encore elle m’en veut et je la comprend…

lundi 28 juillet 2008

Pourquoi suis-je celle que je suis?

Peut-être que je vous ai déjà fait réagir avec mon titre et ma description, là n’était pas le but, mais bien sur d’écrire dans la plus grande transparence. Ici, je resterai dans l’anonymat mais j’ai besoin de parler, puisque dans la réalité je vis sous une double identité et qu’il y a des jours où ça me pèse. Le jour, je suis la cadre performante, respectable, respectée et timide. Le soir, je suis une salope, je suis celle qui collectionne les hommes, les aventures, celle qui se gèle la face pour se dépasser, aller toujours plus loin d’en l’inacceptable… La deuxième facette de moi-même peu la connaisse ; il y a ma mère, une amie d’enfance et mon ami Fred, qui est mon altère ego.

Lorsque j’affirme détester les hommes, je ne crois pas que cela soit exact mais bien que les hommes de ma vie m’ont meurtries. Les hommes ont étés des salops avec moi depuis toujours. À l’âge de 9 ans, j’ai été agressé sexuellement par mon cousin qui été alors âgé de 15 ans, ensuite ça été le conjoint de ma mère, de l’âge de 12 à 15 ans. Par la suite, tous les hommes qui ont partagés ma vie m’ont été infidèle…

Vers l’âge de 23 ans, j’ai décidé que pour moi les hommes s’en étaient assez, j’avais fini par croire que c’était tous des écoeurants !!! J’ai alors sortie avec Emy pendant 9 mois. (Je vous en parlerai une autre fois). Pour finalement me rendre compte que les meufs se n’étaient pas mon truc, je l’ai alors laissé.

À l’époque, je terminais mon BAC et j’étais stagiaire dans une grosse boîte, mon répondant de stage était bel homme, ouf !!! c’était un pétard ! Je devais me parler fort, pour ne pas retomber dans les filets d’un autre… Et se qui devait arriver est arrivé, il a finit par me convaincre qu’il était différent de tout ceux que j’avais connu et que c’est moi que je punissais à me fermer de la sorte. Rapidement, j’ai aménagé avec lui, deux ans plus tard on s’est marié, j’étais tellement amoureuse ! Un an et demi s’est écoulé et nous avons décidé d’avoir des enfants, après seulement 3 mois j’étais enceinte et vraiment heureuse de l’être. Alors que j’étais enceinte de 2 mois et demi, ma meilleure amie m’a avouée qu’elle n’avait pas su résister au charme de mon homme et que depuis maintenant 1 an, ils étaient amants. J’ai cru que j’allais en mourir ! Une semaine plus tard, je déménageais dans une petit 3 et demi et je me fessais avorter.

À ce moment, je me suis fais une promesse, plus jamais aucun homme ne pénètrerait mon cœur mais seulement mon entrejambe et ce pour toujours ! Depuis je baise, je les baise comme ils m’ont trop baisés. Je couche en moyenne avec quatre hommes différents par semaine, jamais je leur dis mon prénom et aucun d’entre eux n’a jamais su où je vis !