dimanche 31 août 2008

Mes hommes

Lorsque je sors pour me trouver un homme mes critères de sélection ne sont pas toujours les mêmes. Cela dépend dans quel état d’esprit je me trouve, de la journée que j’ai passé et de mes besoins. Vous avez sans doute l’impression que je n’aime que le sexe qui est cru mais j’aime aussi la tendresse, après tout je suis une femme. Mais ne m’offrez surtout pas un, lorsque j’ai envie de l’autre ! Et je ne cherche pas la meilleure performance à chaque soir, parce que celle-là je l’ai déjà trouvé, j’ai mon Fred. Je recherche plutôt l’expérience nouvelle ! Quelques fois, j’ai envie d’avoir le contrôle tandis qu’à d’autres moments, j’ai envie d’être plus docile.

Après les années, j’ai appris à deviner les hommes dans leurs préférences et attitudes sexuelles, seulement qu’en les observant. Je ne suis pas infaillible mais rarement je me trompe. Mes meilleurs baiseurs sont généralement ceux qui n’ont l’air de rien, des hommes souvent timides et qui dégagent une certaine insécurité. Ils sont plus attentif, ils me donnent souvent se que je veux, ils entendent se que je ne dis pas, se que mon corps leur hurle !

Tandis que les hommes qui sont sur d’eux et qui démontrent de l’assurance sont souvent centré sur eux-mêmes ! Se qui peut aussi entraîner d’excellente partie de plaisir. Un instant où nous sommes deux mais n’avons rien à foutre de l’autre et de son plaisir, où nous pouvons être de purs égoïstes !

Alors, je me dois d’être vigilante lorsque je choisis un homme. Je ne dois pas me presser, je dois les observer afin de faire le choix le plus judicieux. Les soirs où je suis plus indécise, où je n’arrive pas à savoir se que j’ai envie, j’y vais de façon plus instinctive.

Lorsque je me sens moche, je me choisis un trophée, c’est bon pour mon ego ! Ce soir, c’est se que je vais chercher, c’est se dont j’ai besoin !

vendredi 15 août 2008

Elle

Lundi matin, je m’envolerai vers Toronto où je vivrai une aventure extraconjugale, je serai infidèle à mes hommes pour baiser avec une femme durant quatre nuits ! Cela dure depuis maintenant deux ans. La boîte pour laquelle je travail m’envoie trois ou quatre fois par an dans une convention, où tous nos succursales se réunissent pour analyser le marché, les nouvelles directions à prendre et les différentes perspectives. Depuis maintenant cinq ans, je nous représente leur des conventions. J’y suis toujours accompagnée de ma secrétaire afin qu’elle rédige pour moi les procès verbaux des réunions. Mon directeur a toujours cru bon de ne louer qu’une chambre pour minimiser les coûts lors de ce déplacement.

Vous pouvez vous imaginez ma déception lors de mon premier voyage pour la compagnie, arrivée à l’hôtel, on nous a remis à ma secrétaire et moi les clefs de la même chambre. Alors que je croyais pouvoir profiter de cette semaine à l’extérieur pour visiter les bars locaux et faire des rencontres. La chose devenait impossible puisque je partageais ma chambre avec cette vieille grincheuse qui me servait à l’époque de secrétaire. Avec le temps, je m’y suis habituée, après tout j’étais là pour travailler.

Il y a deux ans, la vieille est partie à la retraite, je me suis donc engagée une nouvelle secrétaire, très efficace et combien plus sympathique. Lors de notre premier voyage ensemble, le premier soir lorsque nous nous sommes mises au lit, Amélie (ceci est un nom fictif, afin de conserver son anonymat et par le fait même, le mien) m’a demandé si j’étais au courant de tout se qui circulait à mon sujet au bureau. Je lui ai dis que tout ça n’avait que trop peu d’importance à mes yeux, que moi j’étais là pour faire mon travail et non pour me faire des amis. Et que si cela les amusait, ils pouvaient bien continués, que tout ça ne m’affectait pas, puisque de toute façon j’en étais persuadée personne ne pouvait voir juste.

Elle s’est alors assise dans son lit, elle m’a dit qu’elle contrairement à tous voyait juste, qu’elle avait passé suffisamment de temps en ma compagnie pour m’avoir deviné malgré tout le mystère que je laissais planer autour de moi. Je lui ai alors dis que malgré tout le respect que j’avais pour elle, je la trouvais bien effronté, que je ne laissais planer aucun mystère, mais plutôt que je tenais à ma vie privée et que si elle souhaitait conserver son emploi elle devrait s’en accommoder. Elle m’a demandé de la pardonner, qu’elle ne voulait pas être insolente mais qu’elle avait juste envie qu’on discute entre femme.

J’ai alors eu peur, peur qu’elle sache pour vrai qui j’étais ! Après tout, elle était à peine plus jeune que moi, se pouvait-il que nous fréquentions les mêmes endroits, m’avait-elle observé et ainsi deviné. J’aurais dû penser à tout ça, j’aurais dû me réengager une autre vieille ! J’étais alors plongée dans mes pensées lorsqu’elle m’a dit du tac-o-tac, qu’elle ne me jugeait pas, qu’elle avait rien contre les lesbiennes. J’ai alors éclaté de rire et j’étais bien sure très soulagée qu’elle ne sache pas finalement ! Je lui ai dis qu’elle avait tout faux et que malheureusement elle ne pourrait pas nourrir la curiosité de tous ses commères à notre retour.

Elle m’a assuré que là n’était pas son intérêt, et qu’en fait elle aurait aimé que je lui réponde que je l’étais, que depuis quelques années elle avait envie d’essayer avec une femme. Et que depuis qu’elle travaillait pour moi, elle s’était plu a imaginée que se serait avec moi qu’elle réaliserait ce fantasme. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire, j’étais alors sans mot. Après Emy, j’avais toujours cru qu’elle aurait été la seule, mais à cet instant l’idée me plaisait ! Est-ce que je pouvais lui faire confiance, est-ce que je pouvais ainsi mélangé mes deux univers ? Je pensais à Fred, qui m’aurait formellement interdit de même y penser, mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de Fred et de tous ses principes à la con. Mon instinct animal me poussait à risquer le tout pour le tout.

Depuis déjà un moment, j’étais là à fixer le mur devant moi, à ne rien dire, complètement perdu. Elle s’est excusée, elle m’a dit qu’elle comprenait que je sois offusquée, qu’elle n’aurait jamais dû, qu’elle avait été bien trop loin, que dès le lendemain elle reprendrait l’avion pour Montréal et qu’à mon retour, je trouverais sa lettre de démission sur mon bureau.

Je lui ai demandé d’arrêter de nous jouer ce petit drame et que c’est maintenant qu’elle allait trop loin ! Je lui ai dis qu’elle était une très bonne employée et que je ne pouvais me permettre de la perdre. Dans son visage, je pouvais y lire de l’incompréhension. Je me suis à peine déplacée vers la droite dans mon lit, j’ai soulevé les couvertures et j’ai tapé le matelas pour lui faire comprendre de venir me rejoindre. Elle m’a regardé droit dans les yeux, elle m’a semblé hésitante, elle s’est levée et est venue s’asseoir près de moi.

Je lui ai dis que ce soir là pour la première fois, j’acceptais de parler de moi à quelqu’un du bureau et qu’elle avait toute intérêt à ne pas me le faire regretté ! Elle m’a assuré que je n’avais pas à m’inquiété. J’ai alors choisis de lui faire confiance. Mais quand même pas totalement, elle n’avait pas besoin de tout savoir. Je ne lui ai pas parlé de comment je menais ma vie…

Je lui ai parlé des hommes qui avaient jusqu’alors croisé ma route, du mal qu’on m’avait fait, que j’avais décidé que je resterais célibataire depuis quelques années déjà. Que j’avais sorti avec une femme, il y avait de ça six ans. Elle m’a sourit et m’a dit qu’elle avait donc raison, que j’étais lesbienne ! Je lui ai expliqué que Emy avait été là seule, qu’après elle, je m’étais dis que plus jamais je coucherais avec une femme, que se n’était pas pour moi. Je l’ai embrassé puis lui ai dit qu’encore aujourd’hui la vie me donnait une leçon, qu’on ne devait jamais dire jamais.

Je lui ai dis qu’avant d’aller plus loin, certaines choses devaient être clair entre nous, que se qui se passerait devait rester ici. Et qu’elle ne devait pas se créer d’ententes envers moi, qu’à notre retour, elle redeviendrait ma secrétaire et qu'elle ne serait jamais rien d’autre pour moi. Elle m’a répondu que tout ça lui allait à merveille.

On a baisé ensemble pour la première fois cette nuit là, et depuis entre nous s’est installé une petite routine. Lorsque nous sommes à l’extérieur et que nous entrons dans notre chambre le soir, nous sommes maîtresse à l’abri des regards. J’aime bien ces moments passés avec elle mais j’aime aussi que cela n’arrive que quelques fois par année, de cette façon je ne m’en lasse pas…


Amélie a un copain depuis un moment, il sait que j’existe, et il accepte qu’elle ait des aventures avec moi. Et au dire d’Amélie, il aime l’idée qu’elle soit bisexuelle, ça l’excite de nous imaginer ensemble lorsqu’elle
part. La seule chose qu'il lui a demandé c’est de ne jamais me voir, et que si un jour il me croise qu’il ne sache pas qui je suis, comme les partys de Noël au bureau sont sans conjoint, ça nous simplifie la chose. Et je dois dire que je préfère qu’il ne sache pas qui je suis !

Et bien sur que Fred le sait, il sait tout ! Je crois même qu’il est un peu jaloux, il ne veut jamais que je parle d'elle, avant que je parte il veut toujours me baiser et à mon retour toujours il m’évite pendant quelques jours…


lundi 11 août 2008

La mante religieuse

J’ai toujours été plutôt têtue, je n’aime pas trop qu’on me dise quoi faire ou comment faire, je veux pouvoir décider par moi-même comme une grande fille. Il m’arrive souvent de me planter, mais on ne dit pas que c’est de nos erreurs qu’on apprend ? Chaque fois je me relève, souvent j’ai honte de moi, je ne suis pas fière du tout de ce que j’ai fais, j’en pleur mais après la vie reprend son cour.

Après notre brisure, j’ai recommencé comme avant, les soirs où Fred travaillait j’allais le rejoindre, on avait reprit notre vie presque comme si rien n’était jamais arrivé. Nous avions retrouvés notre complicité, nos fous rires, nos petits jeux… J’étais bien, je me sentais de nouveau très légère. En vivant de cette façon, je n’avais à peu près jamais à me poser de questions.

Depuis le début, Fred m’avait toujours dit qu’il n’y avait qu’une seule règle à respecter si je ne voulais pas d’ennuie, si je ne souhaitais pas que ma vie devienne compliquée. Jamais, au grand jamais je devais coucher avec quelqu’un qui fait parti de mon entourage, même si ce n’était pas de façon immédiate. Cette règle nous excluait bien entendu !

Il y avait un nouveau DJ qui travaillait au club, il s’appelait Steve et il était plutôt mignon, le type d’homme pour qui je craque physiquement. Jamais j’avais discuté avec lui, on se saluait poliment tous les soirs, mais sans plus. Rapidement, j’avais remarqué que très souvent il me reluquait et très probablement c’était-il fait le même constat.

Lors de notre rituel brunch du dimanche, j’ai posé des questions à Fred à son sujet. Il a laissé tombé sa fourchette et m’a regardé droit dans les yeux : ״ Bon ! Tu vas pas me dire que la petite princesse qui attend son gentil prince est de retour !״ m’a-t-il dit. ״ Je crois qu’on va régler une chose une fois pour toute, je suis vraiment écoeurée qu’a chaque fois que je te dise quelque chose qui ne te plait pas tu me parles comme si j’étais une écervelée, je suis censée être ton amie et on parle pas comme ça à nos amies ! Et deuxièmement, je ne veux pas sortir avec lui, je veux juste coucher avec !״ lui ai-je crié. Tout le monde autour de nous s’est retourné. ״ Ok ! mais ça vaut quand même pas la peine que tu montes sur tes grands chevaux ! Et tu ne serais pas en train d’oublier la seule règle qui régit notre existence ?״ m’a-t-il demandé. ״ Fred, ça c’est ta règle, pas la mienne ! Et après tout qu’est-ce qui te dit que Steve ne vit pas comme nous, tu n’es certainement pas le seul à éviter toute engagement ! Et faut pas oublier qu’il vit dans le même univers que toi, celui des clubs, où tout est superficiel !״ lui ai-je répondu. Nous en avons longuement discutés et nous ne sommes pas arrivés à une conclusion commune, pour Fred c’était une connerie et pour moi une bien bonne idée.

Souvent, j’avais pensé à Steve, à ce que j’avais envie qu’il me fasse, à ce que je pourrais lui faire, dans ma tête défilait des images très obscènes. Je ne me rappelais pas du jour où j’avais entendu aussi longtemps pour baiser un homme que je désirais, cela remontait à déjà bien des années. Lorsque je choisissais un homme, tout au plus quelques heures plus tard, je le sentais en moi.

J’ai attendu toute la semaine que mercredi arrive, ce soir là il me baiserait j’en avais décidé ainsi ! Je m’y suis rendue vers deux heures, cela ne me servait à rien d’arriver trop tôt, il ne pouvait pas quitter avant 3 heures trente. Je suis allée prendre un verre un bar de Fred. ״ Ah ! t’es là ! Je ne croyais pas te voir ce soir, je pensais que t’étais tombée dans ta semaine! m’a-t-il dit en riant. Je lui ai expliqué pourquoi je n’étais pas arrivée plus tôt. ״ J’aurais dû y pensé ! Tu fais toujours à ta tête, malgré les bons conseilles de ton Fredou !״ m’a-t-il dit en me donnant un bec sur l’épaule.

Lorsque le club s’est vidé, je suis allée retrouver Steve qui rangeait ses disques. Je lui ai demandé si il avait quelqu’un dans sa vie, il m’a dit qu’il était seul depuis déjà un bon moment. Je lui ai proposé de l’accompagner chez lui, je ne saurais pas trop expliqué pourquoi, mais j’étais un peu gênée de lui faire des avances claires comme j’avais l’habitude de le faire. Il m’a demandé de lui donner dix minutes et qu’il serait toute à moi !

Il vivait à une vingtaine de minutes en voiture de là. Durant le trajet, j’observais son entrejambe, son jeans moulait sa queue, cela m’excitait de me l’imaginer. J’étais déjà tellement mouillée, j’espérais qu’elle soit grosse pour pouvoir bien la sentir ! Lorsqu’on est rentré chez lui, je lui ai à peine donné le temps de verrouiller la porte que déjà je l’avais plaqué au mur pour l’embrasser, pour le toucher. Je sentais son désir, il me désirait tout autant que je pouvais le désiré, si ce n’étais pas plus. Y a-t-il quelque chose de plus aphrodisiaque que de sentir l’effet qu’on procure à un homme ? Je lui ai arraché sa chemise, j’ai léché ses mamelons, pour ensuite que mettre à genoux devant lui et lui déboutonner son jeans. Il m’a prit par les bras et m’a relevé. Il m’a demandé d’attendre un peu, que rien ne pressait, qu’il aimerait pouvoir aller prendre une douche et manger quelque chose, qu’ensuite on se mettrait au lit, qu'on serait bien plus confortable.

J’ai eu envie de foutre le camp, jamais auparavant personne ne m’avait repoussé de la sorte, c’était insultant, dure pour l’ego, mais je ne pouvais pas partir comme ça, j’avais trop envie de baiser ! Je me suis assise au salon, il m’a proposé un bol de pâte que j’ai refusé, je n’avais pas faim, j’avais juste hâte qu’il termine toutes ses conneries ! Quarante-cinq minutes plus tard, il est venu me prendre par la main pour m’attirer dans sa chambre.

On s’est étendu, il a fermé la lumière, je lui ai demandé de la rallumer, ce qu’il a refusé. Les choses ne pouvaient définitivement pas se passer comme je le souhaitais. J’ai besoin de voir, de voir le désir, de voir l’extase, je veux qu’on me regarde, qu’on voit qu’on ait responsable de mes petites cries, de ma jouissance ! Pour moi, baiser dans le noir pourrait se comparer à un film sans images. Il embrassait bien, il me touchait tendrement, mais à chaque fois que cette fougue s’éveillait en moi, que la bête tentait de reprendre le contrôle, il me demandait de prendre mon temps et il me disait que nous avions toute la nuit. Bordel ! j’en pouvais plus, je voulais qu’elle me prenne férocement! J’ai dû le supplier pour qu’il me laisse lui faire une fellation. Au départ, il refusait, me repoussait, il souhaitait qu’on ait du plaisir ensemble disait-il. Je lui ai dis qu’il n’avait qu’a me caresser en même temps. Il me masturbait maladroitement, comme si il avait peur de me faire mal ou je ne sais quoi. Je n’ai même pas eu le plaisir d’avoir sa semence dans ma bouche, selon lui c’était un manque de respect pour la femme, il a jouit dans un mouchoir. Est-ce que je peux avoir le loisir de choisir se qui est un manque de respect à mon égard ?

Après un temps d’arrêt et bien trop de douceur, il m’a demandé si j’avais envie qu’il me fasse l’amour ! Oui, oui ! il a dit faire l’amour. Dans quel merdier je m’étais foutue ? Question de remettre les pendules à l’heure, je lui ai dis que depuis quelques semaines je rêvais qu’il me baise et que j’étais plus que prête ! Il s’est couché sur moi, il m’a pénétré, elle avait une belle grosseur, pas trop juste assez, c’était parfait ! Mais sa cadence était lente, trop lente, jamais j’arriverais à jouir, je me fessais bercer, un peu plus et je pourrais m’endormir ! Je lui ai proposé qu’on change de position, il ne voulait pas, il m’a dit qu’on était bien comme ça. Il a finit par jouir, moi pas ! J’avais déjà couché avec une centaine d’hommes à l’époque et jamais j’avais été aussi insatisfaite. Je pourrais même dire que j’en étais frustrée ! Pas que j’avais toujours couché avec des bons baiseurs mais j’avais toujours pu remédier à la situation. Malgré tout j’arrivais toujours à prendre mon pied !

Peu après, je me suis levée et me suis rhabillée, je lui ai expliqué que je préférais aller dormir chez moi. Il m’a dit que le lendemain il était en congé que se n’était pas lui qui mixait au club et qu’il aimerait bien qu’on passe la soirée ensemble. Je lui ai dis que je me devais de décliner son invitation et lui ai parlé de celle que j’étais, que je croyais qu’il le savait, que comme il m’observait depuis plusieurs semaines, je croyais qu’il avait comprit. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas très bien à décrire l’expression qu’il avait sur son visage, était-il déçu ou bien fâché ou peut-être bien les deux. Il m’a dit que non, il n’avait pas comprit, qu’il était peut-être un peu con mais que se n’était vraiment pas l’image qu’il s’était fait de moi. Je suis partie.

J’ai pris une taxi et j’ai décidé d’aller dormir chez Fred, je l’ai réveillé, il dormait depuis longtemps. Je lui ai raconté se qui avait été ma baise la plus pitoyable jusqu’à ce jour. Il m’a dit de me consoler, que lui en vivait régulièrement des comme ça ! Je suis allée prendre un bain, après un moment il est entré dans la salle de bain et m’a demandé si il pouvait venir me rejoindre. Il s’est assit entre mes jambes et s’est couché sur ma poitrine. ״ La petite princesse à envie que je sois romantique ce soir ?״ a-t-il dit en me caressant mollement les seins. ״ Va chier ! Pis arranges-toi pour me faire jouir !״ lui ai-je dis. Fred s’est agenouillé face à moi, m’a relevé les fesses pour les déposés sur ses jambes. Il s’est penché vers mon sexe, je lui ai agrippé les cheveux et lui ai enfoncé le visage dans ma chatte. D’une langue bien entraînée, il me léchait, d’une main il me stimulait l’intérieur et de l’autre il me pinçait un mamelon, le tout était parfaitement orchestré! Toute cette excitation qui avait été brimée remontait, si je me laissais aller, j’allais jouir ! Je ne voulais pas, pas maintenant, j’en voulais encore, je voulais en profiter, mais je n’y arrivais pas, j’ai jouis malgré moi !

Il m’a dit de reprendre mon souffle, de me mettre à quatre pattes, qu’il revenait à l’instant juste le temps d’aller chercher un condom. Je n’ai eu que le temps de me retournée et il était déjà là, il m’a pénétré avec force ! J’ai descendu une main dans l’eau pour me toucher, il m’a dit que ce soir j’avais congé et qu’il s’occupait de moi, il a alors remplacé ma main. J’étais au ange, c’était bon, Fred savait me donné se que j’avais besoin. Au moment même où j’allais jouir, il s’est retiré. ״ C’est pas pour maintenant ma jolie !״ m’a-t-il dit en me respirait dans l’oreille. Il m’a poussé la tête afin que je ne me relève pas. Il m’a embrassé tout le long de la colonne en descendant, pour ensuite me mordre les fesses, il m’a écarté les fesses et s’est mit à me lécher l’anus. J’étais tendue, je n’arrivais pas à me laisser aller, je ne savais pas trop si j’aimais ça, même dans mes rêves les plus fous jamais je m’étais imaginée que quelqu’un irait jusque là ! Il m’a demandé de lui faire confiance et qu’il était certain que j’allais aimé. Je l’ai laissé faire… Après quelques minutes, je me suis mis à apprécier, a vraiment aimé ça ! C’était cochon, c’était sale, c’était excitant ! Question d’ajouté à cette nouvelle sensation, je me suis caressée. C’était sublime, je n’arrivais pas à croire qu’il m’avait privé de ça pendant aussi longtemps ! ״ Je crois maintenant que le fruit est mûre ! Ben, si toi tu l’es pas, moi j’en peux plus״ m’a-t-il dit avant de me pénétré à nouveau. À peine une dizaine de coup de bassin et je jouissais ! J’ai tellement crié qu’il a dû me mettre une main sur la bouche, pour ne pas alerter tout son voisinage.

Le samedi soir suivant, alors que j’étais assise au bar tranquille à discuter avec Fred, j’ai eu droit à la vengeance de Steve. ״ Pour vous Messieurs, au bar du fond se trouve la mante religieuse, faites gaffe après avoir copulé avec vous elle vous dévorera le cœur ! Sinon, avis au intéressé c’est une pute que vous n’aurez pas à payé !״ Bien sure, tout ça suivi de ma description physique. Fred était mort de rire, moi pas ! Ce soir là, j’ai eu plus de proposition que j’en avais jamais eu jusque là, c’était insupportable, j’ai quitté le club alors qu’il n’étais même pas une heure.

Je n’y suis pas retournée jusqu’au jour où Fred m’a annoncé que Steve n’y travaillait plus.

mercredi 6 août 2008

Notre brisure

Cela a été le mode de vie que j’ai eu ״avec״ Fred durant presqu'un an. J’ai arrêté tout ça le soir où j’ai rencontré Emy. Avec elle, j’avais presque fini par oublier celle que j’avais été durant les derniers mois, j’étais bien moins sur le party, je n’avais plus envie de me faire baiser par un puis par l’autre, j’ai complètement perdu l’envie de sniffer… J’étais alors comblée par elle. Je ne ressentais plus ce manque…

Durant nos deux premières semaines de fréquentation, je suis disparue de la circulation, je n’ai donné de nouvelle à personne sauf à ma mère. Fred été inquiet, mon téléphone portable était éteint et je ne prenais plus mes messages, j’étais sur un nuage. Il a finit par savoir où je me terrais, puisque la colocataire d’Emy travaillait dans le même club que lui.

Donc un samedi aux petites heures du matin après le travail, il est débarqué chez Emy. Fred m’a dit que se n’était pas une façon de traiter ses ami(e)s, qu’il s’était fait du mauvais sang pour moi et que j’avais vraiment déconné ! Qu’il s’était imaginé les pires scénarios, jusqu’à se dire qu’on m’avait enlevé, violé et tué ! Il m’a invité à aller bruncher le lendemain. Je n’étais pas fière de moi… il avait raison, j’aurais au moins dû lui lâcher un coup de fils.

Lorsque j’ai raconté à Fred se que Emy et moi vivions, il s’est bien marré. Pour lui c’était clair comme de l’eau de roche, je ne pouvais être gaie, j’aimais les hommes… le sexe avec les hommes !!! Selon lui jamais une femme ne pourrait m’apporter se que lui ou n’importe quel autre arrivait à me donner. Au départ, ça m’a offusqué ! Pour qui se prenait-il ? Je l’ai alors trouvé prétentieux, je me suis dis que c’était de l’orgueil mal placé et que sans doute cela touchait son à ego, ébranlait sa virilité.

J’aimais Fred, jamais dans ma vie jusque là j’avais eu l’impression que quelqu’un m’avait aussi bien comprit qu’il avait pu le faire, mais là il ne me comprenait plus. J’ai trouvé ça dure, je perdais mon meilleur ami ! Nos repas au restaurant se sont espacés, nos conversations au téléphone se sont écourtées.

Lorsque j’ai laissé Emy, je suis allée le voir chez lui, je lui ai dis que j’avais merdé et que ça me fessait mal de l’avouer mais qu’il avait raison, que je n’avais rien à foutre avec une femme, que je m’étais racontée une belle histoire. Que tous ça n’avait été qu’un beau feu de pailles ! ״ Donc ma poupée chérie est de retour ? Quand tu chasses le naturel, il revient au galop !״ m’a-t-il dit. ״ Bah… c’est pas aussi claire que ça, j’ai tripé le temps qu’on a traîné ensemble mais je ne crois pas que j’ai envie de revivre de cette façon, je dois vieillir, passer à autre chose ! Bientôt, j’aurais mon BAC, j’ai envie d’être tranquille, de vivre normalement.״ lui ai-je répondu.

Pour Fred tout ça était n’importe quoi, il est de 7 ans mon aîné et lui vivait toujours ainsi et ne voyait pas le jour où cela allait changer ! Mais nous avons tout de même recommencé à nous voir sur une base plus régulière, on se retrouvait, on passait de longue soirée à discuter. Régulièrement, il me fessait des avances que toujours je refusais ! J’ai été abstinente durant plusieurs mois et je ne m’en portais pas plus mal.


Ce, jusqu’au jour où j’ai commencé à sortir avec Antoine, mon répondant de stage. Cela m’a prit un moment avant d’en parler avec Fred parce que j’appréhendais sa réaction… (avec raison). J’ai aussi attendu de m’assurer que ma relation avec Antoine était sérieuse et d’être suffisamment à l’aise avec lui pour lui parler de celle que j’avais été. Je ne pouvais prendre le risque qu’il soit mit au courant par quelqu’un autre (Fred), j’avais trop peur de le perdre ! Je l'aimais!

J’ai alors organisé un souper dans cet appartement qui allait bientôt être le mien, pour que les deux hommes de ma vie puissent se rencontre. Fred a été franchement désagréable toute au long de la soirée. Il parlait à Antoine comme si il été le pire des imbéciles, constamment il l’excluait de nos conversations, il se donnait un malin plaisir à lui montrer qu’il me connaissait comme le fond de sa poche. Il a même été jusqu’à lui raconter les baises que nous avions eues ensemble ! J’étais excessivement mal à l’aise, j’aurais aimé disparaître pour ne plus jamais revenir, j’avais honte ! J’aurais voulu revenir en arrière et que cette soirée n’ait jamais eue lieu ! Je me trouvais tellement conne d’avoir cru que ses deux là auraient pu devenir amis. Antoine est resté de glace devant le petit manège de Fred, alors que plus d’un se serait énervé pour moins. Dans un calme des plus totales, il s’est levé de table et nous a fortement suggérer de régler quelques trucs ensemble, qu’il n’avait pas à être témoin de tous ça, que ça ne regardait que nous et qu’il reviendrait dans deux heures pour nous laisser le temps.

Antoine m’a embrassé sur le front et est parti. J’étais incapable de regarder Fred dans les yeux, je bouillais de rage. Comment avait-il osé ? Comment un ami pouvait-il se comporter de la sorte ? J’ai demandé à Fred de quitter ! Ce qu’il a bien sur refusé. ״ Est-ce que t’a complètement perdu la tête, tu penses vraiment que se connard est le beau prince charmant que tu attends depuis que tu es petite fille ? Mais tu te trompes ma grande! Il est pire que tous ceux que tu as connu avant, c’est un criss de menteur! T'es aveugle ou quoi? Mais réveilles bordel ! Si tu penses que je vais le laisser te faire souffrir, tu te criss un doigt dans l'oeil ma belle !״ m’a-t-il dit sur un ton des plus méprisant. On s’est engueulé, il m’a dit des choses tellement blessantes, j’arrivais pas à y croire, mon Fred ne pouvait pas me parler ainsi, qu’est-ce qui lui arrivait ? ״ T’as intérêt à pas venir brailler chez nous quand ton petit crosseur va t’avoir brisé le cœur, parce que Fred-Chéri ne sera plus là pour toi, y’en a marre de tes conneries״ a-t-il crier avant de claqué le porte…

J’ai fais une croix sur Fred durant presque 4 ans, quelques fois j’y pensais, j’en pleurait ! Mais chaque fois, je me disais qu’il n’en valait pas la peine et qu’en fait il n’avait jamais vraiment été un ami pour moi... j’essayais de m’en convaincre. Je vivais pleinement mon bonheur avec Antoine et je n’avais plus besoin de Fred dans ma vie. Il m’est même arrivé à l’occasion de le juger, de juger sa façon d’être, sa façon de vivre.

Après le plus grand de fiasco de ma vie, ma rupture avec Antoine, Fred est resurgit dans ma tête, je pensais tout le temps à lui, il me manquait. J’aurais tellement eu envie qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me console, qu’il me dise qu’il était là et qu’il y serait toujours. J’ai été un mois à me morfondre, à m’apitoyer sur mon sort. Pour finalement me rendre chez lui où une femme d’un certaine âge m’a informé qu’il ne vivait plus dans ce logement depuis au moins 3 ans, j’ai essayé de l’appeler, mais son numéro n'était plus en service.

Qu’est-ce qu’il me restait? me pointer à son bar? travaillais-il toujours là?aurais-je ce culot ? est-ce que j’avais le choix ? Je m’y suis donc rendue, Jason se tenait devant la porte, après 4 ans il était toujours au poste. ״ Wow ! Une revenante, je croyais ne plus jamais te revoir, tu viens voir Don Juan ? C’est toute une surprise, il va être content de te voir !״ m’a-t-il dit en m’enlacent. Je ne fessais qu’espérer qu’il n’ait pas tord, que Fred serait aussi heureux que lui de me voir là.

Je me suis dirigée vers son bar, je m’y suis accotée et l’aie fixé. Il m’avait vu, je le sais mais il fessait comme si j’étais invisible. ״ On dit pas bonjour à sa vieille amie ?״ ai-je crié comme il se tenait à l’extrémité du bar, sans doute pour m’éviter. Il s’est retourné, s’est dirigé vers moi avec un regard plein de colère : ״ T’es vraiment la pire des connasses que j’ai jamais connu, tu dégages et tu reviens plus jamais icitte, est-ce que t’as compris ?״ ״Attends Fred! on a besoin de se parler ! l’ai-je supplié. ״Tu criss ton camp ou je te fais sortir ?״

Je suis sortie… j’avais pas envie de me donner en spectacle devant tous ses gens qui semblaient demander que ça. Je ne savais pas où aller, mais une chose était certaine, je ne pouvais pas rentrer chez moi bredouille! J’ai alors pensé à sa voiture, qu’il avait l’habitude de toujours stationner dans le même sombre recoin. J’ai été soulagé de la voir là, comme si elle m’entendait. Il ne me restait qu’à souhaiter que ma petite apparition lui ait coupé le goût de draguer et qu’il reviendrait seul.

J’ai attendu près d’une heure assise sur le capo de son auto. J’ai retiré mon chandail et j’ai patienté, j’étais là dans l’ombre les seins nus, je voulais qu’il me prenne comme il l’avait si souvent fait !

Lorsqu’il m’a aperçu, il n’a pas eu la réaction escomptée, pourtant Fred avait toujours été dingue à la vu de mes seins ! ״ T’es sourde ? Je t’ai demandé de crisser ton camp, c’était pas assez clair ? Tu décriss !״ J’ai retiré ma culotte, je lui ai lancé, j’ai ouvert les jambes pour qu’il puisse voir ma chatte toute rose, je me suis étendue sur le dos, d’une main je me macérais le sein gauche et de l’autre je me caressais entrejambe. J’étais excitée, je gémissais, j’allais jouir. Mais je ne voulais pas jouir de ma main, mais bien de sa queue ! J’ai arrêté, je ne pouvais plus continuer j’étais trop proche de l’orgasme. Je me suis assise pour voir qu’est-ce que Fred fessait. Il était là, à moins d’un mètre de moi et il se masturbait debout dans la rue, il était tellement beau ! Je suis descendue de là, je me suis retournée, j’ai relevé ma jupe pour qu’il voit mon cul, ce cul qui l’avait séduit le premier soir. J’ai penché le haut de mon corps sur la voiture, d’une main j’ai recommencé à me toucher et je lui ait ordonné de venir me prendre. J’en pouvais plus d'attendre, j’allais exploser de plaisir! À l’instant même où il m’a pénétré, on a jouit !!! Il m’a retourné, m’a embrassé et d’une voix pleine de douceur il m’a murmuré à l’oreille : ״ Tu sais pourquoi je t’aime autant, toi ? Parce que t’es une vraie garce !״

Nous avons passés les trois jours qui ont suivis dans son lit, nous en sortions seulement pour manger ou nous laver. Entre nous, les choses ne sont jamais revenues comme avant...

lundi 4 août 2008

Notre constat

J’ai alors adopté le style de vie de Fred, au début souvent j’ai été mal à l’aise dans tout ça, pas parce que ça ne me convenait pas mais plutôt parce que ça ne me ressemblait pas. J’avais toujours été une fille timide, celle qu’on draguait et jamais l’inverse, sexuellement je ne prenais que très rarement d’initiatives. Donc il m’a fallu poussé mes limites, se qui m’aidait à y arriver c’était de me raconter que j’étais une autre, que je l’avais toujours fait et que cela fessait partie de ma nature, j’ai abandonné la proie que j’étais pour devenir un prédateur ! Je trouvais ça très stimulant voir dire même très excitant.

Rapidement un petit jeu c’est installé entre Fred et moi, son terrain de chasse était son travail, il est aussi devenu le mien. J’allais le rejoindre là bas les soirs où il travaillait. Ensemble nous observions les proies potentielles, nous avions finit par connaître les goûts de l’autre, donc on se ״challengeait״ à savoir avec qui l’autre partirait en fin de soirée, on se lançait des défis, nous choisissions pour l’autre qui serait l’heureux(se) élu(e) de la soirée. Je dois vous avouez que tout ça m’amusait beaucoup !

Il m’arrive très souvent de me moquer de Fred, bien sure de façon très amical. Pour avoir une baise, il doit trimer dure, bien plus que moi, il lui arrive de rentrer seul, moi jamais ! Le problème ne lui appartient pas, le problème se sont les femmes. Fred est un des hommes les plus séduisant qu’il m’ait été donné de connaître, en plus d'être drôle et intelligent, certes il est arrogant et macho mais il ne se prend pas trop au sérieux. Cela serait de se mentir que de dire que les femmes n’aiment pas ça, enfin pour une grande majorité. Le problème de Fred c’est qu’il est honnête, jamais il ne dira à une femme qu’à ses yeux elle est différente des autres, qu’il chercher l’âme sœur, la perle rare, et c’est toute à son honneur, si il était un sale menteur cela lui rendrait la tâche bien plus facile !

Une chose est certaine, les femmes sont beaucoup moins portées sur la chose, du moins avec des inconnus et elles sont plus agace. Souvent, elles ne ferment pas la porte, elles se laissent draguées, en profite pour se faire payer des verres, elles l’embrasse, parfois même elles lui montre leur poitrine ou leur petite culotte, elles lui disent des obscénités, tout pour lui faire croire que c’est dans la poche, pour finalement s’éclipser en douce à la fin de la soirée.

Les hommes eux sont des pervers, des consommateurs de pornographie, ils ont l’imagination très fertile et ont des centaines de fantasme qu’ils aimeraient réalisés. Rarement complexé et souvent en admiration devant leur sexe, même si il est des plus communs. L’homme est facilement excitable, beaucoup plus animal, honnête avec lui-même et fidèle à son désir !

Avec le temps, j’ai raffiné mon approche, je ne tourne plus autour du pot, je suis crue et directe. Et comme je ne cherche pas l’amour, c’est la meilleur façon d’avoir se que je veut ! Pour plusieurs, je peux être considéré comme quelqu’un d’immorale mais j’ai quand même des valeurs ! Lorsque que j’aborde quelqu’un avant de dire quoique se soit, je lui demande toujours si il est célibataire, je n’encouragerais pas les actions qui m’ont tant blessés! Ensuite, je vais droit au but. Je lui demande si il n’aurait pas envie que je lui fasse une pipe, ou je lui dis que j’aurais terriblement envie qu’il me baise, ou encore que j’ai envie de me faire toucher, de me faire caresser ! Se sont mes formules gagnantes.

Pour nous amuser, Fred et moi avant tenue des statistiques durant quelques mois. Une femme sur huit part avec lui, tandis que pour ma part un homme sur sept me refuse, cela exclus bien sur les gens en couple. Je trouve que mon score n’est pas trop mal. Fred est jaloux de moi, je lui dis toujours qu’il ne peut pas se comparer à moi, qu’on ne chasse pas la même espèce, que lorsqu’il quitte avec quelqu’un il a beaucoup plus de mérite, qu’il doit user de ruse, dire la bonne chose au bon moment à la bonne personne, tandis que moi lorsque j’approche un homme c’est presque assuré que j’aurais se que je cherche. Enfin cela ne fait que nous confirmer que les hommes sont bien plus sexuels que les femmes.

vendredi 1 août 2008

Fred

J’avais 22 ans, j’étais célibataire depuis à peine 2 mois, j’en étais à ma 4ième rupture survenue suite à l’infidélité d’un partenaire. On pourrait croire qu’on finit par s’habituer à ce genre de situation mais bien au contraire, ça fait plus mal de fois en fois ! J’avais plus envie de rien, j’étais dégoûtée par les hommes, par la vie… Je n’avais plus d’énergie, plus d’appétit, j’avais juste envie de dormir… de dormir pour toujours. J’aurais voulu mourir mais je crois que je n’avais tout simplement pas le courage de poser ce geste.

J’en ai parlé à ma mère, elle m’a traînée de force chez le médecin. Il m’a dit que j’étais en dépression majeure, qu’il devait me mettre en arrêt et me prescrire des l’anti-dépresseurs. Des quoi ? Pas question !!!..... J’ai dû accepter afin de rassurer ma chère petite maman qui était assise là tout près de moi à sangloter.

Le temps de ma ״convalescence״ je suis retournée vivre chez ma mère à sa demande. J’étais là depuis 1 semaine à ne rien faire du tout du matin jusqu’au soir, elle s’inquiétait et souhaitait que je sorte un peu avec mes amies, question de me changer les idées. Ai-je besoin de vous dire que je n’avais vraiment pas la tête à ça ! Elle a elle-même téléphonée chez une copine pour qu’elle passe me prendre.

Nadia m’a amené danser avec des ami(e)s à elle. Une fois arrivée sur place, je me suis installée au bar et je n’ai pas bougé de là de la soirée. Le barman avec son air sur de lui et un peu trop arrogant, n’arrêtait plus de me faire la conversation, à croire que c’était une soirée tranquille et qu’il n’avait rien de mieux à faire que de m’emmerder de la sorte, alors que la place était bondée ! Je restais polie mais il n’avait droit qu’a des réponses courte, je jouais l’indépendante afin qu’il comprenne que je n’étais pas intéressées. Lorsqu’il m’a payé un verre, je me suis permise de lui dire qu’il perdait son temps et que présentement je n’avais nullement envie d’avoir un homme dans ma vie.

Il m’a répondu spontanément avec aucune pudeur : ״ J’veux pas t’marier, j’veux juste te fourrer, criss !!!״ J’avais peine à y croire, est-ce qu’il venait vraiment de me dire ça ? Alors que je restais là bouche bée, il me regardait en riant avec son air de fendant. Je lui ai dis que je devais aller à la salle de bain et je suis allée rejoindre Nadia sur la piste de danse. Après lui avoir raconté ce que le barman venait tout juste de me dire, Nadia m’a dit que se n’était peut-être pas une mauvaise idée et que je devrais acceptée, que ça me ferais du bien…

Il restait quinze minutes avant la fermeture. Je suis sortie du club pour prendre un peu d’air et surtout pour me demander si j’allais vraiment faire ça, si j’étais capable de le faire. Pourquoi pas ? Je suis retournée le voir et lui ai dis que ça m’allait. Il m’a expliqué où était stationné sa voiture, il m’a dit qu’on allait commencer là et que si pour tous les deux ça nous allait, il m’amènerait chez lui. Il m’a remit sa clef et un petit sac de poudre blanche. Je l’ai fais sourire lorsque je lui ai demandé qu’est-ce que c’était. ״ De la CO-CA-ÏNE beauté !״ m’a-t-il dit en me demandant d’aller l’attendre dans son auto, le temps qu’il ferme son bar. Je suis partie sans rien lui dire, il riait encore ! J’ai souhaité une belle fin de soirée à Nadia et ses ami(e)s, elle m’a dit de bien en profiter et de l’appeler le lendemain matin.


Je marchais dans les rues mal éclairées, vers mon destin, vers celle que j’allais devenir. J’étais effrayée, je me suis alors dis qu’il pourrait me tuer si il le voulait, c’était un pur inconnu, je ne lui avais même pas demandé son nom. Mais je continuais d’avancer, de toute façon qu’est-ce que j’avais à perdre ! Arrivée à sa voiture, je me suis assise côté passager, j’avais les mains moites et toujours ce petit sac dans le creux de ma paume. J’avais dans ma main de la coke, alors que je n’avais même jamais fumé un joint. J’ai décidé de m’en faire une petite ligne… et là tout ce stress, cette peur est disparue ! Je me sentais bien, je crois comme jamais j’avais pu me sentir bien ! Je m’en suis fais une autre et une autre encore, mais que de toutes petites.

Après presque trente minutes à attendre là, il est arrivé. Il a ouvert la portière et m’a demandé d’aller à l’arrière, puisqu’on serait plus confortable. J’ai obéit sans rien dire, il m’a couché et s’est étendu sur moi, il était déjà dure, je sentais son érection sur mon sexe, j’avais déjà hâte qu’il soit en moi ! Il s’est mit à m’embrasser voracement dans le cou, dans le décolleté, il a retiré mon chandail, m’a léché les mamelons d’une telle habiletée, qu’il m’était difficile de me contenir, que je n’arrivais plus à contrôler mon désir pour lui, déjà de petits gémissements fuyaient d’entre mes lèvres. J’ai attiré sa main sous ma jupe, il a tassé ma petite culotte et il a enfoncé deux doigts dans ma fente, j’étais tellement mouillée que mon jus coulait le long de mes cuisses, toute en retenant ses doigts en moi, j’ai déplacé son pouce vers le haut afin qu’il stimule mon joli bouton en même temps. J’ai jouis, j’ai crié ! Il a laissé mon sein pour me regarder avec son petit sourire :״ T’es encore plus cochonne que se que je m’avais imaginé ! Ouf! me faire dire ça m'a tellement excitée! Toujours en maintenant ses doigts, je ne voulais plus qu'il arrête, j’en voulais encore ! Je l’ai poussé afin de m’asseoir, je lui ai demandé de se mettre à genoux, j’ai ouvert son pantalon pour laisser sa queue en sortir, elle était belle, grosse et bien bandée !!! Je l’ai mise dans ma bouche, je l'ai enfoncé profondément dans ma gorge, je l’ai sucé!!! Comme si m'a vie en dépendait. Je voulais tout donner pour qu'à son tour il m'en donne encore plus! En moins d’une minute il a jouit, il goûtait bon, il goûtait l'homme, il goûtait le sexe! Il a retiré sa main de ma petite culotte et m’a demandé si je voulais aller chez lui. ״ Si tu me dis d’abord comment tu t’appels ! ״ Il m’a dit qu’il s’appelait Fred. Il m’a demandé si il me restait de la coke, on s’en ait fait une ligne et on est parti chez lui.

On a baisé toute la nuit ! On s’est aussi poudré toute la nuit, pour être capable de continuer parce que lui comme moi nous étions toujours insatisfait, nous en voulions toujours plus ! Il m’a mit de toutes les façons imaginables, il m’a tellement fait jouir !!!! Il a été doux, sensuelle, tendre mais il m’a aussi tiré les cheveux, claqué les fesses, il m’a traité comme une bête de sexe, jamais personne ne m’avait fait vivre un tel moment. Après maintenant 9 ans, personne n’a su lui arriver à la cheville, Fred c’est la baise du siècle sans contre dit ! Vers midi nous sommes tombés d’épuisement et avons dormit jusqu'à 19h.

Lorsqu’on s’est réveillé, on a baisé ! Fred m’a demandé de lui parler, de lui parler de moi. Il m’a dit que la veille au club, si il ne m’avait pas regardé le cul, il ne m’aurait jamais parler parce que j’avais l’air d’un cadavre… j’avais l’air morne, j’avais l’air triste et que durant la nuit, il m’avait vu sourire, rire, crier de plaisir et que j’étais tellement plus désirable ainsi. Je lui ai raconté mon histoire, je lui ai dis que je détestais les hommes et que je n’en voulais plus dans ma vie. Il m’a dit que j’étais comme lui, que j’aimais le sexe, que ça se voyait, que ça se sentait et que jamais je ne pourrais vivre sans, il n’avait pas tord. Il m’a parlé de lui, il m’a dit qu’il n’avait jamais aimé personne d’autre que lui-même, qu’à l’intérieur de lui c’était froid, c’était vide. Mais que malgré ça, il adorait les femmes, il adorait les voir jouir et que toujours il voulait se surpasser pour elle. Il m’a dit que je pourrais aussi vivre ainsi si je le voulais et que je serais heureuse.

Fred est toujours mon ami, mon meilleur ami ! On se voit régulièrement, on se raconte nos baises et quelques fois on baise ensemble et c’est toujours aussi bon !