vendredi 19 septembre 2008

Je m'étais gourée!

C’est temps-ci mon amie Nadia m’emmerde, à vrai dire elle m’emmerde depuis près d’un mois. Cela a commencé un soir de semaine, je crois que c’était un mardi, elle m’a invité à souper et à regarder un film chez elle. Comme ça fessait quelques semaines que nous ne nous étions pas vu j’étais enchantée par son invitation. De plus, nous allions être seule puisque son copain était parti pour Québec quelques jours.

Nous avons mangé, bu quelques verres de vin, on a échangé sur nos vies respectives, on a rie c’était agréable. Je me suis toujours bien sentie avec elle, nous nous connaissons depuis la petite école. Elle avait déjà loué le film, c’était Borderline, le film Québécois, comme je ne l’avais toujours pas vu et que j’en avais entendu beaucoup de bien, ça m’allait. Nous l’avons donc écouté.

Une fois le film terminé, elle s’est retourné vers moi : ״Et puis, t’en penses quoi ?״ m’a-t-elle demandé avec un regard un peu trop insistant. Je lui ai dis ne pas avoir été très impressionné, que c’était somme toute un bon film mais que je m’attendais à plus ! ״ Non, non ! C’est pas ça que je veux dire ! Tu te reconnais pas là dedans ?״ J’étais pas trop sur de comprendre qu’est-ce qu’elle voulait dire par là. Me parlait-elle des scènes explicites ou bien que cette fille à un problème de santé mental ! Elle me parlait bien de la partie pas trop saine d’esprit !

J’ai été sans connaissance, mon amie, ma Nadia était-elle vraiment en train de me dire ça ! Je lui ai dis que je ne me reconnaissais pas en elle, que j’avais l’impression qu’elle était en trait de tout mélanger. Elle m’a avoué être inquiète à mon sujet depuis déjà un bon moment, que la façon dont je menais ma vie n’étais pas normal, que ma sexualité était déviante… et que lorsqu’elle a vu se film, elle a tout comprit ! Elle m’a dit que se n’était pas facile pour elle d’aborder ça avec moi et qu’elle le fessait parce qu’elle tenait à moi. Elle m’a proposé d’aller consulter un psychiatre et qu’elle pourrait m’y accompagner. Quoi !!! Là, elle allait trop loin !

En quoi cela n’est pas normal d’aimer le sexe ? Elle fait bien l’amour avec son copain jusqu’à 5 fois par semaine, se qui est souvent plus que moi ! Oui, moi c’est avec des inconnus, je n’ai pas eu de relation stable depuis 4 ans et puis alors ? Se n’est pas comme si je ne savais pas pourquoi, je le sais, je suis seule parce que je le choisis, parce que les hommes m’ont fait trop mal et que j’ai décidé que c’était terminé ! Est-ce que ça c’est un problème psychiatrique ?

La soirée n’a pas très bien terminé, il y avait beaucoup de tensions dans l’air, elle elle pleurait et moi je suis partie fâchée !

Depuis, elle m’appel plusieurs fois par semaine pour me casser les oreilles avec ça. Cette semaine, je lui ai demandé d’arrêter de me téléphoner, que je n’avais plus d’intérêt pour elle, que je la trouvais dérangeante, que j’avais toujours senti qu’elle me respectait, qu’elle ne me jugeait pas et c’est pour ça que je ne lui cachait rien. Je croyais qu’elle était une vraie amie pour moi, mais que finalement je m’étais bien gourée !

Tout ça me fait bien de la peine, mais je ne peux pas accepter qu’une amie me traite de la sorte !

Elle m’a même amené à douter, je me suis documentée, je me suis dis, si jamais elle avait raison. Mais je ne me suis pas reconnue dans la description qu’on fait des gens aillant se problème. Je ne suis pas une spécialiste mais se que j’ai compris c’est qu’ils ont de la difficulté à gérer leurs émotions, qu’ils ont des relations conflictuelles, qu’ils sèmes souvent la bisbille autour d’eux, qu’ils ressentent un grand vide à l’intérieur… Et tout ça se n’est pas moi !

Aujourd’hui une page se tourne pour moi, une amitié de longue date se termine mais je me console en me disant qu’elle n’était peut-être pas aussi vraie que je le croyais.

lundi 8 septembre 2008

Le fétichiste

C’était une des premières journées chaudes de l’année, je suis descendue prendre une pause à l’extérieur afin de profiter du soleil, j’en avais vraiment besoin puisque depuis quelques heures je me cassais la tête à tenter de trouver une solution à un problème qui me semblait sans issue.

J’ai marché un peu, me suis-je assise sur un banc pour fumer une cigarette. Le début de l’été reste mon moment de prédilection ; la vie, la renaissance me donne l’impression qu’il n’y a rien d’impossible. Je me sens forte, je me sens vivre… fini avec cette saison qui me déprime trop ! Les gens sortent, déambulent dans les rues, vont manger à l’extérieur, tout le monde semble plus beau.

Un homme est assit sur la terrasse de l’autre côté de la rue, il lit un journal en sirotant un café. Je me lève et traverse pour aller le rejoindre. Je lui demande si je peux boire un café avec lui. Il ne lève pas les yeux pour me regarder, il reste fixé sur mes jambes, je suis mal à l’aise, je me demande si ma tenue est inappropriée pour une journée de travail, ma jupe est-elle trop court ? Pourtant, elle est très classique ! Il accepte, relève la tête et m’offre un merveilleux sourire.

Je lui parle un peu de mon tracas au boulot, il rie en me disant que tout ça est du chinois à ses oreilles et qu’il est bien heureux de ne pas avoir un job comme le mien. Lui, il est photographe professionnel pour un magasine. Il me parle de son métier, tout ça me semble si simple, si léger, je l’envie ! Il me dit être à Montréal depuis à peine quelques mois, et qu’il ne connaît presque personne, il se promène, fait de la photo même durant les jours de congés. Il me semble passionné, il en parle avec une étincelle au fond du regard. On est resté là à papoter un bon moment.

Je lui dis avoir besoin de me changer les idées, que j’ai la tête qui va éclater. Je lui demande si il ne pourrait pas m’aider, s’il n’aurait pas envie de m’inviter chez lui, qu’on baise ensemble pour que j’évacue mon stress. ″Wow ! jamais on m’a fait une proposition aussi directe ! Tu dois être sur de toi pis pas à peu près ! J’ai donc pas le choix d’accepter !″ m’a-t-il dit en se relevant.

Il vivait tout proche, on a marché pour s’y rendre. Il vivait dans un vieil appart avec de très hauts plafonds, de belles moulures de bois, tout ses murs étaient tapissés de photographies. C’était très chaleureux comme endroit, un endroit où l’on se sent bien !

Il m’a demandé si j’accepterais qu’il me pose, il était inspiré. L’idée me plaisait ! ″ J’accepte de jouer le jeu, si tu prends pas ma face mais je suis prête à se que tu me prennes nue !″ lui ai-je répondu en retirant ma blouse. ″ Wouin ! Toi, tu t’es dis un jour, je ferai jamais rien comme les autres, c’est ça ?″ m’a-t-il dit sans me regarder en marchant vers sa chambre. ″ Quelque chose comme ça !″ me suis-je dis à moi-même à voix haute.

Il m’a photographié tout le temps que je dévêtisse, c’était amusant, je fessais un strip-tease à une caméra, je posais, je me déhanchais, je me sentais comme une star, c’est bon d’avoir toute cette attention.

Lorsque j’ai voulu me déchausser, il m’a demandé de garder mes sandales, que pour lui rien n’était plus sexy qu’une femme portant des talons aiguilles. Je me suis étendue sur son lit, je me touchais, me courbais, m’exposais, lui fessait voir tous les recoins de mon anatomie. Il s’approchait de plus en plus pour faire de gros plans, je sentais sa chaleur, son souffle, son odeur. J’ai entendu des centaines de clic, ça résonnait dans ma tête, je me sentais hypnotisé, j’étais presque en transe… là, c’était assez, le désir ne fessait que grandir en moi, je voulais qu’il me baise ! Il avait assez joué, c’était mon tour !

Je lui ai dis que tout ça avait été bien mais que je voulais lui rappeler pourquoi j’étais là. Il voulait d’abord mettre les photos sur son ordinateur pour qu’on les regarde ensemble. Se qu’il fit. Les photos étaient bonnes, jamais auparavant je ne m’étais trouvée aussi belle, j’étais belle, j’étais chaude, j’étais très désirable ! Après en avoir regardé une cinquantaine, j’étais satisfaite, je n’avais pas besoin d’en voir davantage. J’ai roulé sa chaise vers l’arrière, afin de pouvoir m’agenouiller entre lui et son bureau. ″ Tu peux continuer à te rincer l’œil pendant que je te suce !″ lui ai-je suggéré en déboutonnant son pantalon. Après quelques minutes, je lui ai demandé si il avait des préservatifs, il me pointa un tiroir, je me dirigeais vers la commode , il s’est alors mit à se masturber frénétiquement en fixant une photo de moi prise de dos où l’on pouvait me voir des fesses jusqu’au talon aiguille.

C’était spécial de voir un homme se masturber ainsi en regardant une photo de mon postérieur. J’ai retirer sa main de sa verge en lui disant : ″ J’espère que tu comptes pas jouir sans moi ?″ Il m’a regardé en s’excusant, en m’expliquant que cela avait été plus fort que lui, que cette photo le rendait fou de désir. ″ Parfait ! t’as l’original devant toi !″ lui ai-je dis en riant. Je me suis assise sur lui à califourchon, j’ai commencé à bouger doucement en le fixant, son érection était molle, j’ai donc mis un peu plus d’entrain afin de réanimer la bête, j’ai attiré ses mains vers mes seins afin qu’il me les caresse, se qu’il fit que quelques secondes. Je sentais qu’il perdait son érection, un homme débandait alors qu’il était en moi, c’était insultant ! Il poussa le haut de mon corps vers la droite, s’étira le cou afin de me regarder le derrière. Comme par magie son sexe s’est éveillé, il était à nouveau très dure. J’accélérais de plus en plus la cadence, nos corps s’emboîtaient parfaitement. C’était bon ! Entre deux souffles, je lui murmura : ″ T’avais besoin de voir mon cul ! C’est se qui te fait bander ! T’as envie de mieux le voir, tu veux changer de position?″ ″ C’est pas vraiment ça ! C’est tes pieds que j’ai besoin de voir, c’est tes pieds qui m’excite ! Pis oui, j’aimerais qu’on change de position pour mieux les voir !″

Nous nous sommes levés, je l’ai laissé me guider… je me suis retrouvée couché sur le dos, une jambe dans les airs à observé un homme qui était coucher en moi à faire des mouvements de va et vient, j’étais alors complètement déconnectée ! Lui, il prenait son pied, ça se voyait. Il embrassait, suçait, léchait mon pied, ma sandale ! Son souffle était court, il râlait. J’ai dû me ressaisir, sinon il jouirait sans moi, j’ai fermé les yeux devant cette étrangeté. Je me suis concentrée sur se que je ressentais, après tout il bougeait bien ! J’ai finalement eu mon orgasme, heureusement ! Il m’a suivi de quelques secondes.

En marchant vers le bureau, je pensais à se qui venait tout juste de se produire. J’avais baisé avec un homme, qui lui avait baisé avec mon pied !

jeudi 4 septembre 2008

Mon puceau

Pour moi lorsqu’il s’agit d’un homme, sa situation financière, son mode de vie, son profil professionnel, son âge, ses expériences précédentes n’ont que très peu d’importance pour moi, pour ne pas dire aucune, comme je ne souhaite rien de plus qu’une aventure avec eux !

Il m’est donc arrivé de coucher avec des hommes de toutes sortes, j’ai aussi souvent couché avec des hommes plus jeunes que moi, bien plus jeune ! Les hommes qui se disent très expérimentés ne sont pas nécessairement les plus habiles, je me dis souvent qu’il faut en prendre et en laisser. Les hommes ressentent souvent le besoin d’impressionner, de me faire mention de leur tableau de chasse. Comme si cela ferait une différence une fois l’acte terminé, moi se qu’ils ont pu faire avant je m’en contre balance, la seule chose qui m’intéresse c’est se que je vivrai avec eux !

J’ai couché avec plusieurs hommes qui étaient vierges avant moi et bien honnêtement si certains ne me l’auraient pas dit je ne l’aurais pas su ! La baise c’est un art, pour un c’est inné et pour l’autre ça vient avec le temps, la pratique. Mais tout ça reste bien mécanique, même avant l’avoir fait on sait se que l’on doit faire. Certains se mettent de la pression et d’autres se laissent aller.

Parmi tous ses puceaux un m’a marqué, juste à pensé à lui je deviens excitée ! Il reste un très beau souvenir pour moi, son prénom m’échappe et je trouve ça très dommage. J’ai la vague impression qu’il avait un nom composé… Il était très jeune, nous avons dix de différence, en le regardant je ne l’aurais pas cru, j’aurais dis cinq tout au plus.

Je me rappelle très bien de ce soir là, c’est resté frais à ma mémoire. J’étais sortie avec Nadia, ma copine d’enfance, alors qu’elle se déhanchait sur la piste, moi j’étais au bar à observée ! Je cherchais celui avec qui je partirais. L’ambiance était bonne, je me sentais belle, je me sentais chaude, je me sentais chatte ! Je l’ai aperçu, il m’observait de l’autre côté du bar, je lui ai fais un baiser souffler, accompagné d’un clin d’œil. Il s’est approché de moi et m’a offert un verre. Il avait un petit quelque chose de mignon, de grands yeux curieux, un sourire taquin, un physique de gym, un beau style vestimentaire et il sentait bon. Un homme qui sent bon, c’est tellement craquant !

Je crois que je l’intimidais, il n’arrêtait plus de parler. J’avais peine à comprendre se qu’il me racontait, tout ça me semblait si absurde, mais il me fessait rire ! Il me plaisait, il ne me restait qu’à lui proposer qu’on parte ensemble. J’avais la forte impression qu’il vivait toujours chez maman et papa, se qu’il me confirma, je lui ai demandé si il avait une voiture, non plus ! Il a proposé qu’on aille chez moi, je lui proposa une petite baise dans les toilettes du club.

C’est là qu’il m’a avoué être vierge et que se n’était pas vraiment de cette façon qu’il s’était imaginé sa première fois (dans des toilettes) et que si cela m’intéressait toujours il pouvait m’amener à l’hôtel. On est donc parti ensemble.

Il m’a demandé de tout lui montrer, il lui était déjà arrivé de caresser une fille, de se faire caresser mais sans plus. Il m’a dit m’avoir choisir parce qu’il s’avait que j’étais plus vieille que lui et sans doute plus expérimentée. On a beaucoup parlé pendant qu’on baisait ensemble. Je le guidais dans ses touchés, dans ses baisés, dans ses mouvements, il était un élève doué, il apprenait vite. Jamais avant lui un homme ne m’avait demandé de verbaliser autant. C’était du nouveau, c’était excitant, c’était plaisant ! J’ai dansé pour lui, je me suis caressée devant lui, je lui ai expliqué se qui me fessait du bien, se qui m’excitais, je lui décrivais se que je ressentais à l’instant même, pour l’encourager à continuer. Il avait un petit côté pervers, il voulait toujours et encore plus, il voulait tout expérimenter, il était insatiable ! On a baisé comme ça toute la nuit, j’ai fini par m’effondrer de fatigue.

J’ai pu dormir que quelques heures, alors que je rêvassais, j’ai senti une langue gourmande me lécher entre les cuisses, je me suis replacée afin de lui faciliter l’accès à mon plaisir. Ses coups de langue assuraient, ils étaient précis d’une bonne longueur et d’une pression juste se qui était agréable. J’étais d’une telle mollesse, probablement un mélange du manque de sommeil ainsi que de se réveille si agréable ! J’ai attiré son corps vers ma bouche enfin de pouvoir le sucer en même temps. On est resté un bon moment comme ça à embrasser le sexe de l’autre, à se caresser, c’était bon ! Je sentais que je n’attendrais pas l’orgasme de cette façon, il me maintenait dans un niveau d’excitation qui était magique, j’aurais eu envie que cela ne cesse jamais. Je ne vivais pas cette frustration que j’avais si souvent connu, j’aurais eu envie de ressentir se que je ressentais durant une éternité, c’était parfait. Depuis déjà un moment, il avait éjaculer mais il n’avait pas arrêté, il avait compris que j’étais bien, que j’appréciais grandement se qu’il me fessait vivre. Cela aura été mon plus long cunnilingus à vie, j’aurais apprécié qu’il continu encore mais je ne pouvais lui en vouloir lorsqu’il s’est arrêté. Je me suis retournée, j’ai légèrement écarté les cuisses en lui demandant de me pénétrer, j’aurais aimé pouvoir le chevauché une dernière fois mais je n’en avais plus la force. Et je sentais que je n’avais pas à m’inquiéter, il me ferait jouir ! Je le savais ! Il m’a prit avec ardeur et tendresse. Je sais qu’aujourd’hui il a dû en faire jouir plus d’une, et c’est un honneur pour moi de me rappeler que j’aurais été sa première !

Nous nous sommes quittés en se remerciant l’un l’autre de cette nuit exquise ! Je ne l’ai jamais recroisé, mais j’aime me le remémorer, j’aime me toucher en pensant à lui !