dimanche 13 septembre 2009

Enfin en vie...

J'ai hésité très longuement avant de réécrire ici, pas parce que je n'aime pas écrire, bien au contraire... et je crois même que l'écriture m'a permis de m'appercevoir que ma vie ne rimait plus à rien, je crois que de sortir tout ça et de me relire par la suite m'a amener à me voir telle que je suis...

Pourquoi plus aucune nouvelle depuis décembre? Parce que j'ai été occupé à tuer la mante religieuse!!! Je m'explique. Mi-décembre, Fred m'a annoncé qu'il avait été engagé sur un bateau de croissière pour un contrat d'un an, qu'il ferait de temps à autre un saut à montréal et qu'il n'était même pas sur d'avoir envie qu'on se revoit lorsqu'il serait ici, qu'il avait besoin d'aller faire le point et de prendre soin de lui, puisque son amour pour moi était en train de le tuer. Le soir où il m'a informé de sa décission, je suis partie de chez lui complètement furax. J'ai tellement pleuré... pleuré toute ma rage! Je lui en voulais de partir comme ça et de m'abondonner, j'étais en colère, je n'arrêtais pas de me dire qu'il n'avait pas le droit de me faire ça!!! J'étais fâchée contre lui, mais aussi contre moi, d'avoir été encore une fois trop faible... d'avoir été honnête, de m'avoir montré vulnérable à quelqu'un, d'avoir aimé encore une fois alors que je m'étais promis de ne plus aimer! Je mautissais la vie!!!

Se que j'ai fait suite à ça, était tellement prévisible. J'ai arrêter de manger, je me suis mise à me g'ler, à me saouler et à baiser comme jamais. Je me foutais de tout, même de moi!!! Aujourdh'hui, j'ai comprise que je me suicidais à petit feu. J'ai même arrêté d'aller travailler et j'ai jamais appeler pour expliquer mon absence, je ne repondais plus à mon cellulaire ni même à la porte, pour les rares fois où on a cogner.

Après une semaine de complète débauche, alors que j'étais couchée nu sur mon divan à èrer entre deux mondes, pas toute à fait là ni toute à faite absente. Au travers mes yeux mi-clos, j'ai appercu mon propriétaire accompagné de policiers. Cette après-midi là reste encore aujourd'hui comme une impression de rêve, rien n'est clair dans ma mémoire... Je me suis réveillée deux jours plus tard, j'étais à l'hopital psychiatrique. J'y ait passé quelques semaines, à voir psychiatres, psychologues, infirmières... On m'a diagnostiqué en dépression majeur.

Après plusieurs discussions avec le personnel hopitalier, j'ai accepté d'aller en thérapie... il était tant que j'arrête de me caler le visage dans le sable et que j'admette que j'avais un problème, je suis une polytoxicomane. Je suis dépendante de l'alcool, des drogues et du sexe. Les quatres mois qui ont suivis, on été très pénible, enfin surtout les premiers. À certains moments, j'ai eu envie de me pousser parce que je n'avais pas l'impression de me reconstruire mais plutôt le sentiment de me détruire davantage, mais je n'avais nul part ou aller, je n'avais plus d'emploi ni même d'appartement, donc je suis restée... Aujourd'hui, je suis contente d'être restée... parce que je vais mieux. Je ne suis pas guéris totalement, je me sens très fragile par moment. Il m'a fallu admettre que je ne suis pas à tout épreuve et que je suis humaine et que j'ai des faiblesses, que cela n'appartient pas qu'aux autres et pour la grande orgueilleuse que je suis se n'est vraiment pas simple. Je continue à consulter une psychologue et je crois que j'en ai encore pour un bon moment à faire du ménage dans ma grosse poubelle intérrieur!!! De la merde, elle en est rempli... je me suis fais mal plus qu'a mon tour à travers mes choix de vie!!!

Suite à ma thérapie, je suis allée vivre un mois chez ma mère en banlieu. J'ai trouvé un emploi de secrétaire de direction dans une petite entreprise, j'ai beaucoup moins de responsabilités que se à quoi je suis habituée, mais je suis heureuse dans mon travail pour la première fois. J'ai une patronne très compréhensive, elle ne connait pas tout de mon histoire mais en connait des grands bouts, plus que tout le personnel de mon ancienne boîte réunient ensemble. Les journées où je me sens trop émotive, elle me laisse partir à la maison.

Je ne suis pas retourner à montréal, j'ai fait le choix de rester loin de ma descente au enfer!!! Je me suis louer un bel appartement qui fait face à un parc avec de grands arbres, je suis bien ici, je me sens chez moi. Je ne sais pas ou je vais dans la vie, quelques fois ça me fait peur, je vis un jour à la fois. À 32 ans j'apprend à me connaître et à vivre avec moi-même pour la première fois!


Je n'ai jamais reparler à Fred depuis le soir où il m'annoncait qu'il allait travailler sur les bâteaux, pas que j'en ai pas envie, je pense à lui presque à tous les jours, je l'aime toujours autant, même peut-être plus qu'avant. Mais je sais que cette relation m'a détruit, il n'y avait rien de sain dans se que nous vivions. Je sais que je l'ai aussi fait souffrir et aujourd'hui encore je travail sur m'a culpabilité... parce que je sais qu'il ne sert à rien de m'en vouloir, se qui est fait est fait!!!


Pour la première fois depuis très longtemps j'ai envie d'avoir quelqu'un dans ma vie et j'aimerais aussi être la maman d'un petit pou, mais pas tout de suite, je ne suis pas prête...


J'en encore envie d'écrire mais je ne sais pas trop se que je pourrais vous racontez maintenant que j'ai une vie normal...

Quelques fois, je me dis que je pourrais peut être écrire un livre, pour moi... pour faire la paix avec tous mes démons.