lundi 10 novembre 2008

Quelle soirée...

Depuis mercredi soir, ma libido était à son maximum, tous les hommes que je croisais avant un petit quelque chose d’attirant, je les trouvais tous sexy, se qui n’est pas le cas habituellement. Je crois que c’est le résultat de ma privatisation des dernières semaines et de ma colère contre Fred, qui se mélangeaient. Mais je me sentais incapable de pousser les choses afin d’aller chercher se qui me fessait si envie. Je me suis sentie moche et pathétique durant 2 longues journées. Et, je restais dans l’incompréhension de se qui était en train de se passé avec mon Fred. J’ai retourné ça de tous les côtés et cela restait toujours aussi confus pour moi.

Vendredi après avoir terminé de vous écrire, je me suis dis que je devais sortir un peu et arrêter de me morfondre. Je me suis préparée et je suis passée chez le ״pusher״ de Fred. J’étais un peu mal à l’aise de m’y rendre sans m’annoncer, je n’aie pas son numéro de téléphone puisque j’y suis toujours allée qu’avec Fred. Seb en ouvrant la porte a semblé surpris de me voir là, mais m’a invité à rentrer avec un grand sourire. Il m’a offert une bière et nous nous sommes fait quelques lignes ensembles. Il m’a dit ne pas vouloir se mêler de se qui ne le regardait pas mais qu’il s’était toujours demandé se qui pouvait bien se passé entre Fred et moi. Ce que je lui aie expliqué sans aucune gêne. Il m’a questionné sur mes sentiments pour lui. Pour la première fois, je n’arrivais pas à expliquer ce que Fred était réellement pour moi, il est certain qu’il y a une forme d’amour entre nous, mais pas celle dont tout le monde parle, que tout le monde rêve, entre nous c’est autre chose. J’ai volontairement fait dévier le sujet, je n’avais pas envie de parler de lui, de penser à lui, je voulais juste me changer les idées faire comme si Fred n’existait pas.

Je l’ai regardé ce soir là avec un regard nouveau, Seb m’a alors paru comme quelqu’un d’humain, de sensible. Il est bel homme, un peu abîmé par la drogue mais beau tout de même. Je me suis approchée de lui, l’ai embrassé, je lui ai demandé si il aurait envie qu’on se paie du bon temps. Il m’a repoussé et m’a dit que se n’était pas l’envie qui lui manquait mais que malgré se que je pouvais penser de lui, il avait des principes. Je n’étais pas certaine de comprendre. ״ Je ne crois pas que Fred va apprécier, mais bon… il est passé ici mercredi soir, il m’en a acheté pour pas mal plus que d’habitude. Hier vers midi, il est revenu, il avait l’air d’un zombie, je ne l’avais jamais vu avec une face de même, y faisait peur ! Il en voulait d’autre, il avait tout sniffé ! Je l’ai invité à rentrer, Fred a pleuré comme ça se peut même pas ! J’ai jamais vu un gars brailler de même, je te le jure ! Il m’a parlé de vous deux. Mais là j’en dirais pas plus parce que je commence à vraiment pas me mêler de mes affaires. (mon prénom), Fred c’est un bon jack, tu devrais lui donner une chance, je connais pas toute votre histoire, mais une chose est claire c’est que vous allez bien ensemble, il y a une complicité entre vous, c’est beau de vous voir allez, moi je vous ai toujours envié ! Jusqu’à hier je pensais que vous étiez un couple, j’ai tombé sur le cul quand y m’a toute raconté ça. Bon, c’est vrai que c’est pas de mes affaires, mais je te donne juste mon opinion, t’en fait ben se que tu veux !״ m’a dit un peu trop sur de lui. J’avais un vendeur de dope, que je croisait de temps en temps, devant moi qui était en train de me dire se que je devrais faire de ma vie. Je n’avais pas l’intention de m’étendre sur le sujet, j’ai donc prit mon petit sac qui traînait sur la table et lui ai souhaité une belle fin de soirée.

En marchant dans la rue, j’ai eu la gorge qui s’est noué, mes yeux se sont remplit d’eau, ça me fessait de la peine de savoir que Fred n’allait pas bien et que je n’étais pas là pour prendre soin de lui. J’ai eu envie d’aller le voir, mais qu’est-ce que j’aurais bien pu lui dire… j’étais pas la bonne personne pour le consoler présentement. J’ai pris un taxi et j’ai demandé qu’on me dépose dans un club.

La place était bondé, je savais en y arrivant que je n’aurait sans doute aucune difficulté à trouver se que je cherchais. Je me suis installée au bar, j’ai commandé un verre, balayé du regard la piste de danse. Mes yeux on croisé ceux d’un homme pas mal du tout. Je lui ai fais signe du doigt de venir me rejoindre. On a échangé sur des banalités pendant quelques minutes. Je l’ai alors invité à me suivre aux toilettes, mon invitation à été accueillit avec enthousiasme. On s’est faufilé discrètement dans une cabine sous les yeux d’une jeune femme au regard complice. Je n’avais qu’une envie, qu’on me prenne ! J’avais envie d’être dévoré ! J’ai retiré ma culotte l’ai mit dans mon sac que j’avais déposé sur le crochet derrière la porte. Je me suis assise sur la couve, les pieds sur la lunette de la toilette, il semblait ahuri mais heureux du déroulement des évènements. J’ai agrippé son collet, l’ai attiré vers mes lèvres pour l’embrasser, j’ai pris sa main pour la diriger sous ma jupe, il s’est mit à me caresser sans hésitation. Ouf !!! que ça faisait du bien, j’en avais tellement besoin. Il m’a regardé et m’a demandé si ça lui coûterait quelque chose. Il m’a confondu avec une prostituée, ça m’a fait rire, se n’était pas la première fois que cela m’arrivait et chaque fois ça m’amuse toute autant. Je l’ai rassuré en lui disant que j’avais juste envie d’être baisé ! Il a recommencé à me touché, j’étais adossé au mur et le regardais. Il m’a dit que j’étais encore mieux que dans ses fantasmes. Wow !!! quel beau compliment ! Il a sorti un préservatif de la poche de son jeans, l’a enfilé, m’a soulevé et s’est inséré en moi. Nous étions là, tous les deux au centre de cette si petit cabine à baiser, il était fort, je n’avais aucun point d’appuie à par ses bras très puissants. J’ai jouis en silence, la gorge nouée, au cœur le sentiment de trahir Fred… J’ai repris mon sac, sans le regarder et je suis sortie, sur le trottoir j’ai senti que j’allais pleurer, mais je ne le voulais pas.

Je suis rentrée dans le club d’à coté, je suis allée directement au toilette, je me suis fais une petite ligne. Je suis ensuite aller prendre un verre. J’étais là depuis à peine quelques minutes, que j’ai remarqué qu’une fille et un garçon me regardait avec insistance en se parlant à l’oreille. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien se dire, j’en n’avais aucune idée et pour être honnête je m’en balançais ! Après un moment, j’ai senti une main sur mon épaule, c’était la fille. Elle m’a avoué être gêné de m’aborder de la sorte mais qu’elle avait quelque chose à me proposer et ne voulait surtout pas que je le prenne mal. Elle et son chum avaient un fantasme… Décidément, j’étais dédiée à être un fantasme ce soir là. Elle rêvait de voir son copain faire jouir une autre femme. Je me suis retournée pour regardé le mec en question, puisque je leurs avait prêté que très peu d’attention, à ne même pas me souvenir se à quoi il pouvait bien ressembler. Il avait quelque chose de mignon mais surtout semblait très timide, je me demandais comment un gars qui dégageait si peu d’assurance pourrait bien faire un truc comme ça. La jolie brunette poursuivi en me disant que j’étais très désirable, que je dégageais quelque chose de très sexuelle. C’est normal, je suis une salope, me suis-je dis à moi-même, pas très fière de cette que j’étais à cette instant précis… Je m’étais jamais donnée en spectacle de la sorte, bien sur j’avais déjà cru voir un ombre au travers d’une fenêtre mais jamais j’avais consenti à se que quelqu’un soit là juste à côté. À vrai dire, personne ne m’avait jamais proposé une telle chose. ״Et puis ?״ m’a-t-elle dit en regardant le sol. Je me suis alors dis pourquoi pas, elle voulait qu’on se rende chez eux, se que j’ai refusé, je lui ai dis qu’on irait à l’hôtel et nul par ailleurs et que c’est eux qui payeraient. Elle m’a dit qu’elle devait tout d’abord aller voir son chum. Je n’étais pas certaine d’être bien avec cette proposition mais…. Elle est revenue, me disant que c’était bon pour eux, on est donc partie tous les trois.

Arrivé dans la chambre, elle s’est assise sur un petit fauteuil une place, nous on s’est installé sur le lit. Lui, il s’est mit à me déshabiller en embrassant partout, il m’embrassait le visage en prenant soin d’éviter mes lèvres. J’ai eu alors l’impression que c’était une entente entre eux. Je le sentais très excité mais aussi très inconfortable. Moi aussi je l’étais (inconfortable), j’étais là les yeux fermés, à ne rien faire, je bougeais à peine. Je la sentais elle, pas très loin de nous, qui nous regardais, j’avais mal pour elle… je ne comprenais pas se qui pouvait lui plaire à regarder son homme avec une autre. Je n’arrivais à me laisser aller, je n’étais pas excité le moins du monde, pourtant j’aurais cru que cela aurait pu éveillé l’exhibitionniste en moi. Il a essayé d’entrer un doigt en moi, j’étais tellement sec, que rien ne pouvait trouver place par là. J’ai ouvert les yeux, elle elle aimait se qu’elle voyait, elle se touchait par-dessus ses vêtements, je pouvais voir que ses mamelons étaient dures, j’ai alors senti l’excitation grandir en moi. J’ai alors repris le main de l’homme pour la ramener entre mes jambes, il a glisser ses doigts en moi sans aucune difficulté cette fois. J’ai retirer son chandail, en la regardant, elle qui retirait le sien en même temps, je me suis mise à embrasser son torse, elle avait laissé sortir ses seins de son soutien-gorge et se pinçait le bout, elle avait une de ses poitrine à faire rougir d’envie.

Je leur ai demandé si on pouvait changer les plans, je voulais qu’elle se joigne à nous. Elle le regardais en le suppliant d’accepter du regard et lui la fixait n’ayant l’air plus sur de rien. Elle s’est levée et s’est dirigée vers nous sans attendre sa réponse, comme elle ne venait toujours pas après un long silence. Je leur ai demandé de ne pas se toucher, que je souhaitais moi la toucher et que lui s’occupe de moi. Personne n’a rien dit, j’ai donc compris qu’ils acceptaient ses nouvelles règles. Elle s’est assise devant moi et lui a recommencé se qu’il avait interrompu. Je l’ai caressé, j’ai porté ma bouche à son sein, je l’ai mordiller doucement, elle respirait de plus en plus fort, se qui m’encourageait. Lui a déposé sa langue sur mon sexe brûlant, il semblait du coup avoir beaucoup plus d’aisance et d’assurance. J’embrassais son ventre tout en déboutonnant son pantalon, elle souleva les fesses afin de me faire comprendre que je pouvais la dénuder. J’ai demandé à l’homme de se tasser afin que je change de position, je me suis mise à quatre pattes le visage entre les jambes de sa conjointe, je lui ai dis vouloir le sentir dans moi. Alors que je léchais le sexe de madame, monsieur me pénétrait. Elle gémissait devant moi et lui râlait derrière moi. Elle me plantait les ongles dans le dos et lui me claquait les fesses. Tous les deux étés brutaux avec moi, pas trop, juste assez pour que cela me plaise. C’était tellement bon de savoir que j’apportait tout se plaisir à ce couple. Je sentais que c’était là… que j’allais venir d’une seconde à l’autre mais lui l’a fait sans crier gare et s’est retiré. Il s’est excusé en disant qu’il ne me laisserait pas en plan, qu’il me ferait jouir à son tour.


Je lui ai dis que c’était avec elle que je voulais jouir. Je me suis étendue sur elle, j’ai mis ma main entre nos sexes en exerçant une pression sur le sien, je me frottais sur elle de façon effrénée, elle appréciait, son corps me le criait, son souffle se fessait court et son cœur battait à une vitesse folle, elle a crier... elle a jouit. J’étais la seule à ne pas avoir eu mon plaisir, elle a soulever mon visage et m’a embrasser avec tendresse. Elle m’a dit vouloir essayé… essayé de me manger, qu’elle n’avait jamais fait ça avec une femme auparavant et qu’elle en avait vraiment envie. Je l’ai regardé lui, qui était toujours a genoux dernière nous, une belle érection entre les jambes, il a acquiescé du regard. Je me suis retournée sur le dos, je l’ai laissé prendre place entre mes cuisses, lui je l’ai attiré vers moi, j’ai enfoncé sa queue dans ma bouche pour lui faire une fellation. Elle me léchais, m’embrassais, me suçait de façon très surprenante, pendant que je jouissais à répétition dans sa bouche, lui venait dans la mienne. C’était magique !!!

Ils m’ont remerciés d’avoir accepté leur proposition, je leur ai dis que c’est moi qui les remerciait de m’avoir permis de vivre se moment. Elle m’a demandé si nous pourrions répéter l’expérience. ״ Oui, peut être… si on se recroise un jour״ lui ai-je répondu.

En marchant vers chez moi ce soir là, je me sentais légerte, je me sentais bien. C’était la première fois que je baisais à trois et j’étais très heureuse de l’avoir fait !


5 commentaires:

Nayrus a dit…

J'ai une certaine tendresse envers ce Fred qui s'est amouraché d'une bien pire que lui.

Ne soyez pas cruelle!

La mante religieuse a dit…

Nayrus: ...d'une bien pire que lui...
Devrais-je le prendre comme une insulte?

mouvementsociaux a dit…

La mante : J'obtiens toujours ce que je veux, suffit de me laisser la chance ;)

Roxanne a dit…

Je viens de découvrir ton blogue, et j'adore ton style d'écriture, tu aimerais aussi lire Coco (de contradiction je déroge...).

Pour ma part, je reviendrai!

Dgina a dit…

je reviendrai aussi, j'ai beaucoup apprécié le dénouement de cette journée ;-)