dimanche 13 septembre 2009

Enfin en vie...

J'ai hésité très longuement avant de réécrire ici, pas parce que je n'aime pas écrire, bien au contraire... et je crois même que l'écriture m'a permis de m'appercevoir que ma vie ne rimait plus à rien, je crois que de sortir tout ça et de me relire par la suite m'a amener à me voir telle que je suis...

Pourquoi plus aucune nouvelle depuis décembre? Parce que j'ai été occupé à tuer la mante religieuse!!! Je m'explique. Mi-décembre, Fred m'a annoncé qu'il avait été engagé sur un bateau de croissière pour un contrat d'un an, qu'il ferait de temps à autre un saut à montréal et qu'il n'était même pas sur d'avoir envie qu'on se revoit lorsqu'il serait ici, qu'il avait besoin d'aller faire le point et de prendre soin de lui, puisque son amour pour moi était en train de le tuer. Le soir où il m'a informé de sa décission, je suis partie de chez lui complètement furax. J'ai tellement pleuré... pleuré toute ma rage! Je lui en voulais de partir comme ça et de m'abondonner, j'étais en colère, je n'arrêtais pas de me dire qu'il n'avait pas le droit de me faire ça!!! J'étais fâchée contre lui, mais aussi contre moi, d'avoir été encore une fois trop faible... d'avoir été honnête, de m'avoir montré vulnérable à quelqu'un, d'avoir aimé encore une fois alors que je m'étais promis de ne plus aimer! Je mautissais la vie!!!

Se que j'ai fait suite à ça, était tellement prévisible. J'ai arrêter de manger, je me suis mise à me g'ler, à me saouler et à baiser comme jamais. Je me foutais de tout, même de moi!!! Aujourdh'hui, j'ai comprise que je me suicidais à petit feu. J'ai même arrêté d'aller travailler et j'ai jamais appeler pour expliquer mon absence, je ne repondais plus à mon cellulaire ni même à la porte, pour les rares fois où on a cogner.

Après une semaine de complète débauche, alors que j'étais couchée nu sur mon divan à èrer entre deux mondes, pas toute à fait là ni toute à faite absente. Au travers mes yeux mi-clos, j'ai appercu mon propriétaire accompagné de policiers. Cette après-midi là reste encore aujourd'hui comme une impression de rêve, rien n'est clair dans ma mémoire... Je me suis réveillée deux jours plus tard, j'étais à l'hopital psychiatrique. J'y ait passé quelques semaines, à voir psychiatres, psychologues, infirmières... On m'a diagnostiqué en dépression majeur.

Après plusieurs discussions avec le personnel hopitalier, j'ai accepté d'aller en thérapie... il était tant que j'arrête de me caler le visage dans le sable et que j'admette que j'avais un problème, je suis une polytoxicomane. Je suis dépendante de l'alcool, des drogues et du sexe. Les quatres mois qui ont suivis, on été très pénible, enfin surtout les premiers. À certains moments, j'ai eu envie de me pousser parce que je n'avais pas l'impression de me reconstruire mais plutôt le sentiment de me détruire davantage, mais je n'avais nul part ou aller, je n'avais plus d'emploi ni même d'appartement, donc je suis restée... Aujourd'hui, je suis contente d'être restée... parce que je vais mieux. Je ne suis pas guéris totalement, je me sens très fragile par moment. Il m'a fallu admettre que je ne suis pas à tout épreuve et que je suis humaine et que j'ai des faiblesses, que cela n'appartient pas qu'aux autres et pour la grande orgueilleuse que je suis se n'est vraiment pas simple. Je continue à consulter une psychologue et je crois que j'en ai encore pour un bon moment à faire du ménage dans ma grosse poubelle intérrieur!!! De la merde, elle en est rempli... je me suis fais mal plus qu'a mon tour à travers mes choix de vie!!!

Suite à ma thérapie, je suis allée vivre un mois chez ma mère en banlieu. J'ai trouvé un emploi de secrétaire de direction dans une petite entreprise, j'ai beaucoup moins de responsabilités que se à quoi je suis habituée, mais je suis heureuse dans mon travail pour la première fois. J'ai une patronne très compréhensive, elle ne connait pas tout de mon histoire mais en connait des grands bouts, plus que tout le personnel de mon ancienne boîte réunient ensemble. Les journées où je me sens trop émotive, elle me laisse partir à la maison.

Je ne suis pas retourner à montréal, j'ai fait le choix de rester loin de ma descente au enfer!!! Je me suis louer un bel appartement qui fait face à un parc avec de grands arbres, je suis bien ici, je me sens chez moi. Je ne sais pas ou je vais dans la vie, quelques fois ça me fait peur, je vis un jour à la fois. À 32 ans j'apprend à me connaître et à vivre avec moi-même pour la première fois!


Je n'ai jamais reparler à Fred depuis le soir où il m'annoncait qu'il allait travailler sur les bâteaux, pas que j'en ai pas envie, je pense à lui presque à tous les jours, je l'aime toujours autant, même peut-être plus qu'avant. Mais je sais que cette relation m'a détruit, il n'y avait rien de sain dans se que nous vivions. Je sais que je l'ai aussi fait souffrir et aujourd'hui encore je travail sur m'a culpabilité... parce que je sais qu'il ne sert à rien de m'en vouloir, se qui est fait est fait!!!


Pour la première fois depuis très longtemps j'ai envie d'avoir quelqu'un dans ma vie et j'aimerais aussi être la maman d'un petit pou, mais pas tout de suite, je ne suis pas prête...


J'en encore envie d'écrire mais je ne sais pas trop se que je pourrais vous racontez maintenant que j'ai une vie normal...

Quelques fois, je me dis que je pourrais peut être écrire un livre, pour moi... pour faire la paix avec tous mes démons.

mardi 9 décembre 2008

Baiser pour exister!

Je ne vais pas bien ! Depuis hier, ça roule à une vitesse folle dans ma tête. Mes fondations s’écroulent, je perd toutes mes certitudes, mais a bien y penser est-ce que j’ai déjà été vraiment certaine de quelque chose, je ne sais plus… peut-être suis-je seulement en train de m’en rendre compte ?

Je me question sur mon existence, sur se qui occupe ma vie, de la façon dont je la gère. Pour la plus part des gens, leur travail importe beaucoup, ils se définissent à travers leur occupation. Moi, je m’en contre fou ! Mon boulot sert à payer les comptes, à m’acheter de nouvelles fringues lorsque le cœur me le dit, à payer mes sorties et tout l’alcool que je peux ingérer. On me félicite régulièrement pour mon accomplissement professionnel, on me dit irremplaçable, que j’y suis pour beaucoup dans notre chiffre d’affaire. À bien y penser, je me dis que je devrais être flattée, me sentir valorisée, que cela devrait me donner envie de me dépasser. Mais non ! Au travail, je me comporte comme un automate, je m’en balance qu’on trouve que je travaille bien ou pas, en autant que la paye rentre !

Je suis perçue par plus d’un comme une carriériste, celle qui n’a pas de vie et qui se dévoue corps et âme pour l’entreprise. Mais si ils savaient… je perdrais sans doute mon emploi, qui veut d’une putain pour représenter sa boîte. Encore pire ! une pute qui ne demande même pas d’être payée !

La seule chose dans la vie pour laquelle je me dévoue corps et âme, c’est mon plaisir et celui des hommes, mais surtout le mien ! Je me sens vivre lorsque dans un regard je vois apparaître le désir, je me sens vivre lorsque je vois l’absence dans les yeux de celui qui me pénètre, je me sens vivre quand mon corps se voit prit de violents spasmes de plaisir, lorsque la jouissance emplit ce vide, si grand… à l’intérieur de moi !

Je sais très bien que je mène cette vie pour ne pas avoir mal, pour ne plus en laisser un me blesser encore une fois. J’ai fermé mon cœur il y a bien longtemps ! Et là, j’ai l’impression que malgré moi… je perd le contrôle !

lundi 8 décembre 2008

Discuter avec soi

Depuis que je suis rentrée dans la boîte pour laquelle je travail, régulièrement des collègues m’invitent à l’heure du lunch en tête à tête. Je suis devenue en quelque sorte la conseillère de tous et chacun en matière de vie privée. Je me suis souvent demandée qu’est-ce qui les poussait tous à venir me voir ainsi, surtout que je sais que la majorité d’entre eux bavasse dans mon dos. J’ai fini par croire qu’ils avaient confiance en ma discrétion, comme je ne parle jamais que de boulot ou de température avec eux.

Aujourd’hui, je suis allée manger avec l’une d’elle, elle est à peine plus jeune que moi et travaille avec nous que depuis quelques mois. Elle fait partie de gens que je qualifie de discret, avant ce midi je ne connaissais à peu près rien d’elle.

Elle avait envie de jaser de sa situation mais ne savait pas avec qui le faire, elle a pensé à moi… Elle m’a raconté que depuis 8 mois, elle voit un homme. Ensemble ils vont souper, ils sortent danser, ils vont au cinéma, ils baisent, ils leur arrivent à l’occasion de partager le même lit pour la nuit. Elle se questionne sur leur relation, elle n’a jamais pensé sérieusement à s’investir avec lui, ils n’en ont jamais parlés non plus. Elle dit être bien avec lui, qu’elle sent qu’il a des sentiments pour elle et elle avoue en avoir elle aussi, mais elle ne serait pas prête à qualifier tout ça d’amour.

Après l’avoir laissé m’exposée sa situation, je lui ai demandé si elle s’attendait à se que je sois vraiment franche avec elle. Elle m’a répondu que c’était justement se qu’elle voulait de moi. Je lui ai dis que j’avais l’impression qu’elle était très amoureuse de cet homme et que selon moi, la seule raison qui fessait qu’elle n’est pas encore abordée tout ça avec lui, c’est qu’elle avait peur d’être blessé si elle s’abandonnait dans cet amour. Je lui ai dis ne pas croire aux relations prévilégières de ce genre, que je ne crois pas qu’une femme puisse coucher ainsi avec le même homme durant si longtemps sans en être amoureuse, que cela ne fait pas partie de notre nature Elle s’est mise à pleurer, je me suis alors sentie très mal à l’aise. Entre deux sanglots, elle m’a remercié, elle m’a dit qu’elle avait besoin de ça, que quelqu’un ose lui mettre la vérité au visage. Elle m’a parlé d’elle, du mal qu’elle avait eu, qu’elle préférait ne plus s’impliquer afin de se protéger. Elle m’a raconté longuement, j’étais là sans rien dire, je crois qu’elle avait juste besoin qu’on l’écoute.

En sortant du restaurant, j’ai eu un vertige, j’ai fait le choix de ne pas retourner au bureau. J’ai d’abord mit ça sur le compte du manque de sommeil dû à ma fin de semaine très mouvementé et au stress que je vis au travail ces derniers temps. En arrivant chez moi, j’ai pris un bain, puis me suis allongée.

J’ai repensé à cette discussion que j’avais eu avec elle, j’ai compris d’où m’étais venue ce malaise. Elle, elle aurait très bien pu être moi ! J’aurais pu dire se qu’elle me disait en d’autres mots… mais en bout de ligne j’aurais voulu dire exactement la même chose.

Et moi, j’avais été là devant elle, complètement déconnecté de moi-même, j’étais arrivée à faire abstraction de celle que je suis et de se que je vis depuis presque 10 ans. Je lui ai dis qu’une femme ne pouvait pas coucher avec le même homme aussi longtemps sans… mais qu’est-ce que c’est 8 mois, c’est rien du tout ! Est-ce que j’ai réellement échangé avec elle ou bien étais-je entrain de me parler à moi ? Est-ce vraiment ma perception des choses ou bien ai-je tout simplement répété se que tout le monde raconte. Je ne sais plus, je ne me comprends plus...

samedi 22 novembre 2008

Par derrière!

Après notre grosse discussion à Fred et moi, j’ai évité le bar où il travaille durant deux longues semaines. Malgré le fait qu’il m’ait dit plusieurs fois que c’était correct, que ça ne le dérangerait pas de me voir draguer, je me sentais un peu mal à l’aise.

Hier, j’ai finalement décidé de m’y rendre. Fred était vraiment beau et il avait l’air bien, ce qui par ricochet m’a fait du bien à moi aussi. Je me suis assise au bar, j’ai bu quelques verres… tranquille, à observer les alentours.

Une jeune femme est venue s’asseoir à mes côtés. Elle était toute petite, on aurait dit un format miniature mais elle était très belle, un regard brillant et un visage d’ange. Il y avait quelque chose de surprenant qui émanait de cette si petite personne, une assurance presque inébranlable, elle me rendait inconfortable, juste d’être là à côté de moi. Elle s’est retourné vers moi, en me pointant Fred du doigt, elle m’a demandée si je le connaissais de façon personnelle, que c’était l’impression qu’on donnait. Je lui ai dis qu’effectivement on se connaissait depuis longtemps. Elle a voulu savoir si on était en couple, j’ai donc compris que Fred lui plaisait. Je lui ai dis que notre relation était purement amical et qu’elle n’avait pas à se gêner. Elle s’est levée et est aller s’asseoir de l’autre côté du bar.

C’est difficile à expliquer mais ça me fessait du bien de voir Fred discuter, rire, charmer une autre que moi. Lorsqu’il passait près de moi, dans son regard je pouvais constater à quel point nous étions proches, à quel point nous étions compères, c’était d’une douceur pour mon cœur. J’ai senti qu’il me disait aller vas-y, t’en fait pas pour moi, ça va aller. Ça m’a soulagé.

Je suis allée danser. Après quelques minutes de déhanchement solitaire, quelqu’un est venu se coller à moi par derrière au rythme de la musique. Il a déposé ses mains sur mes hanches et son mouvement de bassin était très sensuel, pour ne pas dire trop suggestif. Pouvez-vous m’expliquer messieurs d’où vous viens cette fâcheuse habitude d’aborder les femmes par l’arrière ? Ne pourrions-nous pas avoir le loisir de voir d’abord qui pose ses mains sur notre corps, ne pourrions-nous pas pouvoir choisir ?

J’ai alors dû me casser le cou afin de voir qui me tenait dans cette étreinte si serré. C’était un beau morceau, son visage m’était familier, mais j’étais certaine de ne pas le connaître, peut être l’avais-je déjà croisé auparavant. Comme je consentais à se que ce jeune homme me touche, je me suis mise à danser moi aussi de façon très évocante. Je voulais lui faire sentir mon désir, le désir que nos deux corps se rencontrent de manière plus intime. Je tenais ses mains dans les miennes, je les ai posé sur mon ventre, d’un fort mouvement circulaire je frottais mes fesses contre son sexe. Il s’est délié les mains afin d’en introduire une sous ma camisole et me caresser la peau. Ses mains étaient chaudes et moites. Je sais qu’il fessait très chaud sur la piste de danse, mais j’aimais croire que le mercure montait ainsi dû à son excitation grandissante. Une érection très subite, que je n’ai pas senti naître est venue le confirmer dans le creux de mes reins. Il s’est alors mit à m’embrasser dans le cou, à me lécher l’oreille et à me mordiller le lobe. Je sentais ma petite culotte se gorger de ma concupiscence. ״ J’ai tellement envie que tu me touches !״ lui ai-je lancé. ״ Je le sais, ça se sent, t’es le genre de femme qui aime le sexe pis qui s’en cache pas ! Pis moi aussi, j’ai crissement envie de te toucher ! m’a-t-il répondu. ״ Donc, on s’en va ?״ l’ai-je presque supplié. ״ Non ! pas maintenant, pas encore !״ m’a-t-il dit en riant. Je lui ai demandé pourquoi, il n’a pas daigné me répondre.

Nous avons continués à bouger ainsi à l’unisson, notre conduite était presque obscène mais personne autour ne s’emblait s’en offusquer. J’ai senti sa main s’insérer entre nos deux corps, pour me caresser le cul. Il a ensuite faufilé sa main entre mes cuisses et s’est mit à me chatouiller la chatte, j’étais tellement mouillée qu’il devait sentir la moiteur au travers mon jeans. C’était terriblement agréable, je crois que le fait que cela se passe au milieu de centaines de personnes ajoutait à la sensation. Je voulais partir… comme j’avais la nette impression qu’il me demanderait d’attendre encore, je suis partie, je me suis dirigée vers la porte et suis sortie à l’extérieur. Il me suivait en me criant d’attendre. ״ Tu vas où ?״ m’a-t-il demandé sur le trottoir. ״ Je sais pas, je m’en va, avec ou sans toi, je suis juste pu capable de me supporter ! Tu m’amènes quelque part ? Où tu veux !״

On a marché vers sa voiture, on est monté, à peine assise, j’ai déboutonner mon jeans, descendu ma fermeture éclaire et je me suis mise à me masturbée sans me poser de question. Je ne me rappel pas avoir été aussi excitée… enfin cela fessait très longtemps. L’air subjugué, il me fixait. ״ Aller pars le ton criss de char, j’en peux pu, j’ai envie que tu me baise ! Trouves un petit recoin tranquille… peut-être derrière un magasin, je sais pas… ״ Alors qu’il conduisait de façon très distraite, je jouissais sur le banc d’à côté. Il s’est stationné, j’ai enlevé mon pantalon, l’ai déshabillé et l’ai chevauché. Ça été bon, je peux même dire excellent ! Je suis finalement très heureuse que cet homme n’ai aucun savoir vivre et qu’il m’ait abordé par derrière
!

vendredi 14 novembre 2008

Notre amour!

Dimanche dernier, comme convenu j’ai bruncher avec Fred. Ça été un moment très difficile pour moi, je m’y suis rendue à reculons, pas parce que je ne voulais pas le voir mais bien puisque je savais que nous avions à mettre des choses au clair. Je souhaitais le retrouver comme avant, comme si cette discussion n’avait jamais existé, comme si il n’était jamais venu vivre chez moi.

Fred était déjà là à m’attendre, lui qui est toujours en retard. Il avait la mine défaite, les yeux bouffis. Jamais je ne l’avais vu pleurer, jamais j’ai même pu croire qu’il l’avait déjà fait. Je me suis assise sans rien dire. Nous sommes restés là un bon moment sans ouvrir la bouche, j’ai fini par brisé se silence qui se fessait de plus en plus lourd. Je lui ai avoué trouver cette situation bien compliquée et qu’une chose était certaine pour moi, je ne veux pas le perdre que sans lui j’aurais l’impression d’être complètement perdue. Il m’a dit que pour lui c’était exactement la même chose…

On a commandé, on a mangé, sans même s’adresser la parole. J’ai craqué, lui aussi, nous étions là tous les deux à pleurer sans se regarder. Nous étions là tout le deux, un en face de l’autre, mais il y avait un mur invisible qui nous séparait. À cet instant, j’ai eu l’impression que tout était terminé ! J’avais le cœur en morceaux. Nous avons payés nos factures et sommes sortis. Fred m’a invité à aller chez lui pour qu’on puisse parler, puisque nous ne l’avions pas fait.

Arrivé chez lui, il s’est excusé, me disant qu’il n’aurait jamais pensé que les choses pourraient devenir aussi compliquées entre nous, qu’il ne l’avait pas prévu. Parce que Fred à pour habitude de tout prévoir, de tout calculer, de tout contrôler. Qu’il savait qu’il avait gaffé et que c’était sans doute la dernière fois qu’il me voyait, que trop souvent il avait fait le con avec moi et qu’il était bien conscient que ma patience avait des limites. Je lui ai dis qu’il ne comprenait rien… que je l’aimais plus que je pouvais m’aimer moi-même, que les moments les plus dure que j’avais traversé dans ma vie avait été ceux où il en était sorti et que je ne voulais plus jamais que cela arrive.

Il a relevé la tête, le visage en larme, les yeux remplis d’espoir.
״ Ça veux-tu dire que t’es d’accord ? ״ m’a-t-il demandé.
״ Fred… je sais pu, je comprend pu rien ! C’est toi qui m’as toujours dit que l’engagement c’était de la marde, que c’était pas pour du monde comme nous, qu’on était d’une autre espèce. Ça fait presque 10 ans que tu te fous de ma gueule parce que je suis émotive, parce que j’ai des rêves. Tu m’as tellement lavé le cerveau que j’ai fini par être d’accord avec toutes tes conneries ! Je sais que tu m’as jamais tordu un bras, mais j’ai fini par être d’accord avec toi ! J’ai jamais su pourquoi toi, tu voulais rien savoir de l’amour, on dirait que c’est un secret d’état ! Toi, tu sais tout de moi pis moi je sais rien, ça me dérange pas dans le fond, j’ai accepté tes cachettes, tes mystères ! Mais, moi j’ai changé… l’amour avec un grand A, je le voulais, je le cherchais désespérément, tu m’as fait voir que je pouvais vivre sans, et que je pourrais être heureuse. Et je suis heureuse ! y’a personne qui me fais mal maintenant, y’a même personne qui me connaît, sauf toi ! Pis là, toi tu veux qu’on soit ensemble! Je sais, pas comme tout le monde, à notre façon mais ensemble quand même. Est-ce que tu peux comprendre que là, moi je suis fuckée ben raide ! Moi aussi je voudrais… je pense, je l’sais pu ! Mais le problème c’est que dans vie à chaque fois que je tiens à quelqu’un, y me crosse pis criss son camp ! Comprends-tu ? ״ que je lui ai crié dans un seul souffle, je parlais tellement vite, qu’il n’a pas pu placer un mot et je sais même pas si il a tout comprit tellement j’étais énervée. Je me suis effondrée sur le tapis et je crois bien avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, j’avais du mal à respirer tellement je pleurais. À y repenser, je devais avoir l’air d’une vraie hystérique !

Fred m’a rejoint par terre, il m’a prit dans ses bras et m’a bercé tout doucement, je me suis calmée, il me fessait du bien. ״ Ma petite princesse à ben raison, tu peux ben rien comprendre pis je pense ben que le plus fucké des deux, ben… c’est moi !״ m’a-t-il chuchoté à l’oreille. On a rie ensemble.

Il m’a dit qu’il ne comprenait pas bien se qui c’était passé durant son séjour chez moi mais qu’il avait réalisé une chose, qu’il m’aime bien plus qu’il l’a toujours cru. Et que lorsque j’avais été en couple depuis qu’on se connaît, avec Emy et Antoine ou bien même les histoires avec Steve (le DJ au club) ou Amélie (ma secrétaire), chaque une de ses réactions s’expliquent aujourd’hui, il a peur de me perde, que jusque là, il n’avait jamais comprit se qui le fâchait autant, parce que après tout c’était ma vie et que là c’était plus que clair pour lui. Que si je m’engageait avec quelqu’un il perdrait sa place au près de moi, mais que toutes mes baises c’est pas pareil que c’est pas des menaces pour lui, puisqu’il sait que je reviendrai toujours à lui. Il m’a juré ne jamais m’avoir menti, que lui-même ne le savait même pas, que ça lui a sauté au visage…

On s’est entendu qu’on ne ferait pas de projets communs, que notre relation ne changerait pas, du moins pas pour l’instant, qu’une chose était certaine qu’on tenait l’un à l’autre et que nous ne voulions pas nous perdre. Quelle belle conclusion n’est-ce pas ? J’ai le cœur léger et le sourire aux lèvres !

lundi 10 novembre 2008

Quelle soirée...

Depuis mercredi soir, ma libido était à son maximum, tous les hommes que je croisais avant un petit quelque chose d’attirant, je les trouvais tous sexy, se qui n’est pas le cas habituellement. Je crois que c’est le résultat de ma privatisation des dernières semaines et de ma colère contre Fred, qui se mélangeaient. Mais je me sentais incapable de pousser les choses afin d’aller chercher se qui me fessait si envie. Je me suis sentie moche et pathétique durant 2 longues journées. Et, je restais dans l’incompréhension de se qui était en train de se passé avec mon Fred. J’ai retourné ça de tous les côtés et cela restait toujours aussi confus pour moi.

Vendredi après avoir terminé de vous écrire, je me suis dis que je devais sortir un peu et arrêter de me morfondre. Je me suis préparée et je suis passée chez le ״pusher״ de Fred. J’étais un peu mal à l’aise de m’y rendre sans m’annoncer, je n’aie pas son numéro de téléphone puisque j’y suis toujours allée qu’avec Fred. Seb en ouvrant la porte a semblé surpris de me voir là, mais m’a invité à rentrer avec un grand sourire. Il m’a offert une bière et nous nous sommes fait quelques lignes ensembles. Il m’a dit ne pas vouloir se mêler de se qui ne le regardait pas mais qu’il s’était toujours demandé se qui pouvait bien se passé entre Fred et moi. Ce que je lui aie expliqué sans aucune gêne. Il m’a questionné sur mes sentiments pour lui. Pour la première fois, je n’arrivais pas à expliquer ce que Fred était réellement pour moi, il est certain qu’il y a une forme d’amour entre nous, mais pas celle dont tout le monde parle, que tout le monde rêve, entre nous c’est autre chose. J’ai volontairement fait dévier le sujet, je n’avais pas envie de parler de lui, de penser à lui, je voulais juste me changer les idées faire comme si Fred n’existait pas.

Je l’ai regardé ce soir là avec un regard nouveau, Seb m’a alors paru comme quelqu’un d’humain, de sensible. Il est bel homme, un peu abîmé par la drogue mais beau tout de même. Je me suis approchée de lui, l’ai embrassé, je lui ai demandé si il aurait envie qu’on se paie du bon temps. Il m’a repoussé et m’a dit que se n’était pas l’envie qui lui manquait mais que malgré se que je pouvais penser de lui, il avait des principes. Je n’étais pas certaine de comprendre. ״ Je ne crois pas que Fred va apprécier, mais bon… il est passé ici mercredi soir, il m’en a acheté pour pas mal plus que d’habitude. Hier vers midi, il est revenu, il avait l’air d’un zombie, je ne l’avais jamais vu avec une face de même, y faisait peur ! Il en voulait d’autre, il avait tout sniffé ! Je l’ai invité à rentrer, Fred a pleuré comme ça se peut même pas ! J’ai jamais vu un gars brailler de même, je te le jure ! Il m’a parlé de vous deux. Mais là j’en dirais pas plus parce que je commence à vraiment pas me mêler de mes affaires. (mon prénom), Fred c’est un bon jack, tu devrais lui donner une chance, je connais pas toute votre histoire, mais une chose est claire c’est que vous allez bien ensemble, il y a une complicité entre vous, c’est beau de vous voir allez, moi je vous ai toujours envié ! Jusqu’à hier je pensais que vous étiez un couple, j’ai tombé sur le cul quand y m’a toute raconté ça. Bon, c’est vrai que c’est pas de mes affaires, mais je te donne juste mon opinion, t’en fait ben se que tu veux !״ m’a dit un peu trop sur de lui. J’avais un vendeur de dope, que je croisait de temps en temps, devant moi qui était en train de me dire se que je devrais faire de ma vie. Je n’avais pas l’intention de m’étendre sur le sujet, j’ai donc prit mon petit sac qui traînait sur la table et lui ai souhaité une belle fin de soirée.

En marchant dans la rue, j’ai eu la gorge qui s’est noué, mes yeux se sont remplit d’eau, ça me fessait de la peine de savoir que Fred n’allait pas bien et que je n’étais pas là pour prendre soin de lui. J’ai eu envie d’aller le voir, mais qu’est-ce que j’aurais bien pu lui dire… j’étais pas la bonne personne pour le consoler présentement. J’ai pris un taxi et j’ai demandé qu’on me dépose dans un club.

La place était bondé, je savais en y arrivant que je n’aurait sans doute aucune difficulté à trouver se que je cherchais. Je me suis installée au bar, j’ai commandé un verre, balayé du regard la piste de danse. Mes yeux on croisé ceux d’un homme pas mal du tout. Je lui ai fais signe du doigt de venir me rejoindre. On a échangé sur des banalités pendant quelques minutes. Je l’ai alors invité à me suivre aux toilettes, mon invitation à été accueillit avec enthousiasme. On s’est faufilé discrètement dans une cabine sous les yeux d’une jeune femme au regard complice. Je n’avais qu’une envie, qu’on me prenne ! J’avais envie d’être dévoré ! J’ai retiré ma culotte l’ai mit dans mon sac que j’avais déposé sur le crochet derrière la porte. Je me suis assise sur la couve, les pieds sur la lunette de la toilette, il semblait ahuri mais heureux du déroulement des évènements. J’ai agrippé son collet, l’ai attiré vers mes lèvres pour l’embrasser, j’ai pris sa main pour la diriger sous ma jupe, il s’est mit à me caresser sans hésitation. Ouf !!! que ça faisait du bien, j’en avais tellement besoin. Il m’a regardé et m’a demandé si ça lui coûterait quelque chose. Il m’a confondu avec une prostituée, ça m’a fait rire, se n’était pas la première fois que cela m’arrivait et chaque fois ça m’amuse toute autant. Je l’ai rassuré en lui disant que j’avais juste envie d’être baisé ! Il a recommencé à me touché, j’étais adossé au mur et le regardais. Il m’a dit que j’étais encore mieux que dans ses fantasmes. Wow !!! quel beau compliment ! Il a sorti un préservatif de la poche de son jeans, l’a enfilé, m’a soulevé et s’est inséré en moi. Nous étions là, tous les deux au centre de cette si petit cabine à baiser, il était fort, je n’avais aucun point d’appuie à par ses bras très puissants. J’ai jouis en silence, la gorge nouée, au cœur le sentiment de trahir Fred… J’ai repris mon sac, sans le regarder et je suis sortie, sur le trottoir j’ai senti que j’allais pleurer, mais je ne le voulais pas.

Je suis rentrée dans le club d’à coté, je suis allée directement au toilette, je me suis fais une petite ligne. Je suis ensuite aller prendre un verre. J’étais là depuis à peine quelques minutes, que j’ai remarqué qu’une fille et un garçon me regardait avec insistance en se parlant à l’oreille. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien se dire, j’en n’avais aucune idée et pour être honnête je m’en balançais ! Après un moment, j’ai senti une main sur mon épaule, c’était la fille. Elle m’a avoué être gêné de m’aborder de la sorte mais qu’elle avait quelque chose à me proposer et ne voulait surtout pas que je le prenne mal. Elle et son chum avaient un fantasme… Décidément, j’étais dédiée à être un fantasme ce soir là. Elle rêvait de voir son copain faire jouir une autre femme. Je me suis retournée pour regardé le mec en question, puisque je leurs avait prêté que très peu d’attention, à ne même pas me souvenir se à quoi il pouvait bien ressembler. Il avait quelque chose de mignon mais surtout semblait très timide, je me demandais comment un gars qui dégageait si peu d’assurance pourrait bien faire un truc comme ça. La jolie brunette poursuivi en me disant que j’étais très désirable, que je dégageais quelque chose de très sexuelle. C’est normal, je suis une salope, me suis-je dis à moi-même, pas très fière de cette que j’étais à cette instant précis… Je m’étais jamais donnée en spectacle de la sorte, bien sur j’avais déjà cru voir un ombre au travers d’une fenêtre mais jamais j’avais consenti à se que quelqu’un soit là juste à côté. À vrai dire, personne ne m’avait jamais proposé une telle chose. ״Et puis ?״ m’a-t-elle dit en regardant le sol. Je me suis alors dis pourquoi pas, elle voulait qu’on se rende chez eux, se que j’ai refusé, je lui ai dis qu’on irait à l’hôtel et nul par ailleurs et que c’est eux qui payeraient. Elle m’a dit qu’elle devait tout d’abord aller voir son chum. Je n’étais pas certaine d’être bien avec cette proposition mais…. Elle est revenue, me disant que c’était bon pour eux, on est donc partie tous les trois.

Arrivé dans la chambre, elle s’est assise sur un petit fauteuil une place, nous on s’est installé sur le lit. Lui, il s’est mit à me déshabiller en embrassant partout, il m’embrassait le visage en prenant soin d’éviter mes lèvres. J’ai eu alors l’impression que c’était une entente entre eux. Je le sentais très excité mais aussi très inconfortable. Moi aussi je l’étais (inconfortable), j’étais là les yeux fermés, à ne rien faire, je bougeais à peine. Je la sentais elle, pas très loin de nous, qui nous regardais, j’avais mal pour elle… je ne comprenais pas se qui pouvait lui plaire à regarder son homme avec une autre. Je n’arrivais à me laisser aller, je n’étais pas excité le moins du monde, pourtant j’aurais cru que cela aurait pu éveillé l’exhibitionniste en moi. Il a essayé d’entrer un doigt en moi, j’étais tellement sec, que rien ne pouvait trouver place par là. J’ai ouvert les yeux, elle elle aimait se qu’elle voyait, elle se touchait par-dessus ses vêtements, je pouvais voir que ses mamelons étaient dures, j’ai alors senti l’excitation grandir en moi. J’ai alors repris le main de l’homme pour la ramener entre mes jambes, il a glisser ses doigts en moi sans aucune difficulté cette fois. J’ai retirer son chandail, en la regardant, elle qui retirait le sien en même temps, je me suis mise à embrasser son torse, elle avait laissé sortir ses seins de son soutien-gorge et se pinçait le bout, elle avait une de ses poitrine à faire rougir d’envie.

Je leur ai demandé si on pouvait changer les plans, je voulais qu’elle se joigne à nous. Elle le regardais en le suppliant d’accepter du regard et lui la fixait n’ayant l’air plus sur de rien. Elle s’est levée et s’est dirigée vers nous sans attendre sa réponse, comme elle ne venait toujours pas après un long silence. Je leur ai demandé de ne pas se toucher, que je souhaitais moi la toucher et que lui s’occupe de moi. Personne n’a rien dit, j’ai donc compris qu’ils acceptaient ses nouvelles règles. Elle s’est assise devant moi et lui a recommencé se qu’il avait interrompu. Je l’ai caressé, j’ai porté ma bouche à son sein, je l’ai mordiller doucement, elle respirait de plus en plus fort, se qui m’encourageait. Lui a déposé sa langue sur mon sexe brûlant, il semblait du coup avoir beaucoup plus d’aisance et d’assurance. J’embrassais son ventre tout en déboutonnant son pantalon, elle souleva les fesses afin de me faire comprendre que je pouvais la dénuder. J’ai demandé à l’homme de se tasser afin que je change de position, je me suis mise à quatre pattes le visage entre les jambes de sa conjointe, je lui ai dis vouloir le sentir dans moi. Alors que je léchais le sexe de madame, monsieur me pénétrait. Elle gémissait devant moi et lui râlait derrière moi. Elle me plantait les ongles dans le dos et lui me claquait les fesses. Tous les deux étés brutaux avec moi, pas trop, juste assez pour que cela me plaise. C’était tellement bon de savoir que j’apportait tout se plaisir à ce couple. Je sentais que c’était là… que j’allais venir d’une seconde à l’autre mais lui l’a fait sans crier gare et s’est retiré. Il s’est excusé en disant qu’il ne me laisserait pas en plan, qu’il me ferait jouir à son tour.


Je lui ai dis que c’était avec elle que je voulais jouir. Je me suis étendue sur elle, j’ai mis ma main entre nos sexes en exerçant une pression sur le sien, je me frottais sur elle de façon effrénée, elle appréciait, son corps me le criait, son souffle se fessait court et son cœur battait à une vitesse folle, elle a crier... elle a jouit. J’étais la seule à ne pas avoir eu mon plaisir, elle a soulever mon visage et m’a embrasser avec tendresse. Elle m’a dit vouloir essayé… essayé de me manger, qu’elle n’avait jamais fait ça avec une femme auparavant et qu’elle en avait vraiment envie. Je l’ai regardé lui, qui était toujours a genoux dernière nous, une belle érection entre les jambes, il a acquiescé du regard. Je me suis retournée sur le dos, je l’ai laissé prendre place entre mes cuisses, lui je l’ai attiré vers moi, j’ai enfoncé sa queue dans ma bouche pour lui faire une fellation. Elle me léchais, m’embrassais, me suçait de façon très surprenante, pendant que je jouissais à répétition dans sa bouche, lui venait dans la mienne. C’était magique !!!

Ils m’ont remerciés d’avoir accepté leur proposition, je leur ai dis que c’est moi qui les remerciait de m’avoir permis de vivre se moment. Elle m’a demandé si nous pourrions répéter l’expérience. ״ Oui, peut être… si on se recroise un jour״ lui ai-je répondu.

En marchant vers chez moi ce soir là, je me sentais légerte, je me sentais bien. C’était la première fois que je baisais à trois et j’étais très heureuse de l’avoir fait !


vendredi 7 novembre 2008

Mon Fred à la maison!

Je reviens à ma vie ! Après près de deux mois, de routine, de tendresse, de petites attentions, d’inconfort, de perte de contrôle, de bon sexe, de vie à deux… je retrouve mon chez moi, mon indépendance, ma solitude…ma vie !

Il y a plusieurs semaines, Fred a dû quitter son logement puisqu’il y a eu un important dégât d’eau chez lui, il a à peu près tout perdu et son appart devait être retapé. En bonne amie, je lui ai proposé le gîte à la maison. Au départ, l’idée me plaisait, je me suis dis qu’après tout on s’entend bien, on rie ensemble et que j’aurais des baises autant que je le souhaiterais.

Mais la réalité est que je suis bien seule et que j’ai fais ce choix depuis bien des années et que cela me convient toujours autant. Comme je n’ai qu’un lit et que mon divan n’est pas très confortable, nous avons donc partagés mon lit durant tout ce temps, ça m’a fait bizarre de m’endormir tous les soirs à ses côtés.

On a eu de bons moments, je ne me suis jamais envoyée en l’air aussi souvent par le passé, même lorsque j'étais en couple. On a fait des folies, on a poussé l’audace comme nous ne l’avions jamais fait auparavant.

J’ai découvert des facettes de mon Fred qui m’était jusqu’alors insoupçonné, il a un petit côté romantique, je l'ai trouvé très mignion par moment ; a mon retour du boulot j’avais un bain de coulé, des chandelles pleins la salle de bain, il me préparait des petits festins, se qui est très apprécié pour moi qui se nourrit essentiellement du resto ou des menus pré préparés, j’ai écouté des films collés à me faire jouer dans les cheveux… Une partie de moi était bien à travers tout ça, qui n’aime pas qu’on prenne soin de nous ?

Mais il y a aussi eu des jours où j’ai prié qu’a mon retour il ne serait pas là, qu’il serait sorti ou mieux encore qu’il serait rentré chez lui, où on reprendrait chacun notre vie comme avant. Mes hommes me manquaient aussi, Fred m’avait demandé que pour le temps qu’il serait là, je n’aie pas d’autres partenaires, pas d’aventures…aucune ! Qu’il se sentirait mal à l’aise de sentir l’odeur du sexe d’un autre sur moi… À deux reprises, je me suis permise de le faire. Fred m’a alors fait la gueule durant les jours qui ont suivis, me rappelant constamment ce que j’avais accepté. J’ai essayé de comprendre, et je lui ai expliqué que pour ma part si il souhaitait le faire ça ne me dérangerait pas, qu’il pouvait ne pas rentrer coucher quand il le voulait et que le lendemain je l’accueillerait jambes ouvertes. Lui, il ne voulait pas me faire ça…

Mercredi soir, il m’a avoué que son logement était prêt depuis deux semaines, qu’il avait fait l’acquisition de nouveaux meubles, mais qu’il ne m’en avait pas parlé avant, puisque l’idée de rentrer l’attristant. J’ai piqué une de ses colère, je ne me rappelle pas si j’ai déjà été aussi fâchée après quelqu’un. Je l’ai trouvé malhonnête , profiteur… Fred m’a dit avoir bien réfléchit et qu’il aimerait que nous passions plus de temps ensemble, que peut-être une fois nos baux terminés nous pourrions nous acheter un petit quelque chose ensemble… Où nous aurions chacun notre chambre, qu’on pourrait avoir des aventures chacun de notre côté, que nous pourrions être un couple (sans en être un) ouvert, qu’on pourrait aussi prendre nos vacances ensemble cette été et aller quelque part ensemble, pour décrocher. Je n’entendais plus rien, le mot ensemble ne fessait que résonner dans ma tête. Je voulais juste qu’il quitte, je lui ai demandé de partir, je lui ai dis que j’avais besoin d’être seule, que je ne voulais pas qu’il me téléphone ou vienne me voir et que dimanche nous irions bruncher. Je ne sais toujours pas ce que je lui dirai…

Jusqu’à maintenant j’avais toujours cru que Fred était mon pendant masculin, après tout c’est lui qui m’a apprit à gérer ma vie comme je la mène ! Fred n’a jamais été en couple, et n’a jamais voulu l’être ! Il a toujours méprisé les gens qui s’engageaient parce que pour lui, la routine c’est la mort ! C’est bien entendu une relation non conventionnelle qu’il me propose, mais reste que je trouve que ça commence à lui ressembler dangereusement ! Une chose est certaine c’est que je ne veux pas le perdre, sans lui, je suis complètement perdue…