mercredi 6 août 2008

Notre brisure

Cela a été le mode de vie que j’ai eu ״avec״ Fred durant presqu'un an. J’ai arrêté tout ça le soir où j’ai rencontré Emy. Avec elle, j’avais presque fini par oublier celle que j’avais été durant les derniers mois, j’étais bien moins sur le party, je n’avais plus envie de me faire baiser par un puis par l’autre, j’ai complètement perdu l’envie de sniffer… J’étais alors comblée par elle. Je ne ressentais plus ce manque…

Durant nos deux premières semaines de fréquentation, je suis disparue de la circulation, je n’ai donné de nouvelle à personne sauf à ma mère. Fred été inquiet, mon téléphone portable était éteint et je ne prenais plus mes messages, j’étais sur un nuage. Il a finit par savoir où je me terrais, puisque la colocataire d’Emy travaillait dans le même club que lui.

Donc un samedi aux petites heures du matin après le travail, il est débarqué chez Emy. Fred m’a dit que se n’était pas une façon de traiter ses ami(e)s, qu’il s’était fait du mauvais sang pour moi et que j’avais vraiment déconné ! Qu’il s’était imaginé les pires scénarios, jusqu’à se dire qu’on m’avait enlevé, violé et tué ! Il m’a invité à aller bruncher le lendemain. Je n’étais pas fière de moi… il avait raison, j’aurais au moins dû lui lâcher un coup de fils.

Lorsque j’ai raconté à Fred se que Emy et moi vivions, il s’est bien marré. Pour lui c’était clair comme de l’eau de roche, je ne pouvais être gaie, j’aimais les hommes… le sexe avec les hommes !!! Selon lui jamais une femme ne pourrait m’apporter se que lui ou n’importe quel autre arrivait à me donner. Au départ, ça m’a offusqué ! Pour qui se prenait-il ? Je l’ai alors trouvé prétentieux, je me suis dis que c’était de l’orgueil mal placé et que sans doute cela touchait son à ego, ébranlait sa virilité.

J’aimais Fred, jamais dans ma vie jusque là j’avais eu l’impression que quelqu’un m’avait aussi bien comprit qu’il avait pu le faire, mais là il ne me comprenait plus. J’ai trouvé ça dure, je perdais mon meilleur ami ! Nos repas au restaurant se sont espacés, nos conversations au téléphone se sont écourtées.

Lorsque j’ai laissé Emy, je suis allée le voir chez lui, je lui ai dis que j’avais merdé et que ça me fessait mal de l’avouer mais qu’il avait raison, que je n’avais rien à foutre avec une femme, que je m’étais racontée une belle histoire. Que tous ça n’avait été qu’un beau feu de pailles ! ״ Donc ma poupée chérie est de retour ? Quand tu chasses le naturel, il revient au galop !״ m’a-t-il dit. ״ Bah… c’est pas aussi claire que ça, j’ai tripé le temps qu’on a traîné ensemble mais je ne crois pas que j’ai envie de revivre de cette façon, je dois vieillir, passer à autre chose ! Bientôt, j’aurais mon BAC, j’ai envie d’être tranquille, de vivre normalement.״ lui ai-je répondu.

Pour Fred tout ça était n’importe quoi, il est de 7 ans mon aîné et lui vivait toujours ainsi et ne voyait pas le jour où cela allait changer ! Mais nous avons tout de même recommencé à nous voir sur une base plus régulière, on se retrouvait, on passait de longue soirée à discuter. Régulièrement, il me fessait des avances que toujours je refusais ! J’ai été abstinente durant plusieurs mois et je ne m’en portais pas plus mal.


Ce, jusqu’au jour où j’ai commencé à sortir avec Antoine, mon répondant de stage. Cela m’a prit un moment avant d’en parler avec Fred parce que j’appréhendais sa réaction… (avec raison). J’ai aussi attendu de m’assurer que ma relation avec Antoine était sérieuse et d’être suffisamment à l’aise avec lui pour lui parler de celle que j’avais été. Je ne pouvais prendre le risque qu’il soit mit au courant par quelqu’un autre (Fred), j’avais trop peur de le perdre ! Je l'aimais!

J’ai alors organisé un souper dans cet appartement qui allait bientôt être le mien, pour que les deux hommes de ma vie puissent se rencontre. Fred a été franchement désagréable toute au long de la soirée. Il parlait à Antoine comme si il été le pire des imbéciles, constamment il l’excluait de nos conversations, il se donnait un malin plaisir à lui montrer qu’il me connaissait comme le fond de sa poche. Il a même été jusqu’à lui raconter les baises que nous avions eues ensemble ! J’étais excessivement mal à l’aise, j’aurais aimé disparaître pour ne plus jamais revenir, j’avais honte ! J’aurais voulu revenir en arrière et que cette soirée n’ait jamais eue lieu ! Je me trouvais tellement conne d’avoir cru que ses deux là auraient pu devenir amis. Antoine est resté de glace devant le petit manège de Fred, alors que plus d’un se serait énervé pour moins. Dans un calme des plus totales, il s’est levé de table et nous a fortement suggérer de régler quelques trucs ensemble, qu’il n’avait pas à être témoin de tous ça, que ça ne regardait que nous et qu’il reviendrait dans deux heures pour nous laisser le temps.

Antoine m’a embrassé sur le front et est parti. J’étais incapable de regarder Fred dans les yeux, je bouillais de rage. Comment avait-il osé ? Comment un ami pouvait-il se comporter de la sorte ? J’ai demandé à Fred de quitter ! Ce qu’il a bien sur refusé. ״ Est-ce que t’a complètement perdu la tête, tu penses vraiment que se connard est le beau prince charmant que tu attends depuis que tu es petite fille ? Mais tu te trompes ma grande! Il est pire que tous ceux que tu as connu avant, c’est un criss de menteur! T'es aveugle ou quoi? Mais réveilles bordel ! Si tu penses que je vais le laisser te faire souffrir, tu te criss un doigt dans l'oeil ma belle !״ m’a-t-il dit sur un ton des plus méprisant. On s’est engueulé, il m’a dit des choses tellement blessantes, j’arrivais pas à y croire, mon Fred ne pouvait pas me parler ainsi, qu’est-ce qui lui arrivait ? ״ T’as intérêt à pas venir brailler chez nous quand ton petit crosseur va t’avoir brisé le cœur, parce que Fred-Chéri ne sera plus là pour toi, y’en a marre de tes conneries״ a-t-il crier avant de claqué le porte…

J’ai fais une croix sur Fred durant presque 4 ans, quelques fois j’y pensais, j’en pleurait ! Mais chaque fois, je me disais qu’il n’en valait pas la peine et qu’en fait il n’avait jamais vraiment été un ami pour moi... j’essayais de m’en convaincre. Je vivais pleinement mon bonheur avec Antoine et je n’avais plus besoin de Fred dans ma vie. Il m’est même arrivé à l’occasion de le juger, de juger sa façon d’être, sa façon de vivre.

Après le plus grand de fiasco de ma vie, ma rupture avec Antoine, Fred est resurgit dans ma tête, je pensais tout le temps à lui, il me manquait. J’aurais tellement eu envie qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me console, qu’il me dise qu’il était là et qu’il y serait toujours. J’ai été un mois à me morfondre, à m’apitoyer sur mon sort. Pour finalement me rendre chez lui où une femme d’un certaine âge m’a informé qu’il ne vivait plus dans ce logement depuis au moins 3 ans, j’ai essayé de l’appeler, mais son numéro n'était plus en service.

Qu’est-ce qu’il me restait? me pointer à son bar? travaillais-il toujours là?aurais-je ce culot ? est-ce que j’avais le choix ? Je m’y suis donc rendue, Jason se tenait devant la porte, après 4 ans il était toujours au poste. ״ Wow ! Une revenante, je croyais ne plus jamais te revoir, tu viens voir Don Juan ? C’est toute une surprise, il va être content de te voir !״ m’a-t-il dit en m’enlacent. Je ne fessais qu’espérer qu’il n’ait pas tord, que Fred serait aussi heureux que lui de me voir là.

Je me suis dirigée vers son bar, je m’y suis accotée et l’aie fixé. Il m’avait vu, je le sais mais il fessait comme si j’étais invisible. ״ On dit pas bonjour à sa vieille amie ?״ ai-je crié comme il se tenait à l’extrémité du bar, sans doute pour m’éviter. Il s’est retourné, s’est dirigé vers moi avec un regard plein de colère : ״ T’es vraiment la pire des connasses que j’ai jamais connu, tu dégages et tu reviens plus jamais icitte, est-ce que t’as compris ?״ ״Attends Fred! on a besoin de se parler ! l’ai-je supplié. ״Tu criss ton camp ou je te fais sortir ?״

Je suis sortie… j’avais pas envie de me donner en spectacle devant tous ses gens qui semblaient demander que ça. Je ne savais pas où aller, mais une chose était certaine, je ne pouvais pas rentrer chez moi bredouille! J’ai alors pensé à sa voiture, qu’il avait l’habitude de toujours stationner dans le même sombre recoin. J’ai été soulagé de la voir là, comme si elle m’entendait. Il ne me restait qu’à souhaiter que ma petite apparition lui ait coupé le goût de draguer et qu’il reviendrait seul.

J’ai attendu près d’une heure assise sur le capo de son auto. J’ai retiré mon chandail et j’ai patienté, j’étais là dans l’ombre les seins nus, je voulais qu’il me prenne comme il l’avait si souvent fait !

Lorsqu’il m’a aperçu, il n’a pas eu la réaction escomptée, pourtant Fred avait toujours été dingue à la vu de mes seins ! ״ T’es sourde ? Je t’ai demandé de crisser ton camp, c’était pas assez clair ? Tu décriss !״ J’ai retiré ma culotte, je lui ai lancé, j’ai ouvert les jambes pour qu’il puisse voir ma chatte toute rose, je me suis étendue sur le dos, d’une main je me macérais le sein gauche et de l’autre je me caressais entrejambe. J’étais excitée, je gémissais, j’allais jouir. Mais je ne voulais pas jouir de ma main, mais bien de sa queue ! J’ai arrêté, je ne pouvais plus continuer j’étais trop proche de l’orgasme. Je me suis assise pour voir qu’est-ce que Fred fessait. Il était là, à moins d’un mètre de moi et il se masturbait debout dans la rue, il était tellement beau ! Je suis descendue de là, je me suis retournée, j’ai relevé ma jupe pour qu’il voit mon cul, ce cul qui l’avait séduit le premier soir. J’ai penché le haut de mon corps sur la voiture, d’une main j’ai recommencé à me toucher et je lui ait ordonné de venir me prendre. J’en pouvais plus d'attendre, j’allais exploser de plaisir! À l’instant même où il m’a pénétré, on a jouit !!! Il m’a retourné, m’a embrassé et d’une voix pleine de douceur il m’a murmuré à l’oreille : ״ Tu sais pourquoi je t’aime autant, toi ? Parce que t’es une vraie garce !״

Nous avons passés les trois jours qui ont suivis dans son lit, nous en sortions seulement pour manger ou nous laver. Entre nous, les choses ne sont jamais revenues comme avant...